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ALIMENTATION DU CHIEN optimisée pour le chien

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Alimentation du chien : c’est l’élé­ment essen­tiel à sa bonne santé, à court, moyen et long terme. C’est le pre­mier remède pré­ven­tif à uti­li­ser tous les jours, c’est aussi le pre­mier remède thé­ra­peu­tique en cas de maladie. 

Il est donc très impor­tant que chaque pro­prié­taire de chien ait toutes les infor­ma­tions sur l’a­li­men­ta­tion des chiens, qui doit être : 

  1. Adaptée à la mor­pho­lo­gie et au sys­tème diges­tif du chien.
  2. Juste en quan­tité suf­fi­sante, sans excès et sans manque
  3. Et sur­tout de bonne qua­lité, en appor­tant équi­libres ali­men­taires et nutritionnels

Ce sont les prin­cipes que nous appli­quons dans cette sec­tion “Alimentation du chien” de notre site “Mon ami le chien – Un chien en pleine forme, natu­rel­le­ment”. Ce sont des exemples et des conseils que nous vous appor­tons ici. 

Alimentation du chien adaptée à la morphologie et au système digestif canin

L’homme est un omni­vore : son corps s’a­dapte assez faci­le­ment à des nour­ri­tures riches ou pauvres en pro­téines ani­males, végé­tales, etc. Sa mâchoire et ses dents, son tube diges­tif, son esto­mac, ses intes­tins s’a­daptent assez faci­le­ment aussi parce que son corps ren­ferme les bac­té­ries, pro­téines, micro-​éléments, etc. qui “digèrent” les ali­ments que nous mangeons. 

Le chien est un car­ni­vore (A 90% pour­rons nous dire). Son tube diges­tif est “fait” pour des pro­téines ani­males (Viandes, abats). Savez vous que l’a­ci­dité de son esto­mac est très élevé (pH 1) quand celui de l’homme est moyen­ne­ment acide (pH 4 à 5).
Son intes­tin est de seule­ment 2 m de long (Celui de l’homme de 8 à 10 m).
La salive du chien n’a pas d’a­my­lase tan­dis que la salive de l’homme qui en contient per­met de “trai­ter” l’a­mi­don dès la bouche.
Et toutes les com­pa­rai­sons “diges­tives” entre chiens et humains montrent que le chien ne peut se satis­faire de nour­ri­ture qui s’é­loigne d’une ali­men­ta­tion car­née. Et c’est le cas des ali­ments indus­tria­li­sés en boîtes et en cro­quettes, tota­le­ment inadap­tés au sys­tème diges­tif du chien. 

Nourriture en quantité suffisante et sans excès

C’est peut être assez évident dans le cadre de l’a­li­men­ta­tion du chien. Cependant les sta­tis­tiques montrent une aug­men­ta­tion nette de l’o­bé­sité des chiens, paral­lè­le­ment à celle des hommes. 

Par ailleurs, les tailles entre chiens dif­fèrent énor­mé­ment sui­vant la race. Mais un chien deux fois plus lourd ne doit pas man­ger deux fois plus !
De même le niveau d’ac­ti­vité.
Ou encore l’en­droit où il habite. 

Un chien est natu­rel­le­ment “goulu” et avale “tout rond” si vous ne l’a­vez pas “édu­qué”. Habituellement il ne sent pas “en avoir assez” car il ne reçoit pas, de son cer­veau le signal de satiété que nous res­sen­tons (Enfin, en règle générale !). 

Il faut donc savoir com­bien votre chien doit man­ger s’il est en bonne santé, s’il est malade, si ses condi­tions de vie changent. Et cela se défini clai­re­ment et simplement. 

A l’in­verse, un chien doit avoir une nour­ri­ture suf­fi­sante, équi­li­brée. Cela implique obli­ga­toi­re­ment des com­plé­ments ali­men­taires, car la nour­ri­ture “ache­tée”, même de qua­lité ou bio­lo­gique, est défi­ciente en micro-​éléments indis­pen­sables à la santé. 

C’est dans cette sec­tion “Alimentation de votre chien” que vous pour­rez répondre à ces pro­blèmes de notre époque. 

Alimentation du chien de qualité

C’est le point essen­tiel parmi les points impor­tants de l’a­li­men­ta­tion du chien. Tout ce que votre chien absorbe doit se trans­for­mer effi­ca­ce­ment en éner­gie et en éner­gie seule­ment. Celle pour cou­rir bien sûr, mais aussi pour broyer avec sa mâchoire. A l’in­té­rieur, ses organes ont besoin d’éner­gie pour fonc­tion­ner (Le cœur par exemple) mais aussi pour ini­tier des réac­tions chi­miques (Fabriquer l’a­cide de l’es­to­mac) ou des réac­tions cel­lu­laires (“Digérer” les nutriments). 

L’organisme du chien récu­père la par­tie “utile” des ali­ments, pour le corps et son acti­vité. Ce qu’il y a en trop ou inuti­li­sable par son corps est sto­cké tem­po­rai­re­ment (Lipides – graisses, etc.) ou éva­cué (Urine, fèces, sécrétions). 

Le pro­blème santé appa­raît lorsque le sur­plus ne peut plus être sto­cké “natu­rel­le­ment” (Ex : obé­sité) et/​ou lorsque la nour­ri­ture inadap­tée aux capa­ci­tés diges­tives du chien conduisent ses organes à trop tra­vailler pour “com­pen­ser”. Par exemple, la salive du chien peu impor­tante, ne com­porte pas d’en­zyme amy­lase néces­saire à la diges­tion de l’a­mi­don. Les cro­quettes en sont rem­plie. Cela conduit le pan­créas à “com­pen­ser” par une pro­duc­tion sur­abon­dante d’a­my­lase. D’où son usure pré­ma­tu­rée qui se tra­duit par les mala­dies pan­créa­tiques pré­coces cou­rantes aujourd’­hui, pra­ti­que­ment incon­nues il y a 50 ans. 

C’est fina­le­ment un enchaî­ne­ment dia­bo­lique : plus la nour­ri­ture est trop abon­dante ou inadap­tée, plus les organes seront usées (Reins, foie, vési­cule biliaire). Parallèlement, moins les défenses natu­relles fonc­tion­ne­ront . Plus votre chien sera fra­gile aux agres­sions micro­biennes et autres micro-​organismes ou para­sites qu’il croise. 

A l’in­verse, l’a­li­men­ta­tion de votre chien adap­tée et de qua­lité, moins son corps devra “tra­vailler” pour pro­duire la même éner­gie dont il a besoin, moins il s’u­sera et plus il vieillira mieux et longtemps. 

Une alimentation optimisée

Les articles de cette sec­tion sur l’a­li­men­ta­tion du chien se construisent pro­gres­si­ve­ment, sur la base de recherches d’in­for­ma­tions, idées, expé­riences, études faites en France et sou­vent aux Etats Unis, au Canada et en Allemagne. Dans ces pays étran­gers, l’in­té­rêt du public concerné par les chiens et leur bien être est plus large et sou­vent tourné vers des solu­tions natu­relles. Ce que nous vou­lons vous faire partager. 

Vous trou­ve­rez dans cette sec­tion des recom­man­da­tions ali­men­taires, culi­naires, nutri­tion­nelles, pra­tiques pour faire et équi­li­brer les repas de votre chien. Nous ajou­te­rons des recettes, des listes d’a­li­ments à ache­ter “grou­pés”.

Nous avons déjà assez d’informations sur le menu “cru” ou BARF, pour nous per­mettre de vous pré­sen­ter un cal­cu­la­teur de repas équi­li­brés pour une semaine, détaillés par repas, avec liste d’a­chat cor­res­pon­dant. (Voir .… Page en cours d’é­di­tion dédiée à l’a­li­men­ta­tion opti­male pour votre chien). 

Bibliographie
Je nour­ris mon chien natu­rel­le­ment – Swanie Simon – Thierry Souccar Editions – 2014
Natural Heath for dogs and cats – Dr Pitcairn – Rodale Editions
Herbal dog care – Dr Kidd – Storey Publishing – www.storey.com
Give your dog a bone – Dr Ian Billinghurst – Warrigal Publishing
Toxic cro­quettes – Zutta Ziegler – Souccar Editions
Comparaison des rations Barf (Biologically appro­pried raw food) aux reco­man­da­tions nutri­tion­nelles du chien sain ou malade ‑École natio­nale vété­ri­naire d’Alfort – Année 2011 – Thèse pour le doc­to­rat vété­ri­naire pré­sen­tée par Elise, Jeanne, Aline CAMPAGNOLLE
Herbs for pets – Mary Wulff-​Tilford – Bow Tie Press Le Manuel Vétérinaire Merck – 3ème edi­tion fran­çaise
Dogs Naturally Magazine (www.dogsnaturallymagazine.com/)