Anxiété du chien : elle provient le plus souvent des peurs, d’une éducation inadaptée ou absente, de traumas innés ou vécus, tels que l’abandon, la perte d’un maître. Un simple “calmant” est souvent insuffisant pour faire disparaître l’anxiété qu’éprouve votre chien, parce que l’origine du problème est bien plus profond et ailleurs.
Anxiété du chien : le traitement par l’éducation et le dressage
La seule façon de débarrasser votre chien de ses anxiétés est de lui “apprendre” que ce dont il a peur ou ce qu’il craint est sans fondement. Par exemple, s’il jappe très souvent sans motif apparent (d’après vous), c’est pour une raison qui vous échappe mais qui l’oblige à le faire.
La correction du comportement anxieux de votre chien passe obligatoirement par le “dressage” (ou plutôt l’éducation) pour qu’il “comprenne” et différencie – à sa façon de chien – ce qui est dangereux ou pas pour lui, pour vous et votre famille.
Mais dans notre exemple ci-dessus, s’il “revit” les événements qui lui disent de japper, avec vous pour le calmer et le “protéger”, cela ne sera bientôt plus une obligation pour lui de “s’exprimer” en jappant. Pour cela, il faut que vous compreniez les bases du dressage/éducation avant de vous lancer dans la “formation” de votre compagnon.
Note
L’éducation et le dressage d’un chien doit commencer très jeune. Ce sera plus facile et vous pourrez faire faire à votre chien plus “d’exercices” compliqués.
Mais c’est aussi parfaitement possible avec un chien adulte. Cela prendra plus de temps.
La race du chien est aussi un atout ou un handicap et c’est un des critères (La facilité de dressage et l’importance des “actions” apprises) de classification de “l’intelligence” des différentes races de chiens.
Les bases du dressage que vous devez savoir pour pouvoir éduquer votre chien
Il faut comprendre que votre chien ne “raisonne” pas comme un être humain et restera toujours un animal, héritier de son espèce, même s’il est pour vous un ami.
Vous devez être le “chef” pour supprimer l’anxiété de votre chien
Votre chien est prêt à vous obéir, pour vous faire plaisir, ou pour s’amuser. A la condition nécessaire qu’il vous considère comme le “dominant” de la “meute” qui comprend vous, lui et éventuellement un autre chien si vous en avez, ainsi que les autres membres de votre famille.
En effet les chiens ne vivent jamais seuls, même lorsqu’ils sont sauvages, toujours en meute hiérarchisée avec un “leader”, le chien “alpha”.
Le chien domestiqué d’aujourd’hui a toujours ce besoin, soit d’être le dominé (et de ce fait être protégé) soit d’être le meneur (Et protéger ses compagnons).
Et s’il ne vous considère pas comme le “chef”, il ne sera probablement pas possible de le dresser, il n’en fera qu’à sa tête car il se considéra comme le dominant, qui décide.
Il faudra donc absolument inverser cette hiérarchie pour que vous deveniez le dominant incontesté. Et si votre “position” est “ambiguë” entre qui est dominant et qui est dominé, votre chien ne se sentira ni “protégé” en tant que dominé, ni vraiment “le leader” du groupe. D’où une cause potentielle très probable d’anxiété pour lui et de conflit avec votre chien.
Point important
Votre position dominante envers votre chien n’est jamais gagnée définitivement. Votre chien essayera constamment de prendre ou reprendre cette position pour lui même, s’il ne se sent pas “dominé” et vraiment protégé. C’est dans ses gènes. <br>C’est identique à une meute dans la nature, un chien “secondaire” essayera de prendre la place du chien “Alpha”. Vous devez donc être attentif et “corriger” toute tentative de ce genre. Par exemple, si vous rappelez votre chien et qu’il vous ignore, cela veut dire que c’est lui qui commande.
Combattre l’anxiété : vous devez savoir communiquer avec votre chien
La plupart du temps, votre chien ne comprend pas ce que vous lui demandez de faire. Vous croyez peut être que votre chien comprend vos paroles, les phrases que vous lui adressez. Il n’en est rien. Il ne comprend pas la signification de phrases complètes.
Mais votre chien comprend et sait reconnaître des sons (syllabes), le ton de votre voix (si vous êtes fâché par exemple), le “sens” de vos gestes. Il faut donc vous attacher à mettre en application ces points lorsque vous “parlez” à votre chien pour lui donner des ordres.
Sinon, ce sera une source d’anxiété pour votre compagnon car il sera probablement souvent puni ou récompensé au mauvais moment, du fait de votre incompréhension mutuelle. En bref, il n’y comprendra plus rien à ce que vous voulez de lui et demandez de faire !
Eviter l’anxiété à votre chien : savoir communiquer pour vous comprendre
Beaucoup de propriétaires communiquent mal ou pas du tout avec leur animal, ce qui constitue une source d’anxiété pour le chien, qui est toujours sur ses gardes.
Ils récompensent ou punissent le chien au mauvais moment (vu sous l’angle de la compréhension par le chien) ou d’une manière inadaptée.
Voici comment améliorer votre communication en direction de votre chien afin de le “dresser” et faire son “éducation”.
Note importante
Il est vraiment fondamental pour toute éducation ou tous dressages, que votre chien vous considère comme le “chef de meute”, comme le dominant du “clan”. Le clan comprend chaque membre de votre famille, le ou les autres chiens que vous possédez et bien sûr vous-même. Sans cette autorité, toute éducation est vouée à l’échec. Voir paragraphe suivant.
Le langage de dressage que le chien comprend : syllabes et gestes
Le langage que le chien comprend n’est pas celui des humains lorsqu’ils parlent entre eux, ni non plus le langage infantile que certains maîtres adoptent à l’adresse de leur compagnon. Voici pourquoi.
- Toujours commencer un ordre ou une action par le nom de votre chien suivi de l’ordre. Ex : “Médor” puis “Assis”
- Ne parler que par syllabes ou éventuellement par “2 ou 3 syllabes” car le chien ne comprend pas une phrase complète, seulement les sons des syllabes et l’intonation que vous donnez à vos mots.
Par exemple, si vous lui dites “va chercher”, il comprendra “vachercher” en 1 mot, vu sous l’angle humain. Si vous lui dites “chercher” sans lui avoir appris la signification de “chercher”, il ne comprendra pas ce que vous lui demandez, même s’il connaît déjà ce que signifie pour lui “vachercher”. - Produire toujours le même son pour lui ordonner de faire une même action ou lui donner un ordre spécifique.
Pour lui faire faire telle ou telle chose, ce doit être toujours le même mot. Pourquoi : il y a un concours aux Etats Unis tous les ans dont un des “ateliers” est de faire “travailler” le chien sur ordre. Le chien dit “le plus intelligent du monde” n’est capable de retenir que 135 ordres environ, pas 500 ou 1000. Donc vous ne devez pas “gaspiller” les “mots-ordre” en obligeant votre chien à “mémoriser” 2 mots pour le même ordre ou “action”. Vous éviterez aussi la confusion dans sa tête.
Faites vous une liste des “ordres” que vous voulez faire “passer” à votre chien et choisissez les mots correspondants – que vous devrez systématiquement utiliser dans le futur. Vous pouvez allonger cette liste au fur et à mesure de vos besoins de communiquer et des progrès de l’éducation de votre chien. - Il est plus clair pour le chien d’accompagner votre ordre verbal d’un geste (Pointer le droit, lever le bras, etc.) là encore, toujours le même, pour un ordre donné.
Comment le chien sait s’il a “réussi” ou “échoué” ?
Il faut décomposer l’éducation de votre chien en séquences : un ordre ou une action est une séquence de dressage qu’il devra exécuter.
Mais il faut toujours un “signe” au début d’une séquence pour attirer son attention (Ex : son nom “Médor” suivi du “signe” pour indiquer que la séquence d’éducation commence )(Ex : “Assis” ou autre) et un autre signe différent après la fin d’une “action” pour que le chien comprenne (Ex : “Parfait”). Il doit aussi comprendre s’il a réussi ou s’il s’est trompé – pour la prochaine fois !
- Récompenser la réussite. Lors de la phase d’apprentissage en particulier, toujours récompenser la réussite d’un ordre par une friandise (Mais pas un bonbon sucré !), telle qu’un petit morceau de fromage ou de viande séchée.
Même sans friandise ou plus tard après la “formation”, faire toujours un geste pour montrer à votre chien que vous vous êtes compris, que vous appréciez ce qu’il a bien fait, en le caressant, lui grattant le cou, etc…
S’il a échoué, jamais de friandise car le signal qu’il “recevra” alors sera totalement “brouillé” : comment pourrait-il comprendre que “se tromper” égal aussi une friandise et de ce fait comment pourrait-il distinguer un échec d’une réussite s’ils sont tous deux également récompensés ? - La récompense de la réussite doit être immédiate. Lorsqu’il a bien “travaillé” en réponse à votre ordre, la récompense doit être immédiatement donnée à votre chien, dans la seconde après la fin de “l’exercice”.
Le chien n’a pas notre type de mémoire pour rapprocher la friandise de “sa” réussite, si les deux sont distantes de quelques secondes (Surtout en phase d’apprentissage). - L’échec doit être réprimandé. De même si vous devez le réprimander, ce doit être aussi immédiatement, même si possible au début de l’action “fausse” qu’il a commencé, sans attendre sa fin, pour que ce soit plus clair pour le chien : il comprendra progressivement où il s’est trompé dans le déroulement de l’exercice.
Le chien n’a pas de “mémoire” au sens où nous l’entendons, il ne peut faire le rapprochement entre ce qu’il a bien fait ou mal fait dans une même “action” que s’il n’y a un “marqueur” et pas de temps entre l’erreur au cours de l’exercice et la réprimande. - La répétition pour la mémorisation. Lors de la période d’apprentissage, un exercice réussi doit être refait 4 ou 5 fois de suite, et doit chaque fois être récompensé par une friandise. Cela “marque” la mémoire du chien.
A l’inverse, pour un exercice non réussi, pas de friandise et indiquez par un geste, un mot, un ton particulier qu’il s’est trompé – sans le frapper – mais utilisez toujours les mêmes signes, mot et ton pour lui faire passer le message “d’erreur”.
De plus, si au bout de 2 fois, il n’y a pas un commencement d’exécution correct de l’ordre, n’insistez pas, reportez ce même exercice pour un autre jour. - Début et fin d’exercice (de séquence d’entraînement) doivent pouvoir être facilement repérés par votre chien.
Commencez tout exercice – ou tout ordre – par son nom pour qu’il soit attentif à vos ordres à venir.
Ensuite une “attitude” (toujours la même) que le chien doit prendre : très souvent, les dresseurs demandent à leur chien de s’asseoir à leur pied (Ordre “Assis”), même si cela n’a aucune utilité réelle pour l’exercice. Mais c’est pour signifier au chien qu’il n’est plus libre de faire ce qu’il veut, car l’exercice va commencer.
Ensuite vient l’exercice réel. A la fin, le chien doit à nouveau adopter une nouvelle attitude, par exemple, rester sur ses pattes près de son maître (“Au pied”).
Ensuite et seulement ensuite, le chien est libre d’agir à sa guise, hors commandement.
Si vous enchaînez plusieurs exercices, exigez de votre chien qu’il exécute les “attitudes” définies de début et de fin et ceci au début et à la fin de chaque séquence.
- Ce que vous dit votre chien. Il faut aussi que vous appreniez à comprendre ce que votre chien vous “dit”. S’il jappe une fois, deux fois, s’il saute contre vous, s’il fait semblant de s’en aller puis revient … tout cela est son “langage”, il vous dit quelque chose que vous devez comprendre et si possible lui “répondre” en le flattant de la main ou autre geste “apaisant”, de “connivence”.
Chaque chien a sa “personnalité”, il faut donc apprendre par vous-même le langage de votre chien.
Chien anxieux : comment le “reprendre en main” et rétablir votre autorité
Il convient de rappeler aux maîtres qu’être dominant ne signifie pas être tyrannique ou cruel, au contraire, mais plutôt être efficacement protecteur.
Les maîtres doivent juste “reprendre le contrôle de la vie à la maison” en faisant respecter à leur compagnon les règles de vie “des humains” que le maître a décidé.
Chez les loups, cousin des chiens, il y a toujours un couple dominant qui a un rôle apaisant pour les individus de la meute. A la disparition subite des loups dominants (tués par un chasseur par exemple), la meute s’éparpille et disparaît. D’où l’importance du “dominant”.
Par ailleurs, les chiens n’aiment pas l’imprévu et ils adorent être guidés, avoir des règles. Cela signifie pour eux qu’ils se sentent protégés par le leader de leur groupe, c’est-à-dire vous si vous êtes vraiment le dominant.
De plus, votre chien doit avoir conscience qu’il obtient la plupart de ce qu’il aime dans sa vie de tous les jours à condition qu’il vous obéisse d’abord. Ce qui veut dire qu’il doit être attentif à ce que vous dites ou faites d’une part et qu’il doit d’abord vous regarder (“demander la permission”) pour tout ce qu’il veut faire.
Pour renforcer son attention à votre égard, mettez dès le début de son éducation, dans votre vocabulaire commun, un ordre tel que “Attention”. Il doit alors vous regarder, dans l’attente de l’ordre qui doit suivre (Par exemple : “Au pied”
Rétablir la hiérarchie maître – chien : la vie de tous les jours
Pour prendre, reprendre ou garder la maîtrise de votre (ou vos) chien(s), il faut au moins s’en tenir aux règles suivantes :
- Le repas du chien : il doit être distribué toujours après le repas des maîtres, dans un endroit plutôt isolé. C’est comme cela que ça se passe dans une meute : le dominant mange en premier et choisit ses morceaux. Le chien doit manger seul. Il ne doit pas recevoir de nourriture quand il en demande en cours de journée et encore moins pendant le repas de ses maîtres.
- Votre chien ne doit pas se “jeter” sur le repas que vous venez de lui servir. Habituez-le systématiquement à s’asseoir d’abord (Ordre “Assis”) devant sa gamelle que vous venez de lui apporter et c’est vous qui l’autorisez à manger par un “ordre” tel que “Mange”. C’est un rituel important car l’ordre dans lequel les chiens en groupe mangent est le “symbole” de la hiérarchie entre dominant et dominé. Ce dernier est “autorisé” à participer au festin seulement à la place qui est la sienne.
- Passage des portes : ce qui suit peut vous paraître anodin, mais pourtant c’est ce qu’il faut faire pour établir ou renforcer votre autorité. Vous devez passez les portes en premier, pas votre chien (Hiérarchie). Tirez sur sa laisse ou bloquez-le pour qu’il passe après vous. Récompensez le (caresse) s’il attend que vous passiez d’abord.
- Donner les ordres. Vous devez être debout, ou au moins au dessus de votre chien pour le dominer physiquement. En cas de réprimande, ou lorsque vous lui donnez un ordre, c’est lui qui doit baisser les yeux et surtout ne pas répondre en jappant.
- Le coin de votre chien. Le couchage du chien est placé dans un endroit “isolé” qui est le sien, c’est-à-dire loin du passage et surtout pas en hauteur pour éviter la “dominance” que cela implique.
- Les maîtres décident des “contacts” avec leurs chiens. Ce sont les maîtres qui doivent être à l’initiative des contacts (câlins, jeux) et l’espace dont dispose votre chien (Place dans le séjour, si le chien est autorisé à l’intérieur). Quand c’est le chien qui sollicite (ex : caresses), ils ne doivent pas “lui obéir”, répondre à cette demande. Le maître ne doit pas obéir aux “décisions” de son chien et doit le “punir” en rétablissant la hiérarchie.
Soigner l’anxiété : programmer une éducation “progressive” de votre chien
Il faut apprendre à votre chien à bien se comporter dans la société des humains où il vit. Faut-il encore savoir quoi lui enseigner et comment le lui enseigner.
Note
Pour vous persuader que vous pouvez éduquer votre chien, regardez cette courte vidéo de Nicolas Grevendinger – 30 millions d’Amis – “Apprendre en s’amusant” – l’Education du chien est un jeu d’enfant, au propre comme au figuré.
- D’abord apprendre à votre chien à obéir. Commencez par des ordres simples, que vous aurez à utiliser constamment, tels que “Assis”, “Couché”, “Au pied”, etc., en le forçant physiquement mais gentiment à prendre la position demandée, pour qu’il comprenne de quoi il s’agit.
Et bien sûr, toujours avoir dans votre poche des friandises lorsque vous faite du “dressage” pour récompenser votre chien dans la seconde qui suit la fin d’exercice réussi.
Ne pas oublier de commencer l’éducation de votre chien en lui faisant mémoriser les ordres de base qui se répéteront à longueur de journée, toute sa vie : “Stop”, “Non”, “ici”, “Au pied” et bien sûr “Oui”, “c’est bien”, qui sont utilisés constamment, en les liant à des gestes bien spécifiques que vous décidez, toujours les mêmes. - Augmentez ensuite le “vocabulaire commun” avec votre chien, par vos propres mots et les gestes correspondants, chacun lié à un ordre précis.
Mais vous devez vous-même aussi retenir chacun d’eux et l’ordre qui lui correspond, pour qu’il n’y ait pas confusion dans la “mémoire” de votre chien (Liste à faire sur papier si nécessaire et à apprendre, que vous compléterez au fur et à mesure de la “progression” de votre compagnon). - A toute désobéissance aux ordres ou échec d’un exercice, il n’y aura surtout jamais de friandise mais toujours une “punition” qui le plus souvent est verbale (Ton, paroles, ou un léger coup avec la laisse).
Différenciez la punition “erreur” (Ex : utiliser le mot “Faux”) de la punition “désobéissance” (Ex : mot “Vilain”).
N’oubliez pas que cette sanction doit “tomber” immédiatement au début de “l’erreur”, sans attendre la fin de “l’exercice”. Si sanctionné en fin d’exercice, votre chien ne comprendra pas où est son erreur. - Votre attitude envers votre chien est très importante : c’est vous qui décidez, qui le “cadrez” car un chien anxieux ou non, a besoin d’un cadre de vie très stricte et clairement défini.
Même si le chien n’a pas vraiment la notion du temps, il doit pouvoir “savoir” ce qu’il va lui arriver dans la journée. Soyez sûr de vous par des ordres “francs” et clairs, ainsi qu’un planning assez répétitif.
Ne laissez pas votre chien prendre des initiatives, que ce soit concernant les contacts ou l’espace qui lui est attribué (Par exemple hors du sofa). Décidez de tout pour votre chien afin qu’il puisse se fier à vous et ne plus avoir de “pression” sur les épaules ou de ressentir de l’anxiété. C’est aussi la bonne façon qu’il vous reconnaisse comme le “dominant”.
Inutile de dire que laisser son chien se coucher dans ou sur son lit (ou sur son sofa) n’est vraiment, vraiment pas recommandé pour améliorer votre autorité, indépendamment des problèmes d’hygiène que cette pratique entraîne.
Le problème si vous avez plusieurs chiens : les anxiétés croisées
Il est d’autant plus important d’être le “leader” si vous avez 2 ou 3 chiens dans la maison. Sinon, l’un d’entre eux automatiquement deviendra le dominant et vous serez considéré comme l’un des dominés par les autres chiens.
“Cette meute” en réduction dictera ce qu’il faut faire ou ne pas faire dans votre maison et pour toute la famille, mais ce sera à la manière “vie à la chien” et non pas “comme les humains”.
De plus cela engendrera des bagarres et une agressivité entre les chiens en compétition, car un jour l’un d’entre eux voudra remplacer le dominant. D’où des périodes d’anxiété à répétition pour vos animaux.
Aussi, inutile de décrire une promenade avec 2 ou 3 chiens dont vous êtes aussi l’un des dominés ! A noter que l’attaque d’autres promeneurs (ou autres chiens) est rarement faite par un chien seul avec son maître mais par des chiens promenés ensembles, qui s’excitent mutuellement pour dominer et lorsque l’autorité du maître est absente.
Mais la reprise de votre autorité passe aussi par la “communication” avec votre chien : il doit comprendre vos ordres mais vous devez aussi comprendre ce qu’il vous dit en retour (Voir ci-dessus)
Conclusions : anxiété et éducation du chien
Avec ces quelques principes de base, vous êtes assez armé pour combattre la plupart des réactions inadaptées que peut avoir votre chien sous l’action de son anxiété.
Ce sera aussi pour vous, son éducateur, des instants gratifiants que vous passerez avec votre chien.
Mais soyez patient : un dressage prend du temps, car le même geste, la même parole doit être répétée des dizaines de fois, puis ensuite dans le temps pour que votre chien le garde en “mémoire”.
Utilisez vos promenades pour “exercer” votre chien, promenades qui deviendront des séances utiles et récréatives pour vous et votre chien.
Voir et revoir la vidéo “Apprendre en s’amusant”. Vous pouvez y arriver vous aussi.
Comme vous avez pu le constater, les animaux utilisés dans les films sont dressés pratiquement à la demande, en fonction des scènes du film où ils “joueront”. Leurs soigneurs comprennent le langage de leurs protégés et inversement. Mais cela ne suffit pas : c’est par la répétition (Quelquefois des centaines de fois) et la récompense que l’animal est finalement capable de reproduire la scène désirée, devant la caméra, au moment qu’il faut.
Conseils vétérinaires et réglementation
Les valeurs et conseils que vous pourrez trouver sur ce site sont purement informatifs de leur existence dans la littérature spécialisée. En aucun cas, les informations données sur notre site ne constituent une prescription de traitement ou une allégation. Ils ne peuvent pas se substituer à l’avis de votre vétérinaire ou du thérapeute de votre chien. Seul votre vétérinaire peut poser un diagnostic précis et recommander l’utilisation d’un produit. Si tel n’est pas le cas, nous ne saurions être tenus pour responsables d’une prise inadaptée des produits présentés ou cités.