Choisir et utiliser remèdes et compléments naturels n’est pas trop difficile. Il faut avoir un minimum de connaissances sur les compléments et plantes médicinales que vous donnez à votre chien pour le soigner ou équilibrer son alimentation. Cependant, si peu de plantes sont vraiment dangereuses(1) lorsque utilisées seules, ce n’est pas toujours le cas lorsque plusieurs compléments sont utilisés simultanément.
Ce sont ces informations utiles et nécessaires que vous trouverez dans cet article.
Si vous êtes intéressé(e)s par la connaissance approfondie des plantes, voir le site www.altheaprovence.com en cliquant ici.
Règles générales des dosages des différentes remèdes en fonction du poids
Bien qu’à chaque plante médicinale ou non correspond un dosage particulier en fonction de son utilisation (Voir notre article “Les plantes médicinales utiles” en cliquant ici , le tableau ci-dessous donne les quantités d’herbes et de plantes habituellement utilisées.
Poids du chien (kg) | Poudres sur repas 1 fois par jour | Tisanes/infusions (Sur repas ou dans l’eau ou sur le corps) | Gélules ou cachets (Dans la gueule ou dans repas) | Teintures (Sur repas ou eau ou dans la gueule) |
0,5 à 5 | Petite pincée | Moins de 60 ml 1 à 3 fois/jour | 1⁄2 à 1 gélule ou cachet 1 à 3 fois/jour | 1 à 3 gouttes 2 à 3 fois/jour |
5 à 10 | Grosse pincée | env. 60 ml 1 à 3 fois/jour | 1 à 2 gélules ou cachets 2 à 3 fois/jour | 3 à 5 gouttes 2 à 3 fois/jour |
10 à 25 | 2 pincées à 1 cuillère à café | 60 à 120 ml 3 fois/jour | 1 à 2 gélules ou cachets 3 à 4 fois/jour | 5 à 10 gouttes 2 à 3 fois/jour |
25 à 50 | 2 pincées à 2cuillères à café | 120 à 240 ml 3 fois/jour | Dose pour homme (Voir note ci-dessous) | 10 à 20 gouttes 2 à 3 fois/jour |
au dessus de 50 | jusqu’à 1 cuillère à soupe | Max. 240 ml 3 fois/jour | Dose pour homme (Voir note ci-dessous) | Dose pour homme (Voir note ci-dessous) |
Ce tableau de dosage des plantes médicinales et compléments alimentaires à choisir et utiliser, tiré du livre du Dr Kidd (Vétérinaire holistique américain) ne donne que des valeurs indicatives, comme il l’écrit lui-même.
Il n’aborde que le poids du chien et la nature de la prise. Il faut donc pondérer les quantités et la durée en fonction de quelques paramètres supplémentaires et prendre quelques précautions que nous indiquons dans la suite de cette page.
Note
Plantes médicinales et compléments destinées aux humains et utilisés pour votre chien.
Cela est parfaitement possible, habituellement sans danger (Sauf pour quelques plantes interdites au chien – Voir notre article “les interdits et tolérés : plantes et produits d’entretien poisons pour votre chien – Centre anti-poison – en cours de rédaction).
Sachez que les dosages des plantes médicinales préconisés sont pour les humains et pour des hommes pesant 75 kg. Cela veut dire que le dosage pour votre chien doit être dans le rapport entre son poids et 75 kg. Par exemple, si votre chien pèse 50 kg, il faudra lui administrer les 2⁄3 de la dose prescrite. S’il pèse 37 kg, ce sera la moitié, si c’est 20 kg, ce sera un peu plus du 1⁄4 de la dose.
Quelles plantes ou compléments alimentaires choisir ?
Chaque plante doit, bien sûr, être choisie pour son efficacité sur la maladie ou les déséquilibres fonctionnels que vous essayez de corriger chez votre chien. Mais il faut garder à l’esprit les points suivants :
- Une même plante peut être efficace pour plusieurs maladies ou plusieurs “déséquilibres” de santé.
Cela veut dire que le bon choix d’une seule plante peut être orientée pour “travailler” sur plusieurs maux en même temps.
Par exemple la plante que l’on appelle Cataire est utilisée pour relaxer le système nerveux. Elle a aussi la capacité de soulager les problèmes du tube digestif tels que coliques, la dyspepsie (troubles digestifs fonctionnels, qui sont des affections courantes, se traduisant par une digestion difficile occasionnant des douleurs ponctuelles ou chroniques selon les cas) et les flatulences.
La Cataire doit donc être préférée à d’autres plantes si ces symptômes sont aussi à traiter. simultanément. - Par ailleurs, une plante peut être néfaste pour certaines parties du corps, ou à des parties du corps déjà endommagées, tels que les reins.
Un exemple classique est l’ail. Il est l’un des remèdes le plus efficace dans nombre de pathologies. Il est cependant controversé, sans raison aucune. Pour la plupart des chiens en bonne santé, il est sans danger, si pris dans des quantités normales (Voir notre article en cliquant sur Ail pour le chien : poison ou remède ? ).
A l’inverse, l’ail est vraiment à proscrire ou à utiliser avec extrême prudence lorsque le chien a des déficiences sanguines. - Aussi les plantes peuvent être données en combinaison.
Ce qui a souvent une action de complémentarité “augmentée” (plus grande efficacité).
Egalement, très souvent pour le chien, en plus du remède “principal”, le thérapeute ajoute un remède de soutien ou tonique (une plante pour augmenter les défenses immunitaires très souvent).
Donc prudence sur les dosages, choix à confier à un naturopathe pour animaux si possible. - Plantes et herbes peuvent également être interdites pendant certaines périodes de vie.
Lorsqu’une chienne est enceinte ou allaitante, certaines herbes peuvent conduire à de graves problèmes. - Enfin ne pas oublier que quelques plantes sont simplement mortelles, même en petites doses (les poisons des sorcières du moyen âge).
Le choix des plantes pour votre chien (et pour vous-même, si vous utilisez des plantes) et leur administration ne doit donc jamais être fait à la légère.
Bien sûr, il faut toujours lire les indications sur le récipient ou la fiche correspondant à la plante, où les dosages et conditions de prise sont indiquées.
Le plus normal serait de s’adresser à un naturopathe pour animaux ou un vétérinaire holistique (Rare en France).
Cependant, pour vous aider vous pouvez cliquer sur “Les plantes médicinales utiles”.* En conséquence, les dosages généraux des plantes médicinales et compléments alimentaires, devront être adaptées pour tenir compte du cas particulier de votre chien.
* Notre intention est de proposer sur ce site un cours destiné aux propriétaires de chiens qui veulent améliorer le bien être de leur compagnon. Ce cours en plusieurs sessions, facile à comprendre car expliqué simplement en français non médical, donnera les règles à appliquer en matière d’alimentation (nutrition) et de traitements naturels de toutes les maladies et symptômes courants. Nous vous prions de nous indiquer sur le bulletin d’abonnement à notre lettre, si ce cours peut vous intéresser, afin d’en prendre note et vous prévenir lorsque il sera disponible.
Rejets, allergies, effets secondaires des plantes médicinales et compléments
Il faut savoir aussi que les plantes médicinales peuvent quelquefois conduire à des réactions non prévisibles, des effets secondaires.
Cela est rare, beaucoup, beaucoup plus rare qu’avec des médicaments chimiques utilisés en médecine occidentale conventionnelle. Les effets sont également beaucoup moins violents. Ils s’arrêtent le plus souvent immédiatement avec l’arrêt de la prise du remède incriminé.
La plupart des réactions de rejet aux plantes sont dite “idiosyncratiques”, c’est à dire qu’elles se produisent que chez les rares individus qui ont une allergie personnelle à un ou plusieurs composants de la plante.
Cela nous rappelle au passage, que tout individu est unique et qu’il faut en tenir compte.
Les signes sont celles de toute allergie : nez et yeux humides, éternuements, démangeaisons (peuvent être de partout sur le corps), enflures, gonflements, éventuellement diarrhées et vomissements.
Dans ce cas, diviser immédiatement le dosage par 2, continuer à cette dose pendant 2 ou 3 jours. Reprendre ensuite en augmentant très lentement le dosage (+ 5% par jour ou moins), jusqu’à revenir à la dose de référence.
Bien sûr en cas de retour de ce rejet, arrêter le remède et éventuellement, changer de plante. Sélectionnez celle qui aussi, est répertoriée contre la maladie que vous combattez.
Note
Les réactions de rejet peuvent être quelques fois observées lorsque une seule molécule ou substance active de la plante est utilisée et non pas la plante dans sa totalité.
Une plante comprend en effet plusieurs dizaines voire centaines de “composants” (Molécules) qui s’équilibrent et renforcent l’efficacité.
A l’inverse, le nombre de molécules d’un extrait de laboratoire peut être beaucoup plus limité. On se rapproche alors du médicament de la médecine occidentale “construit” autour de 1 ou 2 molécules.
Risques comparés entre remèdes et médicaments chimiques
Pour être complet, il faut évaluer le facteur risque d’une médication par les plantes.
Aux Etats Unis où des statistiques existent, le chiffre avancé est de 10 000 morts au moins par an par médicaments de notre médecine occidentale conventionnelle, tous morts confondus (Pour une population totale de 350 millions de personnes, 60 millions de chiens et 80 millions de chats).
Au contraire, les morts par utilisation de plantes médicinales pourraient peut être atteindre 100 sur une période de 10 ans. Facile à faire les calculs et évaluer les risques.
Méthode de dosage des plantes sans risque – Posologie progressive
Mais vous pouvez même éviter ce risque minime des plantes. Il suffit de commencer avec un dosage plus faible qu’indiqué – environ 50 à 60% ou moins si votre chien est particulièrement sensible – puis augmenter progressivement par 10% à la fois, tous les 2 jours par exemple, jusqu’à atteindre le maximum.
Si les résultats se font attendre (Attention : les traitements par les plantes ne sont habituellement pas “immédiats” comme le sont les médicaments conventionnels toujours utilisés à forte doses), dépasser par “pas” de 10% la dose indiquées de référence. Mais ne jamais aller au delà de 50% au dessus de la dose de référence (si elle est de 20 gouttes, ne pas dépasser 30 gouttes).
Et si maintenant la plante produit des effets secondaires (ex : diarrhées ou vomissements), divisez en deux la dose donnée (10 gouttes au lieu de 20).
S’ils persistent, arrêter de donner ce remède, changer de plante et vérifier après 2 ou 3 jours, si ces effets non désirés sont toujours présents.
Si cela est le cas, le problème a une autre origine que la ou les plantes incriminées.
Enfin, une autre solution est de choisir une autre plante “de remplacement” destinée aussi à la maladie que vous essayez de traiter (ex : le système digestif peut être traité à l’aide de l’artichaut, le pissenlit, la gentiane, le gingembre, le chardon-Marie, le curcuma).
Note
Certains naturopathes préconisent de prendre les remèdes “par mini-cure” : par exemple pendant une semaine, puis arrêt de 2 jours avant de recommencer.
L’argument avancé est l’augmentation de l’efficacité du remède en permettant au corps d’éliminer les substances (toxines) produites (Déchets, cellules, bactéries mortes, etc.) au niveau de l’organisme – une sorte de désintoxication des cellules.
Doses à donner : quand augmenter, diminuer ou supprimer ? Loi de Hering
Dans les phases aiguës d’une maladie, les progrès en mieux ou en moins bien sont en général facilement visibles.
Ce n’est pas le cas pendant les autres phases de la maladie, jusqu’à la guérison complète.
Pour nombre de maladies, les symptômes moins marqués sont difficiles à interpréter.
Bien sûr, avec un anti-douleur ou un médicament tel que la cortisone, tout semble s’arranger rapidement, ce qui en réalité n’est pas la réalité. L’arrêt du médicament verra très souvent re-apparaître la maladie car son origine réelle n’a pas été éliminée(3).
Il faut donc avoir des repères en observant les changements des symptômes sur la durée afin de suivre l’évolution de la maladie ou de la guérison. Ceci permet de restaurer la santé définitivement. Il s’agit de “la loi de Hering”(2) baptisée du nom de celui qui a décrit le premier ce phénomène.
- Quand un traitement ne semble apporter aucun changement ni en bien, ni en mal, après quelques jours (ou quelques semaines ou quelques mois pour une maladie chronique implantée depuis des années) les vétérinaires holistiques recommandent d’augmenter les doses lentement (de 10 en 10% jusqu’à + 50% max. de la dose de référence).
A noter qu’une augmentation des doses de quelques pourcents peuvent faire la différence sur l’efficacité visible du remède.
Mais les excès des doses de remèdes naturels n’apporteront aucun bénéfice supplémentaire sur le traitement de la maladie - Si des effets secondaires se manifestent et persistent (diarrhées, vomissements, etc.) diminuer de 50% la dose de référence puis après 2 ou 3 jours, re-augmenter très lentement la dose
- Si le remède fonctionne, très souvent la maladie s’aggrave dans une première phase, presque immédiatement après le début du traitement (une heure, 1 ou 2 jours, même 2 ou 3 semaines pour des maladies chroniques).
Dans ce cas, ne pas changer les doses.
On reconnaît cette phase si seuls un ou deux des symptômes s’aggravent – et pas tous à la fois. La guérison du chien est alors en bonne voie. La souffrance ou le bien être de votre ami va s’améliorer dans les jours à venir.
Votre chien retrouvera toute son énergie, son appétit, son humeur, son sommeil et sa digestion normale. - Au contraire, les symptômes de départ peuvent s’aggraver simultanément.
Et même de nouveaux “signes” peuvent se manifester “en profondeur” (abcès, infection en différents points du corps, système digestif, etc.).
S’ils se rapprochent de la tête, cela signifie que le diagnostic est erroné et/ou le remède n’est pas adapté ou inefficace. Il faut le changer et/ou aller voir votre vétérinaire.
Suivi de l’évolution de la maladie et explication de la loi de Hering
Le Dr Pitcairn, et d’autres vétérinaires holistiques, expliquent ce phénomène d’aggravation temporaire de la maladie, de la façon suivante. Ce qui vient d’ailleurs confirmer les observations du Dr Hering.
Les traitements, qu’ils soient naturels ou conventionnels d’ailleurs, détruisent des cellules que le corps va rejeter et expulser sous forme de déchets. Il est parlé alors de “désintoxication”.
Cela peut se manifester sur des parties du corps jusque là épargnées et sans rapport avec la maladie à soigner. Cela peut être une ou deux manifestations de cette liste :
- La formation d’une poche de pus externe (en périphérie du corps)
- Le développement d’irruption cutanée (une plaque comme cela est très souvent le cas)
- Une forte odeur du chien, temporaire (suintements des glandes)
- L’urine qui peut devenir noir et/ou à forte odeur
- Le colon peut générer aussi des fèces sombres, odorantes ou des diarrhées
- Des vomissements (en particulier dans la phase aiguë de la maladie)
- Une perte des ongles ou de la peau à l’extrémité des pattes.
Dans ces cas là, cela signifie que le traitement naturel fait son action, que le corps est en train de s’épurer en expulsant les “résidus” dus au traitement.
Ne pas arrêter le traitement.
A l’inverse et comme indiqué plus haut, si tous les symptômes d’origine s’aggravent en même temps, le remède, très probablement, n’est pas efficace. Augmenter le dosage ne fera rien. Changer rapidement de traitement ou allez voir votre vétérinaire.
Unités de dosage des plantes médicinales et compléments alimentaires

Les indications thérapeutiques que vous pouvez lire sur des “recettes”, flacons ou autres, expriment le plus souvent les quantités à prendre en “pincée”, gouttes, cuillère à café (cac), cuillère à soupe (cas), milli-litre (ml), cm3, gramme (g ou gr), milligramme (mg), quelquefois en “tasse”.
Les remèdes d’origine anglo-saxonnes ou américaines sont quelquefois indiquées en oz (Ounce) sur les flacons que vous recevez par internet.
Nous avons fait ci-dessous un tableau de correspondance afin de vous y retrouver.
1 litre = 1000 ml ou 100 cl
1 l d’eau = 1 kg ou 1000 g
1 l d’huile = env. 0,9 kg ou 900 g
1 pincée = 3 à 5 g
1 goutte = 0,05 ml soit 20 gouttes = 1 ml (Solutés). Pour les produits sanguins 1 ml = 15 gouttes soit 1 goutte de produits sanguin = 0,066 ml
1 cuillère à café (cac) = 5 ml ou 5 cm³ – env. 5 c
1 cuillère à soupe (cas) = 15 ml ou 3 cuillères à café
1 tasse à café = 10 cl = 100 ml
1 pot à yaourt 125 g de yaourt = env. 12 cl (120 ml) donc env. 8 dans un litre
1 verre à vin “normal” = 20 à 25 cl
1 verre à eau “normal” = 25 à 30 ml
1 bouteille de vin = 75 cl ou 0,75 l
1⁄2 bouteille de vin = 37,5 cl ou 0,375 l
1 ounce “liquide’ (américaine) (oz) = 2,95 cl = 29,5 ml
1 ounce “masse” américaine/anglaise (oz av) = 28,35 g
1 tsp (Cuillère à café américaine) = 1,48 cl (1÷2 ounce) ou 14,8 ml
1 tbs (Cuillère à soupe américaine) = 3 cuillères à café soit env. 45 ml
1 cup (Tasse américaine) = env. 240 ml
Sous quelle forme utiliser les plantes pour soigner votre chien ?
Les choix sont les suivants :
- Est ce que c’est un traitement externe ? Est ce que c’est un traitement interne ?
- Sous quelle forme le remède est disponible : infusions/tisanes, poudres, gélule, cachet, liquide
- Est ce que votre chien est “délicat” au point de refuser tout remède ?
Il est quelquefois mentionné par les médecins et vétérinaires qui utilisent les plantes, que la plante doit être en contact direct avec la langue pour améliorer l’efficacité thérapeutique de la plante. Rien en ce sens ne semble avoir été mesuré.
Plutôt choisir le moyen le plus facile à administrer pour le chien et pour son maître.
En traitement externe et localisé, vous pouvez utiliser :
- Infusions ou tisanes. Pour la préparation des infusions et tisanes, voir la page correspondante de www.altheaprovence.com
- Décoctions à l’eau. Pour la préparation, cliquez ici
- Infusions à l’huile. Couvrir la plante d’huile (d’olive est recommandé), contenant non métallique, à conserver dans un endroit chaud, pendant un mois. Filtrer, presser la plante. Stockage au réfrigérateur jusqu’à 1 an.
- Cataplasmes. Passer la plante (En général séchée) au blender, ajouter de l’eau (ou de l’huile) afin d’obtenir un produit pâteux. Cliquez ici pour plus de détails.
L’utilisation interne des plantes et herbes peuvent se faire par :
- Herbes fraîches. Le mieux est de les préparer (Couper finement) juste avant le repas.
- Herbes séchées. Les couper finement. Stocker dans des boîtes ou pots fermés hermétiquement, à l’abri des rayons de soleil
- Racines pulvérisées, passées au blender
- Infusions, thé d’herbes ou décoctions à l’eau
- Infusions à l’huile
- Gélules et cachets – Achetées en l’état ou fabriquées vous même : cliquez ici
- Poudres – Achetées en l’état
- Teintures – A acheter ou à faire : voir www.altheaprovence.com ou Cliquez ici pour tous les détails. Attention : pour le chien, le pourcentage d’alcool doit être très faible.
- Macérats glycérinées – Voir Althea en cliquant ici
Faire prendre sa dose à un chien récalcitrant – Petites astuces
Le traitement est externe et localisé
Vous pouvez utiliser les infusions, tisanes, décoctions, infusions à l’huile, à répartir sur la partie malade. Protéger ensuite car le chien aura tendance à lécher ce que vous venez de déposer. Pour certaines applications, le cataplasme peut être très pratique et efficace.
Remède à prendre en interne
- S’il est “solide”, c’est à dire , en branche, en plante, sous forme de racines. D’abord préparer une infusion s’il s’agit de feuilles ou de plantes, une décoction si ce sont des racines. Si déjà en poudre, il est prêt à l’emploi.
- Le plus simple et si vous savez “manipuler” votre chien, est de transformer la prise de remède en jeu.
Ne pas oublier une gourmandise pour le remercier ensuite (Gourmandise ne veut pas dire aliment sucré. Un petit morceau de fromage ou de viande fera largement aussi bien l’affaire). Mais faut-il avoir quelques notions de dressage et d’autorité.
De toute façon, ce n’est pas gagné à l’avance : cela dépend du goût du remède et des préférences de votre chien.

- Le plus facile ensuite est de saupoudrer la nourriture de votre chien avec le remède. Sauf que votre ami n’appréciera peut être pas le changement de goût – et d’aspect- de sa ration.
L’étape “au dessus” est de mélanger le remède à la nourriture.
Si cela est encore insuffisant pour la prise du remède (Lorsque le goût est amère en particulier), il faudra habituer votre chien en commençant avec une très petite dose dans la nourriture, à augmenter progressivement pour qu’il s’habitue au goût, jusqu’à atteindre la quantité voulue.
- S’il est liquide, vous pouvez essayer de lui faire boire directement (S’il l’aime vraiment !) ou l’ajouter à son eau.
Une autre façon plus certaine est de le maintenir entre vos jambes, écarter gentiment sa gueule en poussant sa mâchoire inférieure, insérer un compte goutte à l’angle de pivotement des mâchoires.
- S’il s’agit d’une gélule ou un cachet ouvrir sa gueule en tirant calmement sur ses mâchoires pour ouvrir la bouche et déposer la gélule ou le cachet au fond de la langue.
Refermer la bouche, la tenir fermée d’une main et orientez la tête de votre chien nez “en l’air” en caressant la gorge pour l’encourager à avaler.
Il est aussi possible d’enrober légèrement le cachet ou la gélule d’un peut de beurre (Goût très bien accepté et facilite le glissement)
- Ne pas oublier aussi que beaucoup de remèdes (Gélules, cachets) peuvent être “cachés” dans un “morceau” de nourriture que vous avez incisé (tels que foie, rognons que la plupart des chiens adorent).
Les chiens ne mâchent que les très grosses pièces qu’ils ne peuvent vraiment pas avaler tout rond. Tailler le morceau assez gros, à la taille de sa gueule, afin qu’il l’avale sans mâcher.
Notes bibliographiques
(1) Tout le monde à lu sur les sorcières du moyen âge et les empoisonneuses célèbres qui s’aidaient de quelques plantes pour arriver à leur fin.
Ces plantes existent toujours. Mais il suffit d’un peu de prudence et de connaissances afin de les éviter.
(2) Loi de Hering (Dr Hering), médecin et homéopathe américain d’origine allemande, a décrit cette phase d’aggravation de la maladie avant d’entrer en “convalescence”.
Il a aussi expliqué le premier, les “mécanismes” qui se produisaient pendant ces phases, la façon de contrecarrer l’aggravation si c’est le cas.
(3) La cortisone par exemple, comme la plupart des traitements de notre médecine conventionnelle, tue les microbes qui sont dans son “champ de compétence”.
Mais “l’origine” de l’apparition de ces microbes n’est pas directement impactée par la cortisone.
A l’arrêt du traitement, si les fonctions du corps ne se sont pas rétablies et renforcées par eux mêmes, la maladie re-apparaîtra .
A l’inverse, les remèdes naturels, en particulier lorsque utilisés dans un concept “holistique” (Corps vu dans sa globalité), s’attaquent à la source de la maladie plus qu’aux manifestations de celle-ci. Ils se complètent, en général, par des remèdes qui renforcent, par exemple, le système immunitaire, le fonctionnement du foie ou autres organes.
Références
Dr Hering : Guiding Symptoms and Analytical Therapeutics – by Constantine Hering
Wikipedia – Constantine Hering
Je nourris mon chien naturellement – Swanie Simon – Thierry Souccar Editions – 2014
Natural Heath for dogs and cats – Dr Pitcairn – Rodale Editions
Herbal dog care – Dr Kidd – Storey Publishing
Give your dog a bone – Dr Ian Billinghurst – Warrigal Publishing
Work Wonders : Feed Your Dog Raw Meaty Bones – Dr Tom Lonsdale – Rivetco Pty Ltd
Toxic croquettes – Zutta Ziegler – Souccar Editions
Comparaison des rations Barf (Biologically appropried raw food) aux recomandations nutritionnelles du chien sain ou malade ‑École nationale vétérinaire d’Alfort – Année 2011 – Thèse pour le doctorat vétérinaire présentée par Elise, Jeanne, Aline CAMPAGNOLLE