AIL POUR LE CHIEN : poison ou remède naturel ?

Ail pour le chien : il peut être très utile à votre chien dans des situa­tions spé­ci­fiques, car c’est un médi­ca­ment natu­rel puis­sant et reconnu.
Les avis d’u­ti­li­sa­tion de l’ail pour le chien sont par­ta­gés quant à sa durée d’u­ti­li­sa­tion ainsi que les doses.
Dans cet article, je vous explique ces opi­nions diver­gentes et la solu­tion à ces ques­tions par l’u­ti­li­sa­tion intel­li­gente, docu­men­tée et bien­fai­trice de l’ail. 

Note
Le nom latin de l’ail est Allium sati­vum. Quoi de plus acces­sible, de meilleur mar­ché qu’une gousse d’ail ? Et pour­tant, c’est l’une des plantes médi­ci­nales les plus sous-​estimées par l’homme pour les bien­faits que l’ail procure. 

Partie utile de l’ail : la gousse uniquement

Ail pour le chien - Préparation

La gousse (Bulbe) est la seule par­tie uti­li­sée.
Pour un chien, ne jamais lui don­ner la gousse “en l’é­tat, en entier” mais tou­jours cou­pée en très petits mor­ceaux ou mieux râpée fine­ment (râpe micro-​plane) puis mélan­gée à la nourriture. 

Note
Il est recom­mandé de connaître l’o­ri­gine de l’ail acheté et de se limi­ter aux pro­duc­tions natio­nales ou euro­péennes. Aux Etats Unis, des ana­lyses sur de l’ail d’o­ri­gine chi­noise, ont mon­tré sys­té­ma­ti­que­ment des niveaux d’ar­se­nic, de métaux lourds et de chlore dépas­sant lar­ge­ment les normes.

Ail pour le chien : actions médicinales principales de l’ail

L’ail contient en effet une quan­tité consi­dé­rable de pro­téines, fibres, potas­sium, phos­phore, cal­cium, sodium, vita­mine A, thia­mine, nia­cin, tau­rine, zinc, ribo­fla­vin et une dou­zaine d’autres com­po­sants nutri­tifs.
Une gousse d’ail peut en plus conte­nir 100 com­po­sés sul­fu­rés, tous avec des qua­li­tés médi­cales utiles et dif­fé­rentes.
Les actions médi­ca­men­teuses de l’ail sont en consé­quence très larges : 

  1. Anti-​bactériel, anti­vi­ral, anti-​parasitaire (1)
  2. Stimulation du sys­tème immu­ni­taire (en par­ti­cu­lier les cel­lules NK)
  3. Stimulation du sys­tème lym­pha­tique, ce qui per­met d’é­li­mi­ner les déchets digestifs
  4. Anti-​cancer (2) (Prévention de la for­ma­tion de tumeurs),
  5. Anti-​oxydant,
  6. Diminution de la pres­sion san­guine (Vasodilatateur, pré­ven­tion de la for­ma­tion d’obs­truc­tions des vais­seaux, dimi­nue le cholestérol),
  7. Tonique (En par­ti­cu­lier tonique car­dio­vas­cu­laire chez le chien âgé)
  8. Nutritif,
  9. Expectorant.

Applications principales de l’ail pour le chien

Pour le chien, l’ail est uti­lisé en trai­te­ment du foie, du sang, du sys­tème car­dio­vas­cu­laire et du sys­tème immu­ni­taire

Comment utiliser la gousse d’ail ?

La gousse d’ail pour le chien peut être utilisée : 

  • Fraîche (Crue)
  • Séchée
  • En tein­ture ou en infu­sion d’huile (Pour en savoir plus voir le site AltheaProvence
  • En mélange dans l’huile

Mais il faut noter que la façon d’u­ti­li­ser la gousse d’ail peut varier en fonc­tion du pro­blème à trai­ter, bien que son uti­li­sa­tion prin­ci­pale reste la gousse crue fraîche.
L’ail frais et cru est aussi plus effi­cace que toutes les autres formes d’u­ti­li­sa­tions pos­sibles. Vous trou­ve­rez ci-​dessous nos recom­man­da­tions à ce sujet. 

Vaccins : béné­fiques ou dan­ge­reux pour votre chien ?

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Ail frais et cru : antibiotique naturel dans la nourriture – L’Allicine

Vous devez uti­li­ser la gousse d’ail fraîche et crue, dans un délai de 3 heures après pré­pa­ra­tion (Au delà le com­po­sant Allicine a pra­ti­que­ment dis­paru avec l’hu­mi­dité de l’air) 

L’ail pour le chien est ici uti­lisé en interne, crue et râpée, mélan­gée à la nour­ri­ture. C’est la manière que nous recom­man­dons, après avoir râpé la gousse ou par­tie de gousse néces­saire pour UN seul repas à la fois (Ne jamais mettre la gousse entière dans l’as­siette). br>Laisser repo­ser à l’air libre pen­dant une dizaine de minutes seule­ment afin de maxi­mi­ser la teneur en Allicine.
Mélanger à la nour­ri­ture immé­dia­te­ment après.
Ne jamais pré­paré à l’a­vance car une grande par­ties des com­po­sants de l’ail auront évo­lué, se seront com­bi­nés ou éva­po­rés, en par­ti­cu­lier l’Allucine, qui est le com­po­sant essen­tiel pour cette appli­ca­tion comme antibiotique. 

L’ail pour le chien, séché et en poudre, peut aussi être uti­lisé, si vous n’a­vez pas le temps ou ne dési­rez pas uti­li­ser l’ail frais. Mais la quan­tité d’Allicine d’o­ri­gine (A la fabri­ca­tion de la poudre) aura dis­pa­rue. Seules l’Alline et l’Allinase encore pré­sentes se com­bi­ne­ront par l’intermédiaire des enzymes pré­sentent dans la bouche pour for­mer de l’Allicine, mais en faible quan­tité. 
L’intérêt ali­men­taire et médi­cal “anti­bio­tique” de l’ail pour le chien sera alors très dimi­nué. Mais il reste cepen­dant tou­jours beau­coup d’a­van­tages à uti­li­ser l’ail séché (Au lieu de rien) du fait des “plus de cent” com­po­sants pré­sents dans la gousse d’ail. 

Note
1/ Le temps de repos de 10 mn est néces­saire pour que 2 com­po­sants (Parmi plus d’une cen­taine) appe­lés Alline et Allinase de l’ail se com­binent en Allicine, un des élé­ments essen­tiels thé­ra­peu­tiques.
Si ce temps de repos est trop long, l’Allicine se dégrade très rapi­de­ment. C’est la rai­son pour laquelle, les pré­pa­ra­tions “toutes faites” avec de l’ail ne peuvent jamais garan­tir la quan­tité d’Allicine que vous avez au moment de la consom­ma­tion (Bien que les éti­quettes disent sou­vent le contraire).
C’est l’Allicine qui donne à l’ail ses actions les plus puis­santes anti­bio­tiques, anti-​cancer, anti­vi­ral et anti­oxy­dant.
2/ Des études médi­cales ont mon­tré que l’Allicine peut être plus effi­cace que la Tétracycline, sou­vent pres­crit comme anti­bio­tique contre les microbes dan­ge­reux.
Autre avan­tage, l’Allicine s’at­taque a plu­sieurs sortes de virus “mal­fai­sants” pré­sents en épar­gnant la flore utile du tube diges­tif – contrai­re­ment à la Tétracycline.
3/ Contrairement aux médi­ca­ments habi­tuels, les plantes qui soignent ne doivent pas leur effi­ca­cité à un seul com­po­sant chi­mique, mais à la cen­taine de molé­cules dif­fé­rentes trou­vées dans la plante, qui inter­fèrent entre elles (Il a été dénom­bré envi­ron 137 molé­cules dans l’ail).
Prendre des médi­ca­ments chi­miques indus­triels construits sur 1 ou 2 molé­cules a une action dif­fé­rente sur la mala­die. Même prendre des extraits de plantes ont sou­vent des résul­tats dif­fé­rents (moins effi­caces) que prendre des plantes ou par­ties de plantes natu­relles entières.
C’est la rai­son pour laquelle nous pré­co­ni­sons de pri­vi­lé­gier l’ail cru entier et frais. 

Traitement peau ou muqueuses, application externe locale : jus d’ail à l’huile

Toujours diluer le jus, jamais l’ap­pli­quer pur (Brûlure, irri­ta­tion si trop concen­tré). Diluer avec huile d’o­live, gly­cé­rine végé­tale, eau dans le rap­port de 1 part de jus d’ail pour 2 à 3 parts du sup­port.
Diluer plus si vous consta­tez des rougeurs. 

Note : Recette des Dr Tilford et Wulff : pré­pa­ra­tion ail + huile
1/ Écraser une gousse ou deux.
2/ Arroser avec un peu de volka pour aider l’ex­trac­tion de l’huile d’ail
3/ Couvrir ensuite avec 100 ml d’huile d’o­live
4/ Mélanger vigou­reu­se­ment.
5/ Déposer dans le réfri­gé­ra­teur 1 heure au moins avant uti­li­sa­tion. L’odeur “ail” doit être seule­ment légère. 

Après 6 à 24 h, l’Allicine va pro­gres­si­ve­ment dis­pa­raître de l’huile et la capa­cité à tuer les microbes va dimi­nuer.
Cependant le mélange garde tou­jours son poten­tiel pour le sys­tème immu­ni­taire et pré­ven­tion contre les mala­dies.
Utilisez ce qui reste en l’ajou­tant à la nour­ri­ture de votre chien (1÷2 à 1 cuillère à café par kg de nour­ri­ture, fonc­tion de la force du mélange). Peut être conservé envi­ron 1 mois au réfri­gé­ra­teur (Au delà, l’huile pourra alors lais­ser déve­lop­per la bac­té­rie du botu­lisme qui peut être fatale aux humains et aux chiens. Pour allon­ger la période de 1 mois, ajou­ter 14 de cuillère à café d’huile de vita­mine E).

Autres utilisations de l’ail pour le chien

Il y a beau­coup d’autres uti­li­sa­tion de l’ail pour le chien : 

  1. Agent anti-​oxydant contre le cancer
  2. Activant du sys­tème immunitaire
  3. Agent de flui­di­fi­ca­tion du sang
  4. Tonique car­dio­vas­cu­laire
  5. Supplément ali­men­taire

Toutes les façons de pré­pa­rer l’ail pour le chien indi­quées ci-​dessus sont accep­tables, bien que l’ail frais cru reste le meilleur. Mais même l’ail cru, si en cours de pré­pa­ra­tion il a été chauffé, bouilli ou grillé, son poten­tiel médi­ci­nal est en grande par­tie détruit (Ail de plats cui­si­nés par exemple). 

Note
L’efficacité d’une plante ne pro­vient pas seule­ment de chaque molé­cule chi­mique qui la com­pose. C’est l’ensemble de ses consti­tuants qui agissent d’une part sépa­ré­ment et en même temps glo­ba­le­ment en s’ac­ti­vant mutuel­le­ment.
Un paral­lèle peut être fait entre les trai­te­ments par bi ou tri-​thérapies en méde­cine géné­rale, beau­coup plus puis­sants que chaque trai­te­ment pris individuellement.

Ail pour le chien : traitements alternatifs et/​ou complémentaires de l’ail

  • Pour trai­te­ments topiques d’infec­tions bac­té­riennes, les alter­na­tives à l’ail sont le maho­nia, mil­le­per­tuis, mélisse, thym, camo­mille.
  • Pour sys­tème immu­ni­taire et anti­oxy­dant, en alter­na­tive ou en com­plé­ment : échi­na­cée, astra­ga­lus, réglisse, alfalfa (Luzerne), trèfle rouge, bardane.
  • Pour trai­ter les infec­tions E. coli ou gar­dia, à com­bi­ner avec maho­nia ou hydraste du Canada bio.

Dosages et préparation : quelle quantité d’ail donner à votre chien ?

Ail pour le chien - Tête de chien

L’ail pour le chien doit être consommé de pré­fé­rence frais et cru, sans avoir été chauffé, mais râpé fine­ment.
Préparez la gousse (Ou la par­tie de gousse néces­saire pour un seul repas) juste 10 mn avant consom­ma­tion (Temps néces­saire pour que les com­po­sants Alline et Allinse de l’ail se com­binent en Allicine, un des élé­ments essen­tiels thé­ra­peu­tique). Mais ne pas attendre trop long­temps car l’Allicine se dégrade très rapi­de­ment (Voir ci-dessus). 

Les gousses d’ail sont sou­vent de tailles dif­fé­rentes. Pour plus de pré­ci­sion, le mieux est d’u­ti­li­ser des cuillères à café. Les doses pré­co­ni­sées par le maga­sine amé­ri­cain Dogs Naturally sont les sui­vantes, par jour, en fonc­tion du poids de votre chien : 

Poids en kgNbre cuillères à café, ail râpé
2,516
513
7,512
1023
151

Ce même maga­sine Dogs Naturally pré­co­nise une “cure” d’en­tre­tien géné­ral d’une semaine à l’au­tomne, en hiver et au tout début de prin­temps (Parasitaires).
Lorsque l’ail est uti­lisé pour trai­ter un pro­blème de santé chro­nique, la cure doit être frac­tion­née : une semaine avec ail, la semaine sui­vante sans ail.

Ail pour le chien : précautions, effets indésirables, contre-indications

Rien n’est par­fait même lorsque l’as­pect posi­tif est de loin prédominant.

  1. Limiter la quan­tité à 1 à 3 gousses d’ail par semaine sui­vant le poids du chien (Un gros excès ou une uti­li­sa­tion sur une très longue période pour­rait pro­vo­quer une ané­mie du sang qui pour­rait être mor­telle). Voir ci-​dessus, dosages pré­co­ni­sés par le maga­sine Dogs Naturally.
  2. L’ail peut aussi pro­vo­quer des gaz (Contrebalancer avec une infu­sion de camo­mille et réduire la quan­tité d’ail)
  3. L’ail peut pro­vo­quer des rou­geurs si en appli­ca­tions sur la peau (Préparation trop concen­trée – allon­ger avec de l’huile ou de l’eau)
  4. Il a été noté de très rares fois des irri­ta­tions diges­tives chez cer­tains chiens sen­sibles. Si c’est le cas éli­mi­nez l’ail du régime de votre chien et consta­tez si cette irri­ta­tion per­dure ou non pour savoir si l’ail est réel­le­ment à l’origine
  5. Ne jamais don­ner de l’ail aux chiots de moins de 6 mois ou aux chiennes allai­tantes. Pour les chiots, com­men­cer avec de très petites quan­ti­tés (Les chiots ne com­mencent à pro­duire leurs propres glo­bules rouges qu’à l’âge de 8 semaines et cette pro­duc­tion gros­sit len­te­ment au fil des mois)
  6. Ne jamais don­ner aux chiens adultes souf­frant d’une ané­mie (Déficit en glo­bules rouges dans le sang, ce qui peut être une dimi­nu­tion de la concen­tra­tion en hémo­glo­bine (pig­ment rouge), de l’hé­ma­to­crite (mesure de l’é­pais­seur du sang) et/​ou du nombre d’é­ry­thro­cytes (glo­bules rouges) par rap­port aux taux nor­maux pour un âge donné)
  7. L’ail pour le chien ne doit pas être uti­lisé lorsque votre ani­mal est sous les médi­ca­tions sui­vantes (Liste non exhaus­tive) : immu­no­dé­pres­seur, médi­ca­tion car­diaque, médi­ca­ments en cours de chi­mio­thé­ra­pie, anti-​coagulants, insu­line, anti­acides, médi­ca­ments contre pres­sion san­guine élevée
  8. L’ail pour le chien agit sur l’obs­truc­tion des vais­seaux (Fluidisation du sang). Il ne doit donc pas être admi­nis­tré 2 semaines avant une opé­ra­tion chi­rur­gi­cale pro­gram­mée.

Note
Ail et races de chiens. Il semble que les chiens de races Akitas Inus et Shiba Inus (D’origine japo­naise) sont très sen­sibles à l’ail qui pro­voquent chez eux une ané­mia type hémo­ly­tique. Voir avec votre vétérinaire.

Dangerosité de l’ail pour le chien – Polémiques et controverse

Tous les Maîtres chiens, éle­veurs ou sim­ple­ment pro­prié­taires d’un chien depuis des dizaines d’an­née, n’ont jamais vu des chiens en dan­ger à cause de l’ail.
A l’in­verse, tous ceux qui ont uti­lisé l’ail en quan­tité rai­son­née et adap­tée ont pu consta­ter son impor­tance et son effi­ca­cité sur la santé de leur chien.

Aussi étrange que cela puisse être, ce sont des études en labo­ra­toire qui ont amené cette polé­mique de l’ail pour le chien. Il est dif­fi­cile, voire impos­sible de mener des études en uti­li­sant la gousse fraîche d’ail elle-​même, car la nature n’est pas “uni­forme” et la répé­ta­bi­lité des mesures com­pro­mise. D’où ces études ont été faites pour la plu­part sur une par­tie des com­po­sants seule­ment, en des dosages exces­sifs qui ne se ren­contre jamais dans la vraie vie, dans des condi­tions non-​naturelles d’application.

Une étude par­ti­cu­lière de K.W. Lee et son équipe, est la plus connue pour avoir éta­bli la répu­ta­tion contro­ver­sée de l’ail pour le chien (Voir Références ci-​dessous ou cli­quez ici pour la lire).
Ils don­nèrent 5 grammes d’ail par kilo et par jour aux “chiens tests”. C’est bien sûr une quan­tité plus qu’ex­ces­sive. Cela repré­sente 4 têtes d’ail ou 60 gousses pour un Golden Retriever de 40 kg ou 23 grammes d’ail (6 à 8 gousses) pour un chien de 5 kg. Et ceci en 1 jour, et la même chose le len­de­main et les jours suivants !

Ce qui s’est passé alors est très bien connu en méde­cine vété­ri­naire. Le com­po­sant thio­sul­fate contenu dans l’ail absorbé en énorme quan­tité a conduit à une ané­mie hémo­ly­tique par corps de Heinz.
Cette ané­mie est carac­té­ri­sée par la dimi­nu­tion du nombre de cel­lules rouges qui oxy­gènent nor­ma­le­ment les tis­sus du corps du chien. Cela devient une mala­die qui peut entraî­ner la mort. Les symp­tômes de l’a­né­mie hémo­ly­tique sont la diar­rhée, la perte d’ap­pé­tit, des gen­cives pâles, une res­pi­ra­tion rapide et des urines noires.

Vu les pro­prié­tés béné­fiques de l’ail, il serait dom­mage de s’en pas­ser pour le chien, sur la base d’é­tudes faus­se­ment docu­men­tées et uti­li­sées. Et la solu­tion contre ce “risque” sup­posé de l’ail pour le chien est simple :

  • Lire le para­graphe ci-​dessus : Précautions, effets indé­si­rables, contre-indications
  • Appliquer les Dosages et pré­pa­ra­tion : “com­bien en don­ner à votre chien” du para­graphe précédent

Après avoir lu cette page, vous pou­vez consta­ter que l’ail n’est ni un poi­son, ni toxique, ni un dan­ger pour le chien en bonne santé, à condi­tion de suivre quelques règles faciles à com­prendre et mettre en oeuvre. Il est au contraire un trai­te­ment natu­rel et effi­cace pour de nom­breuses mala­dies du chien

Antidote à l’ail pour le chien

En visi­tant les “restes de tables”, votre chien pour­rait peut être (en théo­rie) avoir des pro­blèmes san­guins (Anémie) à cause de l’ail.
Mais il fau­drait vrai­ment qu’il en abuse, que ces restes de table soient abon­dants et conte­nir une pro­por­tion extrê­me­ment impor­tante d’ail (Voir ci-​dessus “Dangerosité de l’ail pour le chien : Polémiques et contro­verse”).

Si vous vous aper­ce­vez que votre chien a vrai­ment abusé, essayez la solu­tion – sans garan­tie – du Dr Wismer (Vétérinaire) qui pré­co­nise du char­bon actif afin de neu­tra­li­ser les sub­stances pro­blé­ma­tiques de l’ail. Ou allez voir votre propre vété­ri­naire, bien sûr. 

Note
1/ L’ail pour le chien uti­lisé comme répul­sif des puces et des tiques
Cela prend 2 semaines au moins pour que l’ail mangé par votre chien affecte la com­po­si­tion de la couche “hui­leuse” natu­relle de sa peau.
Utiliser cette méthode en avance de la sai­son des tiques et de puces. Donner l’ail tous les jours pen­dant 2 semaines (Voir les quan­ti­tés ci-​dessus) et ensuite 2 fois par semaine pour entre­tien.
Dans cette période, évi­tez les bains à votre chien. Utiliser des sham­poings doux afin d’é­vi­ter l’é­ro­sion totale de la couche pro­tec­trice “ail-​ée” du chien). 
Voir aussi nos articles en cli­quant sur “Anti-​puces natu­rels pour chien – Traitement holis­tique effi­cace” et “Anti puces natu­rels à faire vous même – 9 for­mu­la­tions pour la peau du chien

2/ L’ail pour le chien peut être uti­lisé pour le trai­te­ment de pra­ti­que­ment toute forme d’infec­tions internes ou externes, bac­té­riennes, virales, fon­gides, para­sites (tels que Ténia) et pro­to­zoaires (Tels que Gardia).
ATTENTION : si vous uti­li­sez le jus d’ail, il doit être dilué for­te­ment (2 à 3 fois plus de “sup­port” que de jus d’ail)

3/ L’ail pour aider à com­battre le can­cer
L’ail a mon­tré des espoirs dans le cas de can­cers du colon, des pou­mons, de l’es­to­mac et du rec­tum.
Des com­po­sants parmi la cen­taine que l’ail com­prend, ont mon­tré amé­lio­rer le sys­tème immu­ni­taire et une acti­va­tion plus grande des cel­lules natu­rel­le­ment pré­sentes (Cellules NK). Ces cel­lules détruisent les bac­té­ries patho­gènes et les cel­lules can­cé­reuses .
L’Institut National du Cancer Américain (National Cancer Institute) rap­porte des études sur des popu­la­tions, mon­trant la rela­tion entre aug­men­ta­tion de la consom­ma­tion d’ail et la dimi­nu­tion du risque de plu­sieurs types de cancers.

Références

  • Hu Q, Yang Q, Yamato O, Yamasaki M, Maede Y, Yoshihara T. Isolation and iden­ti­fi­ca­tion of orga­no­sul­fur com­pounds oxi­di­zing canine ery­thro­cytes from gar­lic (Allium sati­vum). J Agric Food Chem. 2002 Feb 27;50(5):1059 – 62. 
  • National Cancer Institute (Institut natio­nal du can­cer amé­ri­cain): Garlic and Cancer Prevention – Cliquez ici pour consul­ter cette étude 
  • Hematologic changes asso­cia­ted with the appea­rance of eccen­tro­cytes after intra­gas­tric admi­nis­tra­tion of gar­lic extract to dogs. by Lee KW, Yamato O, Tajima M, Kuraoka M, Omae S, Maede Y. (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11108195)
  • Dogs Naturally Magazine (www.dogsnaturallymagazine.com/)
  • Gregory L. Tlford et Mary L. Wulff – Herbs for pets – Second edi­tion – i5 Publishing. LLC 
  • Randy Kidd – DVM, PhD – Herbal dog care – Storey Publishing 
  • Wikipedia – Ail cultivé – Cliquez ici