Les vaccinations obligatoires du chien ?
Aucune n’est obligatoire en France (1). Le saviez vous ?
Pourtant pourquoi les vaccinations sont courantes, souvent encouragées par les vétérinaires, alors qu’elles ne sont pas demandées par les autorités sanitaires ?
De plus, bien que la vaccination est considérée comme un geste médical banal, elle est toujours un risque pour le chien. Pourquoi alors tant de pression sur le maître du chien pour que son chien soit vacciné ?
Dans cet article, nous essayons de mettre un peu d’ordre entre ces messages contradictoires. Nous expliquons ce qui doit être fait au minimum, en évitant les risques de santé pour le chien (Nombre de vaccins). Aussi, comment minimiser l’impacte des vaccinations (effets secondaires) et comment s’en passer au moins partiellement.
Enfin, quels sont les cas très particuliers où il faut légalement faire vacciner votre chien
(1) Sauf pour les chiens de catégories 1 et 2 considérés dangereux … et les cas particuliers bien sûr !
Vaccinations obligatoires vu sous l’angle français
En France, aucune vaccination n’est obligatoire pour le chien(1). Et pour au moins 3 bonnes raisons :
- Les épidémies des maladies vaccinables sont pratiquement inexistantes en France
- Les chiens en bonne santé sont capables de se “fabriquer” leurs propres anticorps
- Les recherches faites aux Etats Unis, au Royaume Uni et en Australie montrent qu’une seule contamination par les microbes ou virus (ou par le vaccin) suffit à protéger le chien de la plupart des maladies courantes et pour toute sa vie.
Cependant, les autorités sanitaires françaises recommandent la vaccination pour 7 maladies :
- la maladie de Carré, cette maladie touche tous âges. Elle est très contagieuse et son évolution est souvent mortelle.
- l’hépatite de Rubarth, maladie grave du foie.
- la parvovirose, maladie due à un virus très résistant dans le milieu extérieur. Elle peut tout simplement s’attraper en reniflant les déjections d’un animal malade.
- la leptospirose, les rongeurs peuvent véhiculer la bactérie leptospire, qu’on retrouve dans des milieux humides.
- la toux du chenil, concerne surtout les chiens vivant en communauté. Il est souvent dû à plusieurs éléments pathogènes qui agissent simultanément. Donc, il n’existe pas toujours un vaccin parfaitement “adapté” mais l’agent le plus pathogène contre lequel il faut lutter en priorité est le virus Parainfluenza.
- la rage, maladie mortelle et historique, qui peut être transmisse à l’homme et qui fait l’objet d’une surveillance sanitaire.
- la piroplasmose (ou babésiose canine), peut être transmise par une tique. Une vaccination est possible.
En fait et comme c’est souvent le cas, la réalité est un peu plus complexe.
(1) Sauf pour les chiens de catégories 1 et 2 considérés dangereux, dont la vaccination de la rage est obligatoire.
Les vaccinations obligatoires en France : les cas particuliers
Bien qu’en France, aucune vaccination n’est obligatoire pour le chien, il y a quelques cas où la vaccination devient obligatoire par nécessité :
- Vaccin contre la rage obligatoire pour les chiens de catégorie 1 ou 2 (Rottweiler, Mastill, Staffordshire terrier américain, Tosa), même s’il reste constamment en France métropolitaine. Ils sont en effet réputés plus agressifs que les autres, d’où risques de morsures.
- Vaccin contre la rage lorsque votre chien traverse la frontière de la France métropolitaine (Nécessaire pour aller en Corse ou les DOM-TOM). Mais attention, délai de 21 jours entre vaccination et date du voyage.
- Vaccins obligatoires autres, fonction du pays où vous allez (Voir note ci-dessous)
- Certificat des vaccinations : il est obligatoire lors de cession ou vente de chien, souvent demandé lorsque vous mettez votre chien en pension, s’il participe à des compétitions ou si vous traversez les frontières même à l’intérieur de l’Europe (Avec en plus une puce électronique)
- Si vous avez une assurance santé pour votre chien, votre compagnon ne sera généralement pas couvert s’il contracte une maladie pour laquelle ses vaccins ne sont pas à jour.
Note
Pour le passage des frontières, voir obligatoirement le site officiel du Service Public (En cliquant ici) https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21374). Voir également les conditions d’entrée dans le pays où vous allez (Consulat du pays) et les conditions de transport des chiens par les transporteurs (Bateaux, avions).
Bien que les règlements dans l’Union Européenne sont harmonisés (Pas tout à fait !) les problèmes vers d’autres pays comprennent aussi le cas particulier des jeunes animaux, de celui des pays non membres, ceux où la rage n’est pas maîtrisée, etc. Voir aussi Animaux de compagnie en voyage. La photo ci-contre est juste une illustration de ce qui normalement ne vous attend pas !
Note (Rappel)
Les chiens, mâle et femelle, de catégorie 1, doivent en plus, être obligatoirement stérilisés.
Vaccinations obligatoires : le rythme français conseillé par les autorités
Le rythme des vaccinations habituellement préconisé par les autorités vétérinaires françaises est le suivant :
Age du chien | Type de vaccins |
5 semaines | P (Seulement en cas de risque ou en milieu infecté) |
7 à 8 semaines | CHP + TC ou CHLP + TC |
3 mois | CHLP + TC ou CHLPR + TC |
3 mois | L |
4 mois | R |
1 an | CHLPR + TC |
Tous les ans | CHLPR + TC |
Légende : C (maladie de Carré) ; H (hépatite de Rubarth) ;
L (leptospirose) ; P (parvovirose) ;
R (rage) ; TC (toux de chenil)
Le résultat est assez impressionnant, surtout dans un pays où aucune vaccination n’est obligatoire !
Où est l’erreur et de qui se moque-t-on ?
Parce que si l’on compte bien et si ce “protocole” est suivi à la lettre, cela fait plus de 50 vaccins que le chien aura dans sa vie de 10 à 12 ans. D’autant qu’aucun vaccin n’est jamais anodin comme nous l’avons vu plus haut.
Vaccination sans risque ou “vaccination danger” ?
Contrairement à ce que beaucoup pensent (Certains vétérinaires en particulier), la vaccination est loin d’être sans danger.
C’est l’idée qui fait progressivement son chemin, pour les humains surtout. Mais c’est aussi pour nos amis les chiens.
Où se situe le problème soulevé par les vaccins censés soigner ?
Les composants des vaccins et les adjuvants “à risque”
A chaque injection de vaccins, est introduit dans le corps (En réalité directement dans le sang) de nombreux produits chimiques (Les antigènes bien sûr + souvent des adjuvants). Le chien les stockera dans le foie, les reins et les cellules mêmes.
Aujourd’hui et pour les “booster” afin qu’ils fassent générer plus d’anticorps possibles, la plupart des vaccins comprennent des métaux. On trouve du mercure (thimerosal ou ethylmercury) de l’aluminium, d’autres ingrédients toxiques tels que du formaldehyde (Connu pour être un cancérigène) et du cytotoxic (Tel le phénol rouge).
Voici donc un extrait de ce qui est sensé composer les vaccins. Mais la liste ci-dessus n’est qu’une partie des composants des vaccins car beaucoup sont cachés, même pour les autorités, au prétexte de “secret de fabrication” ou “propriété intellectuelle”. Voir notre livret de 30 pages qui est une véritable enquête sur “Ce que personne ne vous a dit .… les vaccinations et les intérêts liés” en cliquant sur le bandeau ci-dessous
Vaccination et ses conséquences : les risques de réactions dangereuses (Effets secondaires)
Tous les praticiens (et nombre de propriétaires) ont noté après vaccination des réactions du chien (Léthargie, fièvre, douleurs, fatigues, etc.). Elles peuvent être plus sérieuses (Vitiligo, comportement, perte de poids, boiterie, abcès, urticaire, atopie, allergies) ou même très sérieuses.
Assez souvent après plusieurs semaines ou mois, d’autres “signes” se manifestent. Il s’agit d’arthrite, hypertrophie, anémie auto-immune, maladie de la thyroïde, myocardie, encéphalite, malformations congénitales, etc.
Vaccins et perturbation du système immunitaire
Le système immunitaire est terriblement complexe (Voir notre article sur le système immunitaire – en cours de rédaction). Il est habituellement bien rodé pour combattre les micro-organismes de toute nature lorsqu’ils arrivent naturellement … “par les voies naturelles”.
Il détruit tout ce qu’il ne reconnait pas comme faisant partie du corps qu’il protège.
Que se passe-t-il lors de la vaccination ?
Le vaccin est injecté directement dans le sang. Les “microbes”, ne seront pas “repérés”, par exemple, dans la bouche ou le tube digestif où ils auraient déjà été combattu avant d’atteindre les vaisseaux sanguins.
Par ailleurs, il s’agit d’une injection brutale d’une dose massive d’antigènes (Quelquefois 5 vaccins à la fois). Même si ce sont des microbes “atténués”. Beaucoup d’immunologiste pensent que le système immunitaire est alors stressé au point qu’ensuite, il ne sait plus reconnaître les éléments à protéger des “mauvaises” cellules à combattre.
Cela expliquerait toutes les maladies relativement récentes qui deviennent assez courantes. Il s’agit des maladies auto-immunes, certaines allergies, des problèmes articulaires et des maladies chroniques pour lesquelles les médicaments sont inopérants ou peu efficaces.
Le système immunitaire perturbé s’est retourné contre les organes qu’il devrait protéger et qu’il considère désormais comme des “étrangers”.
Ce sont des maladies lourdes, longues, souvent douloureuses, coûteuses, qui ne peuvent guérir qu’après remise en état du système immunitaire. Mais ce n’est pas toujours possible.
Le risque d’effets secondaires majeurs augmente après chaque nouvelle vaccination
Et pourtant, le nombre d’effets secondaires augmente plus vite que le nombre de vaccinations. Deux études au moins ont démontré cet état de fait :
- L’immunologiste H Fudenberg a déduit de ses études que “un premier vaccin baisse l’immunité au niveau de la cellule même, de 50%, pour 2 vaccins, cette baisse est de 70%”. C’est à dire que les cellules ne régissent plus ou très peu.
- Une autre étude faite à l’Université de Purdue aux Etats Unis par Dr Larry Glickman a trouvé que le risque de réaction (Effets secondaires) augmente de 27% pour chaque visite de vaccination pour un chien de moins de 10 kg et de 12% pour un chien plus gros.
Cette étude reconnue dans le monde vétérinaire, connue sous le nom de Purdue Study(1), a montré que les chiens développaient une auto-immunité contre la plupart des protéines importantes de leur propre corps après un unique vaccin, incluant même leur propre DNA.
Que penser du résultat possible après la cinquantaine de vaccins préconisée pour le chien, par les autorités vétérinaires françaises, tout au long de sa vie ?
Ceci explique aussi que ce n’est pas parce que votre chien n’a pas eu de réaction avant qu’il n’en aura pas lors de prochaines vaccinations.
Et cela conduit à une question simple et basique : comment a été décidé le nombre de vaccinations pour votre chien ? Qui était à la manœuvre ? Pour avoir la réponse à cette question, voir notre article sur l’aspect économique de l’industrie du vaccin en cliquant sur “RISQUES DE VACCINATION : ce que votre vétérinaire vous cache”.
Existe-t-il d’autres protocoles de vaccination “plus légers” ?
Bien sûr ! Mais en général, les vétérinaires sont discrets sur ce sujet.
Nous vous indiquons ci-dessous ce que le Dr Schutz préconise. Voici ce qu’il a écrit : “Une dose seulement de vaccin vivant modifié, pour les seuls vaccins de base (Maladie de Carré, Adénovirus CAV‑2 et parvovirus CPV‑2) et lorsqu’ils sont administrés à 16 semaines ou plus, va permettre l’immunité pour des nombreuses années ou même à vie, à un pourcentage élevé de chiens (95%) (“Are we vaccinating too much ?” – Ronald Schulz, JAVMA, n°4, August 15th, 1995, page 421).
Dr Schultz est un imminent vétérinaire et immunologiste américain, avec plus de 40 ans d’expérience, par ailleurs propriétaire de plusieurs générations de chiens. Il a signé plusieurs dizaines d’études qui portaient sur plus d’un millier de chiens. Il doit certainement savoir de quoi il parle, c’est à dire :
- Vacciner avant 8 à 10 semaines est inutile car pratiquement tous les anticorps injectés seront anéantis par les anticorps déjà présents hérités de la mère
- Ne faire vacciner que si le chiot ou l’adulte est en forme le jour de la vaccination
- Renforcer le système immunitaire de l’adulte 3 ou 4 semaines avant et 2 ou 3 semaines après la vaccination (Plantes, homépathie)
- Ne commencer à vacciner qu’après 16 semaines. Garder le chiot isolé des autres chiens étrangers, si vous craignez une contamination. Les risques pour le chiot sont toutefois mineurs comparés aux conséquences “à vie” possibles sur la santé du chiot vacciné trop tôt, qu’il traînera jusqu’à sa mort
- Demandez à votre vétérinaire d’injecter un seul vaccin à la fois ou 2 maximum et espacer d’une semaine l’injection des différents vaccins.
- Commencer par les 3 vaccins de base seulement : Maladie de Carré, Hépatite de Rubarth et Parvovirose. Décaler celui de la rage de 4 semaines.
- Ne pas vacciner contre la Leptospirose ou la Toux de chenil. Le faire éventuellement et si nécessaire uniquement (Mise en pension lorsque exigé ou pour voyager à l’étranger par exemple)
- Ne pas faire de rappel un an plus tard
- Faire un test de présence d’anticorps dans le sang du chien éventuellement, 5 ou 6 ans plus tard afin de vérifier l’immunité de votre chien. Se limiter à la Maladie de Carré, rage, Parvovirose
A noter que Dr Schultz n’est pas le seul vétérinaire de la planète à préconiser des protocoles de vaccinations allégés et prudents. C’est le cas de tous les vétérinaires holistiques, malheureusement peu nombreux en France pour le moment.
Certains chercheurs, immunologistes, pensent aussi que les vaccinations n’ont aucune utilité, même la première. Pendant quelques mois après la naissance, le chien est en effet encore au moins partiellement immunisé par les anticorps reçus de sa mère. Cette période lui permettrait de se “créer” sans risque et naturellement toutes les défenses nécessaires en “croisant” sur son chemin les microbes pathogènes.
Une autre alternative qui fait son chemin : l’utilisation des plantes et de l’homéopathie
Les médecines naturelles offrent deux solutions qui valent vraiment d’être utilisées ou au moins essayées :
- L’utilisation des plantes peut éviter ou diminuer ou faire disparaître les effets secondaires de la vaccination, même les plus dévastateurs, quand la vaccination ne peut être évitée (1ère vaccination ou vaccination pour passer les frontières).
Cette utilisation des plantes est un sujet important que nous avons traité séparément dans notre article “VACCINATION : préparez votre chien avec les plantes” - Une autre solution est l’utilisation de nodoses qui est une alternative à la vaccination – sans être une vaccination.
C’est un remède homéopathique qui commence à être connu et semble apporter d’excellents résultats sans les risques des vaccinations.
Voir aussi notre article “VACCINATION : préparez votre chien avec les plantes”.
Bibliographie
Je nourris mon chien naturellement – Swanie Simon – Thierry Souccar Editions – 2014
Natural Heath for dogs and cats – Dr Pitcairn – Rodale Editions
Herbal dog care – Dr Kidd – Storey Publishing – www.storey.com
Herbs for pets – Mary Wulff-Tilford – Bow Tie Press
Le Manuel Vétérinaire Merck – 3ème edition française
Dogs Naturally Magazine (www.dogsnaturallymagazine.com/)