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Champignons pour chien : comment connaitre les bénéfiques, poisons et médicinaux

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Champignons pour chiens : aucun autre ali­ment n’est plus béné­fique pour votre chien que les cham­pi­gnons. Mais dans cer­tains cas, aucun autre ali­ment n’est aussi toxique. La réponse à la ques­tion “les chiens peuvent-​ils man­ger des cham­pi­gnons ?” est donc oui, ils le peuvent (et ils le doivent pour leur santé), mais pas tous les champignons. 

Vous trou­ve­rez ci-​dessous tout ce qui concerne votre chien et les cham­pi­gnons : la liste com­plète des cham­pi­gnons béné­fiques qui ont des pro­prié­tés médi­ci­nales et immuno-​modulatrices, la liste des cham­pi­gnons véné­neux et com­ment les recon­naître, les signes d’empoisonnement et ce qu’il faut faire. Nous vous don­ne­rons éga­le­ment les dosages à donner.

Comment savoir si un champignon est poison ?

Il existe plus de 14 000 espèces de cham­pi­gnons, dont beau­coup sont comes­tibles. D’autres cham­pi­gnons peuvent être toxiques ou hal­lu­ci­no­gènes. Alors, avec autant de types de cham­pi­gnons, com­ment savoir si un cham­pi­gnon est toxique avant qu’il ne nuise à votre chien ?

Tout d’a­bord, il est bon d’a­voir sur soi une fiche d’i­den­ti­fi­ca­tion des cham­pi­gnons. Ainsi, si Fido décide de buti­ner des cham­pi­gnons, vous pour­rez rapi­de­ment iden­ti­fier l’es­pèce. Les cham­pi­gnons véné­neux ont ten­dance à par­ta­ger des carac­té­ris­tiques simi­laires, donc même si vous ne par­ve­nez pas à iden­ti­fier la bonne espèce, vous aurez tout de même une bonne idée si le cham­pi­gnon est comes­tible ou non.

Si vous ne recon­nais­sez pas le cham­pi­gnon, examinez-​le à la recherche de ces signes cou­rants de cham­pi­gnons vénéneux :

  • Des lamelles blanches (la par­tie infé­rieure du cha­peau du champignon).
  • De cou­leur rouge
  • Un anneau autour du pied
  • Présence d’une vulve (ren­fle­ment à la base du pied).

Si le cham­pi­gnon pré­sente l’une de ces carac­té­ris­tiques, consi­dé­rez le comme toxi­queet emme­nez votre chien chez le vété­ri­naire, s’il en a mangé.

Quels sont les champignons toxiques pour votre chien ?

Les cham­pi­gnons que votre chien ne peut pas man­ger sont :

  • Amanita phal­loides (Capuchon de la mort)
  • Galerina mar­gi­nata (Galerina d’automne)
  • Amanita gem­mata (ama­nite tueuse)
  • Amanita mus­ca­ria (Amanite tue-mouches)
  • Gyromitra spe­cies (Fausse morille)
  • Helvella Lacunosa (Selle d’elfe)
  • Clitocybe deal­bata (Entonnoir d’ivoire)
  • Espèces d’Inocybe

Il peut être dif­fi­cile d’i­den­ti­fier les cham­pi­gnons toxiques. Même les experts ont quel­que­fois des dif­fi­cul­tés avec cer­taines espèces. Donc, si votre chien aime gri­gno­ter pen­dant les pro­me­nades, veillez à ce qu’il ne se serve pas de champignons !

Par mesure de sécu­rité, sup­po­sez que tous les cham­pi­gnons pré­sents dans la nature ou sur votre pelouse sont toxiques, à moins que vous ne soyez un “pro­fes­sion­nel” de la cueillette. La mort est une pos­si­bi­lité réelle pour les chiens qui mangent les mau­vais champignons.

Que se passe-​t-​il si votre chien mange un cham­pi­gnon véné­neux ?
Les symp­tômes de l’empoisonnement aux cham­pi­gnons dépendent de l’es­pèce de cham­pi­gnon et de la quan­tité consom­mée par votre chien. Votre chien peut souf­frir de légers troubles diges­tifs… ou deve­nir très malade et votre vété­ri­naire peut ne pas être en mesure de le sau­ver. Mais plus vite vous l’emmènerez chez le vété­ri­naire, meilleur sera le résul­tat. Ne tar­dez pas… Les symp­tômes de l’in­toxi­ca­tion par les cham­pi­gnons peuvent appa­raître au bout de 12 heures, et il peut alors être trop tard.

Champignons pour chien : les signes les plus courants de la toxicité :

  • Vomissements
  • Diarrhée
  • Bave,
  • Larmoiement
  • Faiblesse
  • Ataxie (marche comme s’il était ivre)
  • Léthargie
  • Jaunisse (jau­nis­se­ment de la peau ou des yeux)
  • Douleurs abdo­mi­nales

Si votre chien a mangé un cham­pi­gnon, et sur­tout s’il pré­sente l’un de ces signes, emmenez-​le avec le cham­pi­gnon chez le vété­ri­naire (une photo du cham­pi­gnon suf­fit). Votre vété­ri­naire effec­tuera des ana­lyses de sang et d’u­rine pour s’as­su­rer que les toxines des cham­pi­gnons nuisent le moins pos­sible aux organes de votre chien. Le vété­ri­naire peut pro­vo­quer des vomis­se­ments ou don­ner à votre chien du char­bon actif pour empê­cher les toxines de quit­ter le tube diges­tif de votre chien et de se dépla­cer vers ses organes.

Les organes les plus sus­cep­tibles d’être affec­tés par la toxi­cité des cham­pi­gnons sont les suivants …

  • L’appareil diges­tif.
    Votre chien peut déve­lop­per des symp­tômes diges­tifs légers comme des vomis­se­ments et de la diarrhée.
  • Le sys­tème ner­veux.
    Si le cham­pi­gnon est toxique pour le sys­tème ner­veux, vous pou­vez obser­ver des signes d’hal­lu­ci­na­tion. Il peut s’a­gir d’une fai­blesse, de trem­ble­ments, de tré­bu­che­ments et d’un manque de coor­di­na­tion, d’agitation.Et même de crises d’épilepsie.
  • Le foie et les reins.
    Certains cham­pi­gnons affectent le foie de votre chien. Certaines espèces peuvent même pro­vo­quer une insuf­fi­sance hépa­tique. Ces symp­tômes mettent plus de temps à appa­raître, mais vous consta­te­rez une fai­blesse, une léthar­gie et une jau­nisse. Votre chien doit être traité rapi­de­ment pour évi­ter des dom­mages irré­ver­sibles au foie. Les toxines conte­nues dans cer­tains cham­pi­gnons peuvent éga­le­ment endom­ma­ger les reins. Il peut s’é­cou­ler des heures ou des jours avant que vous ne remar­quiez les symp­tômes et, à ce moment-​là, les dom­mages peuvent éga­le­ment être irréversibles.

Une visite d’ur­gence chez le vété­ri­naire peut sem­bler effrayante et coû­teuse. Mais si elle n’est pas trai­tée, l’in­toxi­ca­tion par les cham­pi­gnons peut entraî­ner une défaillance des organes, des convul­sions et la mort. Un seul cham­pi­gnon de la mau­vaise espèce peut tuer un chien de taille moyenne, alors mieux vaut pré­ve­nir que guérir.

Champignons pour chien qui peuvent être mangés

Si cer­taines espèces de cham­pi­gnons sont toxiques pour les chiens, beau­coup peuvent être consom­mées sans pro­blème. En fait, les cham­pi­gnons sont l’un des ali­ments les plus puis­sants en matière de modu­la­tion immu­ni­taire que vous puis­siez don­ner à votre chien. Outre ces varié­tés médi­ci­nales, cer­tains cham­pi­gnons sont éga­le­ment très nutri­tifs. Voyons donc quels sont les cham­pi­gnons nutri­tifs et béné­fiques pour la santé que vous pou­vez don­ner à votre chien.

Champignons pour chien achetés en magasin

Les cham­pi­gnons que vous ache­tez en maga­sin sont par­fai­te­ment sûrs pour votre chien comme pour vous. Et ils sont nutri­tifs ! Les cham­pi­gnons sont riches en :

  • Minéraux (dont le sélé­nium, le zinc et le potassium)
  • Vitamines (com­plexe B, acide folique et pro-​vitamine D)
  • Graisses saines, pro­téines et enzymes digestives
  • Terpènes, alca­loïdes, poly­phé­nols et polysaccharides.
  • Antioxydants qui pré­viennent et réparent les dom­mages cau­sés par les radi­caux libres
  • Prébiotiques pour favo­ri­ser la santé intestinale.

Il est tou­te­fois impor­tant de noter que les chiens ne doivent pas man­ger leurs cham­pi­gnons crus. Les cham­pi­gnons contiennent une paroi dure et chi­ti­neuse qui retient les nutri­ments. La cuis­son brise cette paroi, ren­dant les nutri­ments des cham­pi­gnons dis­po­nibles pour votre chien. La cuis­son per­met éga­le­ment d’i­nac­ti­ver le mono­mé­thyl hydra­zine, une sub­stance qui peut être toxique dans les cham­pi­gnons crus.

Les cham­pi­gnons ache­tés en maga­sin, comme les cham­pi­gnons de Paris et les por­to­bel­los, sont nutri­tifs pour votre chien. Mais de nom­breuses autres varié­tés de cham­pi­gnons contiennent des poly­sac­cha­rides et des tri­ter­pé­noïdes spé­ciaux qui peuvent modu­ler le sys­tème immu­ni­taire de votre chien. Ils ont fait l’ob­jet de recherches appro­fon­dies sur le rôle qu’ils peuvent jouer dans la pré­ven­tion et le trai­te­ment des aller­gies, du can­cer et des mala­dies auto-​immunes. Ces espèces de cham­pi­gnons sont appe­lées cham­pi­gnons médicinaux.

Champignons pour chien médicinaux

Les cham­pi­gnons sont uti­li­sés pour trai­ter les mala­dies depuis des mil­liers d’an­nées. Mais récem­ment, les scien­ti­fiques ont iden­ti­fié un poly­sac­cha­ride clé dans les cham­pi­gnons qui s’a­vère très pro­met­teur dans le trai­te­ment du can­cer et d’autres mala­dies immu­ni­taires. Il s’a­git du bêta 1,3 D‑glucan. Les bêta-​glucanes du cham­pi­gnon queue de dinde ont même été trans­for­més en trai­te­ments anti­can­cé­reux en Chine et au Japon.

Les bêta-​glucanes sont pro­té­gés par l’é­paisse paroi de chi­tine du cham­pi­gnon. Pour que votre chien béné­fi­cie de leurs bien­faits sur le plan immu­ni­taire, ils doivent donc être dou­ble­ment extraits. Cela signi­fie que les cham­pi­gnons sont trem­pés dans de l’al­cool puis dans de l’eau chaude. Il ne res­tera qu’une très faible quan­tité d’al­cool dans le cham­pi­gnon obtenu. Ce pro­cédé per­met à votre chien de béné­fi­cier des impor­tants bêta-​glucanes et autres prin­cipes actifs médi­ci­naux. Assurez-​vous donc d’ap­prendre à faire la double extrac­tion de vos propres cham­pi­gnons ou ache­tez une poudre de cham­pi­gnons pré-​fabriquée qui a déjà fait l’ob­jet de cette double extraction.

Il existe quelques cham­pi­gnons médi­ci­naux pour chiens que vous aime­riez consi­dé­rer pour votre chien. Il s’a­git des cham­pi­gnons qui font l’ob­jet des recherches les plus passionnantes :

Queue de dinde (Trametes versicolor)

Les cham­pi­gnons queue de dinde pré­sentent des anneaux colo­rés qui res­semblent à la queue d’une dinde. Il s’a­git d’un cham­pi­gnon impor­tant dans la lutte contre le can­cer qui contient des bêta-​glucanes uniques appe­lés polysaccharide‑K (PSK) et poly­sac­cha­ro­pep­tide (PSP). Ces com­po­sés sont les ingré­dients actifs du Krestin, un médi­ca­ment anti­can­cé­reux au Japon.

Le cham­pi­gnon queue de dinde fait l’ob­jet de recherches appro­fon­dies pour ses bien­faits anti­can­cé­reux et de modu­la­tion immunitaire :

  • Une étude de 2011 a rap­porté que la queue de dinde rédui­sait la taille des tumeurs chez les patientes atteintes d’un can­cer du sein.
  • Une étude de 2012 a mon­tré une aug­men­ta­tion du temps de sur­vie des patients atteints de can­cer du sein, de l’es­to­mac et du col de l’utérus.
  • Une étude de 2017 a révélé que la queue de dinde était presque aussi effi­cace que la chi­mio (et sans les effets secondaires).
  • Une étude de 2012 a mon­tré que les cham­pi­gnons de la queue de dinde tri­plaient l’es­pé­rance de vie des chiens atteints d’hé­man­gio­sar­come, un can­cer vas­cu­laire agressif.
  • Le cham­pi­gnon de la queue de dinde est éga­le­ment une res­source nutri­tion­nelle. Il est riche en pré­bio­tiques et peut amé­lio­rer direc­te­ment la santé intes­ti­nale. Il est éga­le­ment riche en phy­to­nu­tri­ments et en anti­oxy­dants, qui peuvent aider à répa­rer les dom­mages cau­sés par les radi­caux libres qui entraînent le vieillis­se­ment et le déclin des fonc­tions organiques.

Principales uti­li­sa­tions de la queue de dinde

  • Prévenir le can­cer et réduire les effets du trai­te­ment du cancer
  • Améliorer la fonc­tion hépatique
  • Prévenir et com­battre les mala­dies chroniques
  • Réduire l’in­flam­ma­tion de l’ap­pa­reil uri­naire et du sys­tème digestif
  • Améliorer la santé intestinale
  • Traiter les troubles pulmonaires

Crinière de lion (Hericium erinaceus)

Les cham­pi­gnons Hericium eri­na­ceus, com­mu­né­ment connu sous le nom de Crinière du Lion, est un choix de cham­pi­gnon comes­tible qui a une appa­rence dis­tinc­tive : sa res­sem­blance avec la cri­nière d’un lion. Ils ont le goût du homard et pré­sentent de nom­breux avan­tages, notam­ment pour les chiens âgés. Les cham­pi­gnons à cri­nière de lion sont riches en :

  • Antioxydants. Les cham­pi­gnons à cri­nière de lion contiennent des anti­oxy­dants qui com­battent les radi­caux libres Cela per­met de pré­ve­nir plu­sieurs mala­dies … dont le can­cer, les mala­dies car­diaques et le vieillis­se­ment prématuré.
  • Dilinoléoyl-​phosphatidyléthanolamine Ce phos­pho­li­pide pro­tège contre la mort cel­lu­laire des neu­rones cau­sée par le stress oxy­da­tif. On parle de stress oxy­da­tif lors­qu’il y a un excès de radi­caux libres.
  • Bêta-​glucanes Les poly­sac­cha­rides pré­sents dans la cri­nière de lion peuvent ren­for­cer le sys­tème immu­ni­taire. Ils le font en aug­men­tant l’im­mu­nité à média­tion cel­lu­laire et humo­rale. Comme d’autres cham­pi­gnons, ils ont éga­le­ment des pro­prié­tés anticancéreuses.
  • Érinacines et héricénonesLes éri­na­cines et les héri­cé­nones sont extraites de la cri­nière de lion. Elles tra­versent la bar­rière hémato-​encéphalique pour sti­mu­ler le fac­teur de crois­sance des nerfs (NFG). Le NFG aide à main­te­nir les neu­rones du cer­veau en vie. La recherche éta­blit un lien entre de faibles niveaux de NFG et la mala­die d’Alzheimer, la démence et d’autres mala­dies simi­laires. Les héri­cé­nones peuvent éga­le­ment acti­ver la mort des cel­lules can­cé­reuses et pré­ve­nir les méta­stases. Elles ralen­tissent et inversent éga­le­ment les can­cers du pou­mon, de l’es­to­mac, du foie et du côlon, ainsi que la leucémie.

Principales uti­li­sa­tions de la cri­nière de lion

  • Améliorer les fonc­tions cérébrales
  • Aide à gérer la myé­lo­pa­thie dégénérative
  • Prévenir et com­battre le cancer
  • Renforcer le sys­tème immunitaire
  • Gérer les ulcères, les mala­dies inflam­ma­toires de l’in­tes­tin, les gas­trites et autres pro­blèmes digestifs.
  • Améliorer la santé cardiaque
  • Gestion du poids
  • Prévenir la coa­gu­la­tion du sang
  • Combattre les infec­tions bac­té­riennes comme le SARM (Staphylococcus aureus résis­tant à la méthi­cil­line) et H. pylori.

Cordyceps (Cordyceps militaris)

À l’é­tat sau­vage, ces cham­pi­gnons poussent sur des che­nilles. Mais on peut aussi les culti­ver. Les cor­dy­ceps culti­vés sont moins chers … mais aussi moins puis­sants. Les cor­dy­ceps offrent de nom­breux avantages.

Bêta-​glucanes
Les cor­dy­ceps sont rem­plis de poly­sac­cha­rides. Cela en fait un bon choix pour sou­te­nir le sys­tème immu­ni­taire. Ils sti­mulent éga­le­ment la libé­ra­tion de molé­cules de signa­li­sa­tion cel­lu­laire appe­lées cyto­kines. Cela aide à com­battre les cel­lules tumorales.

Cordycépine
La cor­dy­cé­pine est anti­tu­mo­rale, anti­bac­té­rienne, anti­vi­rale et inces­ti­cide. Elle aide à com­battre les tumeurs, les bac­té­ries et les parasites.

Ergostérol
Comme les cham­pi­gnons à queue de dinde, les cor­dy­ceps contiennent de l’er­go­sté­rol. L’ergostérol est un alcool sté­roïde qui est un anti­can­cé­reux et un antioxydant.

Principales uti­li­sa­tions du cordyceps

  • Ralentir le vieillissement
  • Prévenir et com­battre le can­cer, y com­pris le can­cer du poumon
  • Aider à gérer le diabète
  • Réduire l’in­flam­ma­tion de la peau
  • Améliorer les performances
  • Traiter les fuites intestinales
  • Aide à la ges­tion des troubles chro­niques du foie
  • Traiter l’in­suf­fi­sance rénale
  • Gérer les aryth­mies cardiaques
  • Aide à la lutte contre l’asthme
  • Soutenir les troubles gériatriques
  • Traiter l’hy­per­cho­les­té­ro­lé­mie

Le Maïtake (Grifola frondosa)

Le Maïtake est éga­le­ment connu sous le nom de cham­pi­gnon dan­sant parce que les gens dan­saient avec exci­ta­tion lors­qu’ils trou­vaient ce puis­sant cham­pi­gnon gué­ris­seur dans la nature !

Le mai­take est l’un des cham­pi­gnons les plus effi­caces pour ralen­tir la crois­sance du can­cer. Ses pro­prié­tés anti­can­cé­reuses pro­viennent d’une sub­stance appe­lée frac­tion D qui est une com­bi­nai­son de bêta-​glucanes et de pro­téines. La frac­tion D a des pro­prié­tés anti­can­cé­reuses qui peuvent arrê­ter la crois­sance des tumeurs et aug­men­ter les cel­lules qui com­battent le can­cer. Elle est éga­le­ment effi­cace pour com­battre les lym­phomes, les can­cers du sein et du tissu conjonctif.

Principales uti­li­sa­tions du Maïtake

  • Réduit les niveaux de glu­cose pour aider à gérer le diabète
  • Remédier à la toux du che­nil et à la grippe canine
  • Prévenir le can­cer et four­nir un sou­tien pen­dant le trai­te­ment du cancer
  • Soutenir le foie
  • Remplacer la chi­mio­thé­ra­pie pour le can­cer du sein

Chaga (Inonotus obliquus)

Le chaga est éga­le­ment connu sous le nom de cham­pi­gnon laid. On le trouve sur les bou­leaux dans les cli­mats froids. Les gué­ris­seurs uti­lisent le chaga depuis le 16e siècle. Voici pour­quoi votre chien devrait man­ger des cham­pi­gnons chaga :

Bêta-​glucanes
Ces poly­sac­cha­rides pré­sents dans le chaga peuvent amé­lio­rer la santé du cœur, des intes­tins et du foie. Ils amé­liorent les niveaux d’éner­gie et ont des pro­prié­tés anticancéreuses.

Vitamines et miné­raux
Les cham­pi­gnons chaga sont riches en vita­mines et miné­raux qui favo­risent la santé de votre chien. Ils ren­forcent le sys­tème immu­ni­taire et aident à main­te­nir les organes en bonne santé. Ils aident donc votre chien à com­battre les virus, les infec­tions et les toxines.

Polyphénols
Les poly­phé­nols sont des com­po­sés végé­taux qui regorgent d’an­ti­oxy­dants. Cela signi­fie qu’ils peuvent éli­mi­ner les radi­caux libres à l’o­ri­gine du can­cer et du vieillis­se­ment prématuré.

Triterpénoïdes
Les tri­ter­pé­noïdes, pré­sents dans de nom­breuses plantes comes­tibles, ont des pro­prié­tés anti­can­cé­reuses. Ils peuvent stop­per la crois­sance cel­lu­laire dans la leu­cé­mie, le car­ci­nome Walker 256 et le can­cer du sein.

Des recherches sur l’ex­trait de cham­pi­gnon chaga ont mon­tré qu’il pou­vait être effi­cace contre le méla­nome, le foie et les can­cers du côlon.

Principales uti­li­sa­tions du chaga

  • Combattre et pré­ve­nir le cancer
  • Combattre les radi­caux libres pour pré­ve­nir le vieillissement
  • Réduire les inflammations
  • Combattre les virus
  • Renforcer le sys­tème immu­ni­taire pour gérer les aller­gies et les mala­dies auto-​immunes comme l’arthrite.
  • Réduire la toxi­cité des trai­te­ments tra­di­tion­nels contre le cancer
  • Améliorer la santé intestinale
  • Réguler le taux de sucre dans le sang
  • Diminuer le cholestérol

Phellinus

Le Phellinus est un cham­pi­gnon aux nom­breuses pro­prié­tés médi­ci­nales. Il est anti-​inflammatoire, anti­bac­té­rien, anti­can­cé­reux et il ren­force le sys­tème immunitaire.

Les cham­pi­gnons Phellinus sont par­ti­cu­liè­re­ment effi­caces contre les bac­té­ries Staphylococcus aureus résis­tantes à la méthi­cil­line (SARM).

Voici d’autres avan­tages du phellinus :

Bêta-​glucanes
Les bêta-​glucanes du phel­li­nus aug­mentent l’ac­ti­vité immu­ni­taire des macro­phages et des cel­lules B. Ils peuvent aider à détruire les cel­lules can­cé­reuses. Et ils peuvent aider à détruire les cel­lules cancéreuses.

Protéoglycanes (PG)
Les PG sont des molé­cules de pro­téines pré­sentes dans les espaces entre les cel­lules de votre chien. Elles aident à pro­té­ger les cel­lules de l’or­ga­nisme de votre chien.

La tein­ture alcoo­lique de phel­li­nus contient des PG. Elle est uti­li­sée comme anti-​inflammatoire pour soi­gner les mala­dies arti­cu­laires. Une étude a mon­tré qu’elle pou­vait même rem­pla­cer les anti-​inflammatoires non sté­roï­diens (AINS).

Principales uti­li­sa­tions du phellinus

  • Prévenir et com­battre le cancer
  • Remplacer les antibiotiques
  • Réduire l’in­flam­ma­tion
  • Favoriser la santé des articulations

Reishi (Ganoderma lucidum)

Le cham­pi­gnon Reishi est connu comme le cham­pi­gnon de l’im­mor­ta­lité. Une fois que vous aurez lu la suite, vous com­pren­drez pourquoi.

Triterpénoïdes
Comme le chaga, le rei­shi contient des tri­ter­pé­noïdes qui peuvent aider à arrê­ter la crois­sance des cel­lules can­cé­reuses. Cela a beau­coup à voir avec leur acti­vité cyto­toxique et chimiopréventive.

Acide gano­dé­rique
Ce tri­ter­pène ralen­tit la libé­ra­tion d’his­ta­mines. Il est utile en cas d’al­ler­gies car il aide à stop­per les démangeaisons.

Polysaccharides
Le rei­shi contient des poly­sac­cha­rides qui aident à ren­for­cer le sys­tème immu­ni­taire et à pré­ve­nir le cancer.

Antioxydants
Les cham­pi­gnons Reishi four­nissent des anti­oxy­dants qui sou­tiennent le sys­tème immu­ni­taire. Ils aident éga­le­ment à détoxi­fier et à pro­té­ger le foie. Des recherches montrent que les anti­oxy­dants conte­nus dans le Reishi peuvent éga­le­ment accé­lé­rer la cica­tri­sa­tion des plaies chez les diabétiques.

En plus de ses bien­faits anti-​inflammatoires, il a été démon­tré que ces pro­prié­tés du Reishi pro­longent la vie. (C’est pour­quoi on l’ap­pelle le cham­pi­gnon de l’immortalité).

Principales uti­li­sa­tions du Reishi

  • Inhiber la libé­ra­tion d’an­ti­his­ta­mi­niques pour gérer les symp­tômes d’allergies.
  • Ralentir le vieillissement
  • Régulation de la réponse immunitaire
  • Combattre et pré­ve­nir le cancer
  • Soutenir les organes, en par­ti­cu­lier le cœur et le foie
  • Gérer les pro­blèmes rénaux asso­ciés au diabète
  • Réguler les niveaux de glucose
  • Améliorer l’en­du­rance
  • Gérer l’ar­thrite
  • Traiter les infec­tions des voies res­pi­ra­toires supérieures
  • Soulager la douleur

Shiitake (Lentinula edodes)

Vous connais­sez peut-​être le shii­take. Il s’a­git d’un cham­pi­gnon de consom­ma­tion cou­rante. Mais ses nom­breux bien­faits pour la santé pour­raient vous surprendre.

Lentinan
Ce poly­sac­cha­ride sou­tient le cœur et le sys­tème immu­ni­taire. Il est éga­le­ment effi­cace dans la lutte contre le can­cer, notam­ment le can­cer de l’estomac.

Enzymes
Les cham­pi­gnons shii­take contiennent jus­qu’à 30 enzymes dif­fé­rentes qui aident à gérer les pro­blèmes diges­tifs. L’une de ces enzymes est l’a­my­lase, qui aide à décom­po­ser les glu­cides et les ami­dons. Les shii­takes sont donc utiles pour les chiens dont le régime ali­men­taire est riche en ami­don, comme les croquettes.

Acides ami­nés
Le shii­take contient éga­le­ment jus­qu’à 10 acides ami­nés. Les acides ami­nés sont les élé­ments consti­tu­tifs des pro­téines. Ils syn­thé­tisent éga­le­ment les hor­mones et les neu­ro­trans­met­teurs qui peuvent contri­buer à l’hu­meur et aux performances.

Minéraux
Les cham­pi­gnons shii­take sont riches en plu­sieurs miné­raux dont votre chien a besoin. Ils sont par­ti­cu­liè­re­ment riches en cal­cium, zinc, magné­sium, fer et sélénium.

Ils peuvent éga­le­ment réduire le taux de cho­les­té­rol sérique san­guin. Dans une étude, des rats ont vu leur taux de cho­les­té­rol total dimi­nuer de 25 % après avoir mangé du shii­take pen­dant une semaine. Les cher­cheurs n’ont pas encore iden­ti­fié le com­po­sant à l’o­ri­gine de cet effet.

Principales uti­li­sa­tions du shiitake

  • Soutenir le sys­tème immunitaire
  • Prévenir le can­cer et réduire les effets secon­daires de la chimio
  • Aide à la santé digestive
  • Améliorer la santé cardiaque
  • Réduire le cholestérol
  • Apaiser l’in­flam­ma­tion des bronches
  • Régler l’in­con­ti­nence urinaire
  • Aide à sou­la­ger les symp­tômes d’allergie

Comment donner des champignons à votre chien

Vous pou­vez ache­ter des cham­pi­gnons frais ou séchés pour votre chien, mais les cham­pi­gnons en poudre sont le choix le plus pratique.

Comment choisir un complément en poudre

Les com­plé­ments ali­men­taires à base de cham­pi­gnons existent sous forme de poudre et de gélules. Mais il y a une chose impor­tante que vous devez savoir avant d’a­che­ter un com­plé­ment de champignons.

Lisez tou­jours l’é­ti­quette pour véri­fier que le pro­duit est fabri­qué à par­tir de cham­pi­gnons entiers et non de mycélium.

Le prin­ci­pal com­po­sant médi­ci­nal des cham­pi­gnons est le bêta-​glucane. Mais la plu­part des com­plé­ments ali­men­taires à base de cham­pi­gnons sont fabri­qués à par­tir du mycé­lium, la racine du cham­pi­gnon. Or, le mycé­lium contient beau­coup moins de bêta-​glucanes que le corps du champignon.

Le mycé­lium est géné­ra­le­ment cultivé sur des céréales ou du riz et non dans son envi­ron­ne­ment natu­rel. Le mycé­lium est donc beau­coup plus riche en ami­don que le cham­pi­gnon entier. Cela signi­fie éga­le­ment que leur teneur en bêta-​glucane pro­vient des céréales. Les bêta-​glucanes déri­vés des céréales n’ont pas les pro­prié­tés anti­can­cé­reuses et immunomodulatrices.

Il faut donc tou­jours ache­ter un com­plé­ment qui uti­lise des cham­pi­gnons entiers.

Dosage de la poudre de champignons

Si le pro­duit est des­tiné aux chiens, sui­vez les ins­truc­tions figu­rant sur l’emballage. S’il est des­tiné aux humains, par­tez du prin­cipe que le dosage cor­res­pond à une per­sonne de 70 kg et adaptez-​le au poids de votre chien.

Il est tou­jours pré­fé­rable de com­men­cer par une dose plus faible et d’aug­men­ter pro­gres­si­ve­ment. Cela per­met d’é­vi­ter les troubles digestifs.

Vous pou­vez éga­le­ment ache­ter de nom­breux cham­pi­gnons médi­ci­naux sous forme séchée. La pré­pa­ra­tion d’un bouillon est un moyen facile d’ex­traire leurs bien­faits pour votre chien.

Bouillon de champignons

Mélangez des cham­pi­gnons séchés dans une cas­se­role munie d’un cou­vercle. Ajoutez suf­fi­sam­ment d’eau pour cou­vrir les cham­pi­gnons. Portez à ébul­li­tion et lais­sez mijo­ter jus­qu’à ce que les cham­pi­gnons soient tendres. Surveillez pour que le liquide ne s’é­va­pore tota­le­ment en ajou­tant de l’eau si nécessaire.

Vous pou­vez fil­trer et conser­ver le bouillon, ou lais­ser les cham­pi­gnons dans le bouillon et les ser­vir comme un ragoût ! Laissez refroi­dir, et conser­vez au réfrigérateur.

Donnez à votre chien ½ ml par 2 kg de poids corporel.

Partagez vos champignons comestibles avec votre chien !

N’ayez pas peur de par­ta­ger des cham­pi­gnons comes­tibles avec votre chien. Cela a d’au­tant plus d’in­té­rêts si ce sont des cham­pi­gnons qui com­battent le can­cer, ren­forcent le sys­tème immu­ni­taire et aident à gérer les aller­gies, entre autres avan­tages. Ils peuvent être un com­plé­ment cura­tif et nour­ris­sant dans l’a­li­men­ta­tion de votre chien.

Mais ne lais­sez pas votre chien s’ha­bi­tuer à man­ger des cham­pi­gnons sau­vages dans votre jar­din ou en pro­me­nade, même lorsque vous les savez sans dan­ger pour sa santé.

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