Traitement-naturel-du cancer-chien

Tumeur cancéreuse canine : approche naturelle holistique réussie

Tumeur can­cé­reuse canine : que faire ? C’est le dilemme auquel a été confron­tée Dana Scott. Une tumeur à cha­cune de ses chiennes a été diag­nos­ti­quée pra­ti­que­ment en même temps.
Dana est fon­da­trice et Editeur en Chef de Dogs Naturally Magazine et Directeur Général de Four Leaf Rover, un four­nis­seur de com­plé­ments ali­men­taires haut de gamme pour les ani­maux domes­tiques.
Elle a décrit son expé­rience et sa solu­tion dans un article publié dans Dogs Naturally Magazine qu’elle nous a per­mis de tra­duire pour notre site Mon Ami le Chien. Vous pou­vez lire la 1ère par­tie de cet article en cli­quant sur Cancer et sys­tème immu­ni­taire : rôle chez le chien – immunothérapie

Gérer les tumeurs de votre chien naturellement et professionnellement

Heureusement, j’a­vais à mes côtés les meilleurs experts en méde­cine vété­ri­naire holis­tique du monde et, plus d’un an plus tard, les deux chiens se portent très bien et ne sont plus atteints de cancer.

Si vous sou­hai­tez essayer une alter­na­tive natu­relle contre les tumeurs de votre chien, je vous fais part ci-​dessous de ce qui a fonc­tionné pour mes chiens. J’ai reçu beau­coup d’aide des meilleurs pro­fes­sion­nels et je suis heu­reuse de par­ta­ger leur approche avec vous afin que vous puis­siez avoir le même suc­cès avec votre chien.

Gardez à l’es­prit que je ne suis pas vété­ri­naire … mais je pense que je suis arrivé à cette déci­sion en igno­rant déli­bé­ré­ment l’ap­proche chi­mique du can­cer que la plu­part des vété­ri­naires recommandent.

Soyons réa­listes … si les vété­ri­naires avaient la réponse au can­cer, la moi­tié des chiens ne l’au­rait pas !

Alors si vous êtes prêt à ren­for­cer le sys­tème immu­ni­taire de votre chien et à com­battre le can­cer comme Mère Nature l’aime, lisez ce qui suit…

Étape 1 : Arrêter croquettes et aliments industriels du régime

N’oubliez pas que votre objec­tif est de sou­te­nir le sys­tème immu­ni­taire de votre chien afin qu’il puisse faire face aux cel­lules can­cé­reuses. Il est donc essen­tiel de ne pas lui don­ner d’a­li­ments qui stressent son sys­tème immunitaire.

Note
Informations com­plé­men­taires : cli­quez sur “com­ment bien nour­rir son chien

Cela peut sem­bler évident, mais si vous don­nez à votre chien des cro­quettes, vous lui don­nez des ingré­dients qui “détour­ne­ront l’at­ten­tion” de son sys­tème immu­ni­taire des cel­lules cancéreuses.

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Vraiment, vrai­ment pas recommandé !

Il existe des ingré­dients bien réels et dan­ge­reux dans les cro­quettes et les ali­ments trans­for­més qui non seule­ment stressent le sys­tème immu­ni­taire, mais peuvent aussi cau­ser direc­te­ment le can­cer.

Parmi les pro­blèmes les plus cou­rants liés aux ali­ments pour ani­maux de com­pa­gnie qui aug­mentent le risque de can­cer de votre chien, on peut citer

Mycotoxines, moisissures cancérigènes des céréales et des noix

Les myco­toxines sont des moi­sis­sures can­cé­ri­gènes que l’on trouve en effet dans les céréales et les noix – et sou­vent dans les croquettes.

Le Conseil des consom­ma­teurs de Hong Kong a constaté que près de 40 ali­ments popu­laires pour ani­maux de com­pa­gnie (dont Purina, Hill’s et AvoDerm) conte­naient des myco­toxines dangereuses.

Purina a répondu aux tests et a déclaré que ces pro­duits chi­miques toxiques sont un “conta­mi­nant inévi­table”.

Dans la même étude, Purina, Iams et Solid Gold se sont éga­le­ment avé­rés conte­nir de la méla­mine ou de l’acide cya­nique, qui est un autre can­cé­ri­gène puissant.

Amines hétérocycliques cancérigènes après chauffage de viande

Ce sont des sub­stances can­cé­ri­gènes qui résultent du réchauf­fage de la viande et même du poisson.

Une étude réa­li­sée en 2003 a porté sur 25 ali­ments com­mer­ciaux pour ani­maux de com­pa­gnie et tous, sauf un, conte­naient une sorte de sub­stance can­cé­ri­gène.

Sur ces 25 échan­tillons, 13 d’entre eux conte­naient des amines hété­ro­cy­cliques.

En fait, une étude réa­li­sée en 2012 par RJ Tureski a mon­tré que 14 des 16 chiens appa­rem­ment “sains” conte­naient en eux même cette sub­stance. chi­mique cancérigène.

Acrylomides toxiques avec légumes et céréales chauffés

Les acry­lo­mides se forment lorsque les légumes et les céréales sont chauf­fés. Ils sont toxiques pour le cer­veau et le sys­tème ner­veux et peuvent éga­le­ment pro­vo­quer des cancers.

PBDE dans les aliments pour animaux similaire au PCB cancérigènes 

La plu­part des ali­ments pour ani­maux de com­pa­gnie contiennent des PBDE, ou éthers diphé­no­liques polybromés.

C’est inté­res­sant car le PBDE est un retar­da­teur de flamme (!) qui a été inter­dit aux États-​Unis en 2004 !

Les cher­cheurs ont testé les matières pre­mières des ali­ments pour ani­maux de com­pa­gnie avant leur trans­for­ma­tion et les PBDE n’é­taient pas pré­sents… quelque chose dans le chauf­fage et la trans­for­ma­tion des ali­ments pour ani­maux de com­pa­gnie pro­duit des retar­da­teurs de flamme que votre chien mange.

Les PBDE sont simi­laires aux PCB, qui sont liés au can­cer et aux troubles du déve­lop­pe­ment céré­bral. Il y a quelques années, on en a abon­de­ment parlé.

Glyphosate, désherbant interdit, dans les composants des croquettes 

Le gly­pho­sate est l’in­gré­dient actif de l’her­bi­cide Roundup. Ce désher­bant bien connu peut pro­vo­quer le can­cer, la sté­ri­lité, des troubles céré­braux et des mala­dies cardiaques.

La plu­part des cro­quettes contiennent des ingré­dients char­gés de gly­pho­sate, comme le maïs, le soja et les bet­te­raves.

En fait, les cher­cheurs Anthony Samsell et Stephanie Seneff ont ana­lysé les ali­ments pour ani­maux de com­pa­gnie pour détec­ter la pré­sence de ce cancérigène. 

Tous les ali­ments pour ani­maux tes­tés conte­naient du glyphosate :

Résiduts-cancerigenes-retrouves-dans-croquettes-risques-de-tumeurs
Associations-entre-aliments-industriels-et-neoplasias-chez-chien-source de cancers-ou-tumeurs

Les cher­cheurs de DogRisk.com (Recherche sur la nutri­tion par Université indé­pen­dante fin­lan­daise) sur­veillent des mil­liers de chiens et ont exa­miné le lien entre l’a­li­men­ta­tion et les tumeurs.

Les ali­ments encer­clés en rouge signi­fient que plus les chiens sont nour­ris de ces ali­ments, plus le risque de tumeur est élevé.

Les cercles verts signi­fient que plus vous nour­ris­sez votre chien de ces ali­ments, plus le risque de can­cer est faible.

Vous pou­vez voir dans ce tableau que les ali­ments cuits sont les ali­ments les plus liés aux tumeurs. Et les ali­ments qui pré­sentent le moins de risques de can­cer sont les ali­ments crus.

Cela nous amène donc à l’é­tape sui­vante de la ges­tion natu­relle du cancer …

Étape 2 : Passer aux aliments frais, crus, complets et non-traités

Les ali­ments crus sont asso­ciés à un risque réduit de can­cer. Plus vous don­nez d’a­li­ments crus à votre chien, plus son risque de can­cer est faible.

Donc, si vous ne nour­ris­sez pas déjà votre chien avec des ali­ments crus, c’est le moment de com­men­cer, il n’est peut être pas trop tard. Les ali­ments crus ne contiennent pas les sub­stances chi­miques qui sont liées au cancer.

Il n’est pas réa­liste de nour­rir votre chien avec des ali­ments qui aug­mentent ses risques de can­cer et de croire qu’il aura une chance de s’en tirer (Rappel : 1 chien sur 2 aura dans sa vie un cancer)

Note
Si vous dési­rez plus d’in­for­ma­tion sur les ali­ments crus pour chiens cli­quez sur “Passer au régime Barf” ou sur “Liste et défi­ni­tion de la nour­ri­ture crue”.

Étape 3 : Ajouter des fruits et légumes frais aux feuilles colorées

En 2005, des cher­cheurs se sont pen­chés sur la rela­tion entre les légumes, les vita­mines et le risque de can­cer de la ves­sie chez les Scottish Terriers.

Les pro­prié­taires ont rem­pli un ques­tion­naire sur l’a­li­men­ta­tion et les com­plé­ments ali­men­taires de leur chien, et les cher­cheurs ont éva­lué le risque de car­ci­nome cel­lu­laire tran­si­toire dans la ves­sie.

Les chiens qui man­geaient des légumes à feuilles vertes, jaunes et oranges fon­cés trois fois par semaine ou plus ont vu leur risque de can­cer dimi­nuer de 90 % … et les chiens qui man­geaient des légumes cru­ci­fères (Pour les connaître liquez sur “Liste des légumes cru­ci­fères” n’ont vu leur risque de can­cer dimi­nuer que de 70 %.

Et, en pas­sant, les sup­plé­ments de vita­mines n’ont pas eu d’ef­fet signi­fi­ca­tif sur le risque de can­cer. Par ailleurs, comme les cro­quettes dépendent des sup­plé­ments en vita­mines pour obte­nir une valeur nutri­tion­nelle, les cro­quettes ne peuvent en aucun cas être une “pro­tec­tion contre le can­cer”, comme cer­taines “publi­ci­tés” semble indiquer. 

La rai­son pour laquelle les chiens qui man­geaient des fruits et des légumes avaient un risque de can­cer plus faible est en grande par­tie due à un pro­duit phy­to­chi­mique pré­sent dans les fruits et les légumes, appelé poly­phé­nol.

Les poly­phé­nols peuvent inhi­ber les cel­lules qui pro­voquent la méthy­la­tion de l’ADN, qui est un méca­nisme majeur du can­cer. Ils peuvent éga­le­ment réac­ti­ver des gènes silen­cieux dans les cel­lules can­cé­reuses et pro­vo­quer leur mort (Apoptose : Processus phy­sio­lo­gique de mort cel­lu­laire programmée).

Des études in vitro et in vivo montrent éga­le­ment que les poly­phé­nols réduisent le risque de cancer.

Les poly­phé­nols peuvent éga­le­ment contrô­ler la crois­sance et la divi­sion des cel­lules (et le can­cer se forme lorsque les cel­lules se divisent de manière incontrôlée).

Les poly­phé­nols sont les plus riches dans ces aliments :

  • Les épices, dont le cumin et le gingembre
  • Des herbes comme la menthe poi­vrée et l’origan
  • Les baies fon­cées comme les myr­tilles et les canneberges
  • Légumes comme les arti­chauts, les épi­nards et les brocolis
  • Autres fruits, dont les pommes, les gre­nades, les pêches, les prunes, les oranges, les citrons et les abricots.

Note
Vous pou­vez faire des recherches sur tous les poly­phé­nols et leurs prin­ci­pales sources ali­men­taires en cli­quant sur Phenol-​Explorer

Étape 4 : Air frais et exercice pour votre chien cancéreux

L’une des meilleures choses que l’on puisse faire pour un chien atteint de can­cer est de faire régu­liè­re­ment de l’exer­cice.

Les cher­cheurs de l’Institut Karolinska de Stockholm ont publié en 2014 une étude qui montre com­ment l’exer­cice peut repro­gram­mer le can­cer.

Ils ont divisé les per­sonnes en bonne santé en deux groupes et leur ont demandé de faire du vélo pen­dant trois mois… avec une seule jambe. Ils ont ensuite com­paré l’ADN des cel­lules mus­cu­laires de la jambe exer­cée et de la jambe non exer­cée et ont décou­vert de nou­veaux sché­mas de méthy­la­tion sur la jambe exercée.

La plu­part des chan­ge­ments concer­naient des par­ties du génome qui jouent un rôle dans le méta­bo­lisme, la réponse à l’in­su­line et l’inflammation.

Ainsi, l’exer­cice fait taire les gènes qui sont impli­qués dans l’in­flam­ma­tion chro­nique, ce qui pour­rait expli­quer pour­quoi l’exer­cice régu­lier dimi­nue le risque de can­cer et d’autres maladies.

L’exercice aug­mente éga­le­ment l’ex­pres­sion des gènes qui sup­priment les tumeurs et l’ex­pres­sion des onco­gènes, qui sont des gènes anor­maux qui pré­dis­posent les cel­lules à se déve­lop­per en cancers. 

Étape 5 : Supprimer toute tumeur cancéreuse ou pas mais qui grossit

Quand ma chienne Audrey a déve­loppé sa tumeur, c’é­tait une toute petite bosse sur son côté gauche. J’ai donc donné à Audrey mes com­plé­ments de lutte contre le can­cer (que je vous indi­que­rai dans la pro­chaine étape), et j’ai juste observé la tumeur pour voir si elle grossissait.

À peu près à la même époque, Alice a déve­loppé une tumeur mam­maire qui fai­sait la moi­tié de la taille d’une balle de golf. J’ai observé les deux tumeurs de près pour voir s’il y avait des changements.

Une tumeur qui gros­sit signi­fie que le sys­tème immu­ni­taire ne peut pas suivre… cela signi­fie que le can­cer est en train de gagner.

Au cours des quatre mois sui­vants, les deux tumeurs ont com­mencé à gros­sir, je savais donc qu’il fal­lait les enle­ver pour que mes chiens aient une chance. À ce moment-​là, je ne savais même pas qu’il s’a­gis­sait d’un can­cer, mais j’ai évité la biop­sie et emmené “mes filles” direc­te­ment au bloc opératoire.

Voici pourquoi j’évite les biopsies … de peur des métastases

Dites non à la biopsie

Une biop­sie est un pré­lè­ve­ment de tissu sur votre chien que votre vété­ri­naire envoie au labo­ra­toire pour ana­lyse. Les cel­lules sont ensuite exa­mi­nées pour voir si elles sont cancéreuses.

C’est la bonne nou­velle … alors quelle est la mauvaise ?

Le pro­blème de la biop­sie est qu’elle a ten­dance à ense­men­cer les cel­lules can­cé­reuses. L’ensemencement signi­fie que les cel­lules can­cé­reuses peuvent être délo­gées pen­dant la biop­sie … et qu’elles peuvent se dépla­cer vers d’autres par­ties du corps.

Cette pro­pa­ga­tion du can­cer est appe­lée méta­stase.

C’est pour­quoi j’ai choisi de sup­po­ser que les tumeurs d’Audrey et d’Alice étaient can­cé­reuses et que j’ai contourné la biop­sie… et j’ai choisi la chi­rur­gie à la place.

La dif­fé­rence entre la biop­sie et l’a­bla­tion chi­rur­gi­cale des tumeurs est que la chi­rur­gie per­met au vété­ri­naire de recueillir une bonne quan­tité de tissu sain autour de la tumeur, pour s’as­su­rer que toutes les cel­lules can­cé­reuses sont éli­mi­nées. Cela réduit le risque d’en­se­men­ce­ment et de métastases.

Une fois les tumeurs enle­vées, elles peuvent être envoyées au labo­ra­toire pour y être exa­mi­nées. C’est ce que j’ai fait avec les tumeurs d’Alice et d’Audrey.

Tumeur cancéreuse ou pas : le sommet de l’iceberg qui se voit

J’ai déjà men­tionné que la tumeur d’Alice fai­sait envi­ron la moi­tié de la taille d’une balle de golf. En sur­face, elle sem­blait assez petite.

Mais une fois la tumeur enle­vée, il était évident qu’elle était beau­coup plus grosse que nous le pen­sions. Voici la tumeur d’Alice 

Tumeur-cancereuse-chien-avant-operation-et-en-cours-intervention

Elle sem­blait incroya­ble­ment petite à la sur­face… mais sous la peau se trou­vait une tumeur massive.

Le plus sur­pre­nant, c’est que celle d’Audrey était aussi plus grosse que ce à quoi je m’at­ten­dais. Ce qui res­sem­blait à une ver­rue était en fait une tumeur de la taille d’une balle de base-​ball !

Si j’a­vais laissé cette tumeur intacte et que je ne l’a­vais pas enle­vée chi­rur­gi­ca­le­ment, les cel­lules can­cé­reuses auraient fini par se fixer aux côtes d’Audrey, ren­dant l’a­bla­tion beau­coup, beau­coup plus dif­fi­cile.

Les deux tumeurs ont donc été envoyées chez le patho­lo­giste pour être exa­mi­nées. En atten­dant les résul­tats, je me suis assuré qu’Alice et Audrey rece­vaient les meilleurs com­plé­ments ali­men­taires pour lut­ter contre le can­cer que j’ai pu trouver.

Bien sûr, cela s’a­jou­tait à leur régime de d’a­li­ments frais et crus, à beau­coup de baies et de légumes aux cou­leurs vives, et à l’exer­cice quotidien.

Voici les com­plé­ments que j’ai trou­vés les plus utiles pour com­battre les tumeurs 

Étape 6 : Ajouter des suppléments pour lutter contre le cancer

Je savais que je ne vou­lais pas sim­ple­ment faire n’im­porte quoi pour “mes filles”. Je vou­lais qu’elles appré­cient leurs repas et qu’elles n’aient pas à sup­por­ter des kilos supplémentaires.

Alors, avec l’aide de cer­tains vété­ri­naires qui écrivent pour DNM (Magasine Dogs Naturally), nous avons limité nos sup­plé­ments à ceux que nous savions avoir fait l’ob­jet de nom­breuses recherches.

Ma der­nière liste de com­plé­ments, par ordre d’im­por­tance, est la suivante :

Champignons médicinaux qui ont fait leurs preuves contre les cancers

La plu­part des cham­pi­gnons médi­ci­naux ont deux com­po­sants médi­ci­naux prin­ci­paux : polysaccharide‑K (PSK) et polysaccharide‑P (PSP). Ils font par­tie de la paroi cel­lu­laire du cham­pi­gnon et donnent à la cel­lule sa structure.

Le PSK et le PSP sont tous deux appe­lés bêta-​D-​glucanes. Ces bêta-​glucanes peuvent se lier direc­te­ment aux récep­teurs des cel­lules immu­ni­taires … et déclen­cher des chan­ge­ments immu­ni­taires qui peuvent aug­men­ter l’ac­ti­vité de cer­taines cel­lules immu­ni­taires, ou réta­blir une réponse immu­ni­taire saine.

Les bêta-​D-​glucanes peuvent se fixer aux macro­phages et les acti­ver, qui sont les cel­lules immu­ni­taires res­pon­sables de la des­truc­tion des bac­té­ries, des virus et des enva­his­seurs comme les cel­lules can­cé­reuses. Les bêta-​glucanes peuvent éga­le­ment sti­mu­ler d’autres cel­lules immu­ni­taires, notam­ment les cel­lules tueuses natu­relles (NK) et les cel­lules T, qui peuvent éga­le­ment détruire les cel­lules cancéreuses.

En fait, la PSP a été approu­vée comme médi­ca­ment anti­can­cé­reux au Japon et en Chine. Et la PSK est le prin­ci­pal com­po­sant d’un médi­ca­ment anti­can­cé­reux approuvé au Japon appelé Krestin. Les bêta-​glucanes jouent donc un rôle pri­mor­dial dans le trai­te­ment du can­cer de mes chiens.

Dans l’en­semble, les bêta-​glucanes ont fait leurs preuves :

  • Activer les cel­lules immunitaires
  • Augmenter la pro­duc­tion d’anticorps- Réduire les cyto­kines pro-inflammatoires
  • Renforcer la réponse immu­ni­taire à de mul­tiples cancers
  • Inhiber la pro­pa­ga­tion des cel­lules can­cé­reuses (méta­stases)

Une étude de 2012 publiée dans Evidence-​Based Complementary Medicine a exa­miné l’ef­fi­ca­cité des cham­pi­gnons de la queue de dinde (en rai­son de ses cou­leurs vives, Trametes ver­si­co­lor) dans le trai­te­ment des chiens atteints d’hémangio-sarcomes. 

L’hémangiosarcome est un can­cer vas­cu­laire avec un taux élevé de méta­stases (se pro­pa­geant à d’autres par­ties du corps). C’est un can­cer agres­sif que l’on trouve prin­ci­pa­le­ment dans la rate. 

Note du tra­duc­teur :
Un héman­gio­sar­come est une tumeur can­cé­reuse d’o­ri­gine vas­cu­laire, par­ti­cu­liè­re­ment agres­sive. Elle déve­loppe rapi­de­ment des méta­stases.
Cette tumeur prend sou­vent la forme d’une excrois­sance, qui peut gran­dir rapi­de­ment et peut tou­cher non seule­ment la rate du chien mais le foie, la peau ou encore le sys­tème nerveux.

Lorsque les résul­tats ont été ana­ly­sés, les cher­cheurs ont constaté que les chiens ayant reçu la PSP avaient un délai beau­coup plus long avant la for­ma­tion de méta­stases. Et le temps de sur­vie aug­men­tait avec la taille de la dose. 

Voici les résul­tats de l’étude :

  • Temps de sur­vie sans trai­te­ment : 86 jours
  • Temps de sur­vie avec 50mg-​kg/​jour de queue de dinde : 117 jours
  • Temps de sur­vie avec 100mg-​kg/​jour de queue de dinde : 199 jours

Parmi les cham­pi­gnons les plus popu­laires et les plus utiles, citons

  • Shiitake
  • Maitaki
  • Reishi
  • La queue de la Turquie
  • Cordyceps

L’idéal serait de trou­ver un mélange de 6 ou 7 cham­pi­gnons, car ils “tra­vaillent” en synergie.

J’ai eu beau­coup de mal à trou­ver de vrais cham­pi­gnons pour mes chiens.

La plu­part des pro­duits à base de cham­pi­gnons ne sont rien d’autre que du mycé­lium, qui est une petite par­tie du cham­pi­gnon qui ne contient pas tous les bêta-​glucanes anti­can­cé­reux dont mes chiens ont besoin.

J’ai en fait donné à mes chiens un com­plé­ment humain parce qu’au­cun des cham­pi­gnons pour ani­maux de com­pa­gnie que j’ai pu trouvé n’é­tait un vrai cham­pi­gnoncom­plet”. C’est pour­quoi j’ai créé le site de pro­duits de qua­lité Four Leaf Rover… Je vou­lais mettre à la dis­po­si­tion de tous les chiens de véri­tables mélanges de cham­pi­gnons médi­ci­naux au lieu de pro­duits à base de mycé­lium bon marché.

J’ai donné à mes chiens un mélange de 7 cham­pi­gnons deux fois par jour, et j’ai dou­blé la quan­tité sur “la queue de dinde”.

Huile de CBD (Huile de cannabidiol) contre les tumeurs cancéreuses

Le com­plé­ment sui­vant sur ma liste était l’huile de la CBD.

Des recherches montrent que l’huile de la CBD et d’autres sub­stances conte­nues dans le chanvre et le can­na­bis ont un effet anti­tu­mo­ral. Il a même été démon­tré qu’elle stoppe la crois­sance des cel­lules can­cé­reuses et aug­mente la mort des cel­lules tumorales.

Dans l’en­semble, l’huile de CBD :

  • aide les cel­lules tueuses du sys­tème immu­ni­taire à pro­vo­quer la mort des cel­lules cancéreuses
  • tue les cel­lules can­cé­reuses en blo­quant leur capa­cité à pro­duire de l’énergie
  • Possède des pro­prié­tés anti­tu­mo­rales qui ralen­tissent et inhibent la crois­sance des cel­lules de gliome
  • Peut contri­buer à accroître l’ef­fi­ca­cité du trai­te­ment conven­tion­nel du cancer

Le CBD a donc été un ajout impor­tant au trai­te­ment immu­ni­taire contre le can­cer de mes chiens.

Pour le can­cer, j’ai donné à mes chiens 5 mg de CBD par jour pour chaque tranche de 10 livres de poids corporel.

J’ai donc donné à mes chiens 1 000 mg de CBD par jour.

Superoxyde dismutase (SOD), enzyme contre les radicaux libres 

La super­oxyde dis­mu­tase (SOD) est une enzyme qui patrouille le corps et recherche le super­oxyde, qui est l’un des radi­caux libres les plus mor­tels de l’or­ga­nisme.

Le stress oxy­da­tif pro­vo­qué par les radi­caux libres est l’une des causes les plus impor­tantes du can­cer. Ils pro­voquent la muta­tion des cel­lules … et les cel­lules can­cé­reuses pré­sentent une acti­vité SOD moindre.

La SOD s’est révé­lée très pro­met­teuse dans la recherche sur le can­cer… elle a donné de bons résul­tats dans les études sur les ani­maux et elle est sans danger.

Le plus gros pro­blème de la SOD est que, même si elle est riche en légumes, elle ne peut pas sur­vivre aux sucs acides de l’es­to­mac du chien.

Mais une source impor­tante est le phy­to­planc­ton marin.

Le phy­to­planc­ton ne contient pas seule­ment les plus hauts niveaux de SOD dans le monde natu­rel, il est aussi absorbé dif­fé­rem­ment que la nour­ri­ture “nor­male”. Comme il est 5 fois plus petit qu’un glo­bule rouge, le phy­to­planc­ton minus­cule contourne le sys­tème diges­tif et peut être direc­te­ment absorbé par les cel­lules de votre chien.

Tous les phy­to­planc­tons ne sont pas iden­tiques. Un phy­to­planc­ton de bonne qua­lité devrait être :

  • cultivé de manière durable sur des terres ensoleillées
  • exempt de radia­tions, de métaux lourds ou d’autres toxines
  • cultivé sur de l’eau de mer filtrée
  • non géné­ti­que­ment modi­fié (OGM), végé­ta­lien et sans agents de remplissage

En rai­son de sa grande bio­dis­po­ni­bi­lité, vous n’au­rez besoin que d’une petite quan­tité de phy­to­planc­ton. Environ 116 de cuillère à café par jour suf­fira pour un chien de n’im­porte quelle taille (à moins que le phy­to­planc­ton ne contienne des sub­stances de “rem­plis­sage” – à véri­fier à l’achat).

Pour le can­cer, j’ai donné à mes chiens cette dose 3 fois par jour.

Acides gras oméga‑3, réplication et apoptose des cellules cancéreuses 

Les acides gras oméga‑3 (AGE) jouent éga­le­ment un rôle majeur dans la lutte contre les cel­lules cancéreuses.

Les acides gras oméga‑3 ne font pas que réduire l’in­flam­ma­tion… ils ont aussi des pro­prié­tés anti­can­cé­reuses.

Les acides gras oméga‑3 peuvent rendre les cel­lules can­cé­reuses plus sen­sibles aux radi­caux libres en ren­dant leur mem­brane cel­lu­laire moins rigide. Cela rend les cel­lules can­cé­reuses plus vulnérables.

Il a éga­le­ment été démon­tré que les acides gras oméga‑3, en par­ti­cu­lier le DHA et l’EPA, ralen­tissent la répli­ca­tion des cel­lules can­cé­reuses et créent l’a­pop­tose (mort “sui­ci­daire” des cel­lules cancéreuses).

Et des études menées sur des sou­ris montrent que les acides gras DHA et EPA peuvent ralen­tir la crois­sance de cer­tains cancers.

D’autre part, il a été démon­tré que l’a­cide lino­léique, un acide gras oméga‑6, n’est pas indi­qué. Il pré­vient l’a­pop­tose des cel­lules can­cé­reuses et peut aug­men­ter les méta­stases dans le can­cer du sein humain. L’acide lino­léique peut éga­le­ment inter­fé­rer avec la conver­sion de l’a­cide alpha-​linoléique en EPA et DHA.

C’est pour­quoi il est impor­tant de limi­ter au maxi­mum l’ap­port en oméga‑6 de votre chien et d’aug­men­ter ses apports en oméga‑3.

En rap­port : Le guide ultime des acides gras oméga‑3

Les acides gras oméga‑3 sont géné­ra­le­ment riches en huile de pois­son. Mais je ne suis pas un grand fan de l’huile de pois­son … elle détruit nos océans et il existe de meilleures alter­na­tives qui sont exemptes de radia­tions, de mer­cure et de métaux lourds. .

En outre, l’une des meilleures sources d’a­cides gras anti-​inflammatoires est le phy­to­planc­ton.

Comme je don­nais déjà beau­coup de phy­to­planc­ton à mes chiens pour sa teneur en SOD (voir ci-​dessus), je m’en suis servi pour leur four­nir aussi des acides gras. Et contrai­re­ment à l’huile de pois­son, le phy­to­planc­ton est riche en miné­raux comme le man­ga­nèse, le cuivre et le zinc, qui aident tous à amé­lio­rer le fonc­tion­ne­ment de la SOD. Et la plu­part des chiens sont de toute façon défi­cients en ces impor­tants oligo-éléments.

Ce sont les seuls com­plé­ments que j’ai ajou­tés au régime de mes chiens. Et pour la pré­ven­tion du can­cer, j’ai mis tous mes chiens sous ces com­plé­ments, pas seule­ment Alice et Audrey.

En par­lant d’Alice et Audrey

1 an plus tard, l’espoir au long terme mais ne pas relâcher la garde

Les tumeurs d’Alice et d’Audrey ont été envoyées au labo­ra­toire et j’ai fina­le­ment reçu les résultats :

La tumeur mam­maire d’Alice n’é­tait pas can­cé­reuse. Il s’a­gis­sait d’un adé­nome, qui consti­tuait un risque de déve­lop­pe­ment dans d’autres par­ties de son corps.

La tumeur d’Audrey était un vrai­ment can­cer … heu­reu­se­ment, c’é­tait une tumeur de mas­to­cytes de bas grade. Je pense que son ali­men­ta­tion de qua­lité et les com­plé­ments qu’elle pre­nait avant que le can­cer ne se déve­loppe ont aidé son corps à gérer le can­cer et à le gar­der sous contrôle. Le vété­ri­naire a dit qu’il y avait seule­ment un faible risque que le can­cer réapparaisse.

Avec ces résul­tats, j’ai pu enfin res­pi­rer pro­fon­dé­ment … mais je suis pru­dent et je conti­nue de leur faire prendre leurs sup­plé­ments pour aider leur sys­tème immu­ni­taire à com­battre toute attaque future. Les “deux filles” ont main­te­nant 11 ans et elles ont besoin d’une ali­men­ta­tion saine, riche en poly­phé­nols, et de leurs com­plé­ments ali­men­taires pour ren­for­cer leur sys­tème immunitaire.

Mais un an plus tard, le can­cer ne montre aucun signe de réap­pa­ri­tion et les deux chiennent pro­fitent de leur nou­velle vie.

J’espère que ces com­plé­ments bien étu­diés aide­ront à soi­gner les tumeurs de votre chien et lui per­met­tront de retrou­ver le che­min du bien-être.

Source
Cet article est une tra­duc­tion de l’ar­ticle ori­gi­nal A Holistic Approach To Dog Tumors
, de Dana Scott, en anglais, paru dans Dogs Naturally Magazine. Elle explique son expé­rience lors­qu’elle a été confron­tée aux tumeurs de ses deux chiennes pra­ti­que­ment simul­ta­né­ment. La paru­tion dans Mon Ami le Chien est faite avec l’au­to­ri­sa­tion de ce maga­sine auquel vous pou­vez sous­crire en cli­quant sur www.dogsnaturallymagazine.com
Vous pou­vez consul­ter aussi la 1ère par­tie de l’ar­ticle ori­gi­nal dans Mon Ami le Chien en cli­quant sur Cancer et sys­tème immu­ni­taire : rôle chez le chien – immu­no­thé­ra­pie
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Conseils vété­ri­naires et réglementation
Les valeurs et conseils que vous pour­rez trou­ver sur ce site sont pure­ment infor­ma­tifs de leur exis­tence dans la lit­té­ra­ture spé­cia­li­sée. En aucun cas, les infor­ma­tions don­nées sur notre site ne consti­tuent une pres­crip­tion de trai­te­ment ou une allé­ga­tion. Ils ne peuvent pas se sub­sti­tuer à l’avis de votre vété­ri­naire ou du thé­ra­peute de votre chien. Seul votre vété­ri­naire peut poser un diag­nos­tic pré­cis et recom­man­der l’utilisation d’un pro­duit. Si tel n’est pas le cas, nous ne sau­rions être tenus pour res­pon­sables d’une prise inadap­tée des pro­duits pré­sen­tés ou cités.

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