Quand on adopte un chiot, on veut bien faire. On pense à la nourriture, aux jouets, aux promenades… Mais on oublie parfois un élément essentiel : les rencontres avec d’autres chiens.
La période-clé : 3 à 16 semaines
Entre 3 et 16 semaines, le chiot entre dans sa phase de socialisation. C’est une courte fenêtre durant laquelle il apprend à vivre dans le monde. Et cela inclut bien sûr ses congénères. Ces premières rencontres sont fondamentales : elles lui permettent de découvrir les codes canins, comme comment dire bonjour, jouer sans faire mal, ou poser ses limites. Il développe aussi son langage corporel, sa tolérance et son équilibre émotionnel.
Et à l’âge adulte ?
Le travail ne s’arrête pas là. Vers 8 à 12 mois, c’est l’adolescence canine : tout peut se compliquer. C’est une période où beaucoup de chiens deviennent réactifs ou anxieux… simplement parce qu’ils manquent d’interactions sociales régulières. Certains humains pensent que leur chien “n’aime pas les autres”, alors qu’en réalité… il ne les connaît pas.
Rencontres choisies, pas imposées

Il ne s’agit pas de forcer son chien à interagir, mais de lui proposer des rencontres adaptées. L’idéal : des chiens équilibrés, bien dans leur tête, qui sauront transmettre les bons signaux. Car même un chien tolérant comme Balou que l’on voit dans la vidéo dédiée à ce thème peut émettre des signaux d’apaisement (comme un bâillement lorsque Vanda se rue vers lui), que d’autres ne savent pas toujours lire. Le rôle de l’humain est donc d’observer, de choisir les bons contacts, et d’accompagner son chiot.
L’exemple de Vanda : de timide à “libérée”, une transformation en douceur
Prenons l’exemple de Vanda. Timide de nature, elle avait besoin d’un cadre sécurisé et progressif pour s’ouvrir au jeu avec ses petits copains. Lors des premières séances, elle a été mise en contact avec un seul chien, puis deux, toujours dans des conditions favorables. Grâce à ces séquences de jeu et d’interactions encadrées, Vanda a pris confiance peu à peu. Et je dirai même qu’elle a été transformée en quelques semaines seulement car nous avons respecté son rythme et ses limites.
Un mois plus tard, c’était un autre chien. Plus sûre d’elle, plus détendue, elle cherchait la rencontre et le jeu. Mais même dans ce changement positif, il faut rester attentif : l’excès de stimulation peut aussi créer du stress. L’équilibre reste la clé.
Attention aux mauvais conseils !
Les réseaux sociaux regorgent de conseils… pas toujours fiables. Certains recommandent de “laisser faire”, de “lâcher les chiens ensemble”, sans préparation ni connaissance du comportement des animaux impliqués. C’est une erreur qui peut avoir des conséquences durables. Un chien timide mis trop vite dans une situation inconfortable peut en ressortir traumatisé.
Le bon accompagnement
L’idéal est de suivre des cours collectifs avec des éducateurs formés. Ces professionnels sauront proposer des mises en situation intelligentes, en respectant le rythme du chien.
Même lors d’une séquence en apparence anodine, si un chien se réfugie dans un coin sans possibilité de fuite, il faut savoir intervenir, le rappeler, l’aider à se repositionner. Chaque détail compte.
Et maintenant ?
Retrouvez Vanda dans notre nouvelle vidéo “Zen dans mes pattes” où nous vous montrons, étape par étape, sa progression. Vous y verrez comment une approche respectueuse peut transformer un chien réservé en compagnon joueur et équilibré.
Vanda & Fabienne
@Zen dans mes pattes