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RISQUES DE VACCINATION du chien : ce que l’on ne vous dit pas

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Risques de vac­ci­na­tion : faut-​il s’en pré­oc­cu­per ? Il existe peu d’in­for­ma­tion com­plète sur le sujet.
C’est pour­tant une ques­tion que cer­tains pro­prié­taires de chiens se posent depuis long­temps. Ils sont chaque jour plus nom­breux.
Quelques uns aban­donnent toute vac­ci­na­tion.
Des vété­ri­naires aussi com­mencent à se pré­oc­cu­per sérieu­se­ment des risques liés à la vac­ci­na­tion mais ils sont peu nom­breux. Les autres sont-​ils trop timides pour vous en par­ler ? Pourtant tout ce qui est dans cet article est connu de la “filière” vété­ri­naire, au moins en par­tie.
Vous lirez ci-​dessous les résul­tats de notre enquête et des solu­tions pour limi­ter les risques, ceci pour vous per­mettre de faire votre opi­nion et de prendre les meilleures déci­sions pour la santé de votre chien. Bonne lecture. 

Sommaire de l’ar­ticle mas­quer

Risques de vaccination : où en est-​on ? Les tendances officielles

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Modérer le nombres de vac­ci­na­tions et de vac­cins ne semble pas être actuel­le­ment la ten­dance offi­cielle, celle des régle­men­ta­tions, des auto­ri­tés médi­cales, des vété­ri­naires conven­tion­nels et des fabri­cants de vac­cins. Pour eux, tou­jours plus de vac­cins.
Onze vac­cins pour les jeunes enfants à par­tir de 2018 et ceci … pour la France ! 

Pour les chiens un plan­ning recom­mandé d’une cin­quan­taine de vac­cins et rap­pels tout au long de leur vie (Oui, vrai­ment, plus de 50 !).
C’est donc une ques­tion cru­ciale pour le pro­prié­taire de chien, une déci­sion qui peut entraî­ner ou évi­ter de nom­breux pro­blèmes pour lui et pour son ami à quatre pattes. 

Aucun vac­cin peut éven­tuel­le­ment être un risque de mala­dies bac­té­riennes ou virales, trop de vac­cins est un risque quasi cer­tain d’autres mala­dies dues aux effets secon­daires, autre­ment sérieux et le plus sou­vent chroniques. 

Vous trou­ve­rez ici toutes les infor­ma­tions néces­saires ras­sem­blées dans cet article. Vous pour­rez ainsi déci­der ce qui est bon pour votre chien et indi­rec­te­ment pour vous. Et décou­vrir ainsi ce que votre vété­ri­naire oublie de vous dire. 

En fin d’ar­ticle vous lirez aussi la solu­tion rai­son­nable pour ce qui concerne le pro­to­cole “vac­ci­na­tion” de votre chien, rai­son­née à par­tir d’infor­ma­tions dis­po­nibles dans d’autres pays et qui nous ont été cachées jus­qu’ici en France. 

Processus des agressions microbiennes ou virales. Antigène, anticorps

Lorsqu’un anti­gène (Microbe ou virus) attaque le corps, celui ci se défend en fabri­quant des “anti­corps” spé­ci­fiques (un par mala­die) des­ti­nés à éli­mi­ner le micro-​organisme en ques­tion.

En fait, c’est notre sys­tème immu­ni­taire qui est à la manœuvre et qui , à cette occa­sion, fait bien plus que “seule­ment fabri­quer” des anti­corps ! Mais cela prend du temps pour qu’ils soient dis­po­nibles (quelques heures à quelques jours pour qu’ils soient en nombre suffisant). 

Si les micro-​organismes sont peu nom­breux et/​ou peu agres­sifs, le corps en bonne santé aura le temps de “faire” assez d’an­ti­corps pour les éli­mi­ner. Vous vous sen­ti­rez peut être légè­re­ment “patraque” pen­dant cette période – ce sera iden­tique pour votre chien.
Si c’est l’in­verse, cela devient une mala­die sévère, quel­que­fois mor­telle avant que le nombre d’an­ti­corps soient suf­fi­sants. Cela est fina­le­ment fonc­tion du virus ou microbe, du trai­te­ment dis­po­nible ou non ainsi que de la robus­tesse de votre sys­tème immu­ni­taire.
Si vous dési­rez en savoir plus, cli­quez sur ce lien Système immu­ni­taire : fonc­tion­ne­ment, com­plexité, dérè­gle­ments – en cours de rédac­tion

Le nombre d’an­ti­corps dimi­nue rapi­de­ment après la mala­die mais le sys­tème immu­ni­taire conserve pen­dant des années la “trace” du pas­sage des anti­gènes (effet “mémoire”). D’où les mêmes anti­gènes, microbes ou virus, seront atten­dus et immé­dia­te­ment recon­nus par le sys­tème immu­ni­taire lors d’une “nou­velle attaque”.
Il pro­duira alors en urgence les anti­corps néces­saires pour repous­ser la mala­die sans autre mani­fes­ta­tion que quelques jours de fatigues (peut être).
D’où l’i­dée du vac­cin et des rap­pels : “sti­mu­ler” régu­liè­re­ment le sys­tème immu­ni­taire avec un anti­gène microbe ou virus “mani­pulé” en labo­ra­toire, d’une mala­die donnée. 

Vaccination ne veut pas dire immunisation. Effet mémoire

Les vac­cins sont direc­te­ment injec­tés dans le sang. Cela conduit le sys­tème immu­ni­taire à fabri­quer des anti­corps spé­ci­fiques(1) qui condui­ront à “l’ef­fet mémoire” dans l’at­tente d’une “vraie” maladie. 

Il faut aussi sou­li­gner que vac­ci­na­tion ne veut pas dire immu­ni­sa­tion contre une mala­die. L’objectif de la vac­ci­na­tion est de faire fabri­quer par le corps des anti­corps qui eux détrui­rons les virus ou microbes. Mais ce schéma ne fonc­tionne pas tou­jours.

Quelquefois le corps ne réagit pas du tout aux vac­cins et le sys­tème immu­ni­taire ne fabrique pas d’an­ti­corps. Le chien n’est donc pas immu­nisé dans ce cas. Il attra­pera la mala­die s’il croise le microbe cor­res­pon­dant, comme s’il n’a­vait pas été vacciné. 

Autre cas pos­sible : si le sys­tème immu­ni­taire réagit peu ou avec retar­de­ment lors de la vac­ci­na­tion, il fabri­quera peu d’an­ti­corps rapi­de­ment et se trou­vera infecté par le vac­cin lui même (mal­gré les pré­cau­tions d’in­jec­ter des “souches” atté­nuées de la mala­die). Il pourra avoir une forme plus ou moins sévère de la mala­die au moment de sa vac­ci­na­tion.

A l’in­verse (et c’est plus sou­vent le cas et le plus grave), le sys­tème immu­ni­taire pourra sur-​réagir, ou être “désta­bi­lisé”. C’est la où se situe un des pro­blèmes et le vrai risque pour votre chien. Voir ci-dessous. 

(1) Beaucoup d’im­mu­no­lo­gistes pensent aussi que ces anti­corps “arti­fi­ciel­le­ment fabri­qués” sont moins actifs et le res­tent moins long­temps que les anti­corps issus d’une mala­die réelle. Nous par­lons ici de plu­sieurs années, même pour les anti­corps d’o­ri­gine “arti­fi­cielle”. Rien n’est vrai­ment démon­tré à ce sujet.

Types de vaccins, compositions et risques qu’ils comportent

C’est le pre­mier pro­blème, la nature et la concep­tion. des vac­cins. Les vac­cins sont pour l’ins­tant de 3 types, mais d’autres plus “sophis­ti­qués” sont en laboratoire. 

Vaccins inactivés et adjuvants

Ils four­nissent une faible sti­mu­la­tion du sys­tème immu­ni­taire, ce qui oblige les fabri­cants a leur ajou­ter des adju­vants pour “doper” leur effi­ca­cité. Le plus sou­vent, ils néces­sitent des rap­pels, si nous devons croire les recom­man­da­tions officielles…

Vaccins atténués principalement contre les virus

Ce sont essen­tiel­le­ment les vac­cins viraux. L’atténuation de la souche virale se fait par pas­sages suc­ces­sifs sur plu­sieurs cultures cel­lu­laires. Le virus perd peu à peu sa viru­lence tout en conser­vant ses pro­prié­tés antigéniques. 

Vaccins recombinants à vecteur viral vivant

Il s’a­git d’intro­duire dans un virus une par­tie du code géné­tique d’un autre virus cor­res­pon­dant au virus à com­battre – et cette par­tie induira l’im­mu­nité contre la mala­die, lorsque injecté dans le flux san­guin.
Ils sont, d’a­près les fabri­cants, tota­le­ment apa­tho­gènes (qui ne peuvent “géné­rer” une mala­die), pré­sentent les avan­tages des vac­cins atté­nués avec l’in­no­cuité des vac­cins inac­ti­vés. Qu’espérer de plus ? 

Risque des vaccins : leurs composants et les adjuvants “à risque”

A chaque injec­tion de vac­cins, est intro­duit dans le corps (en réa­lité direc­te­ment dans le sang) de nom­breux pro­duits chi­miques qu’il devra “un jour” obli­ga­toi­re­ment éli­mi­ner (Les anti­gènes bien sûr + sou­vent des adju­vants).
Aujourd’hui et pour les “doper”, la plu­part des vac­cins com­prennent des métaux tels que du mer­cure (thi­me­ro­sal ou ethyl­mer­cury) et l’a­lu­mi­nium, d’autres ingré­dients toxiques tels que du for­mal­de­hyde (connu pour être un can­cé­ri­gène) et du cyto­toxic (tel le phé­nol rouge). Voici un extrait de ce qui est sensé com­po­ser les vaccins : 

  1. Thimerosal : c’est un com­po­sant pour­tant d’une extrême neu­ro­toxi­cité au mer­cure, reconnu depuis des décades. Certains vac­cins se disent “sans thi­me­ro­sal”, mais sans preuve formelle.
  2. Aluminium : c’est un can­cé­ri­gène de niveau 3 (sur un maxi­mum de 4). Il débloque les pro­tec­tions du cer­veau, per­met­tant ainsi l’ac­cès des neu­ro­toxines. Il régule à un niveau plus élevé l’im­mu­no­glo­bu­line E liée aux aller­gies (Anticorps IgE) ce qui rend votre chien sus­cep­tible à toutes sortes d’al­ler­gie (De la peau, des com­po­sants inha­lés, chocs ana­phy­lac­tiques pou­vant entraî­ner la mort)
  3. Quand les vac­cins contiennent à la fois de l’a­lu­mi­nium et du mer­cure, ces risques aug­mentent. L’aluminium réduit en effet la capa­cité du corps à éli­mi­ner le mer­cure, qui devient alors plus toxique.
  4. Certains vac­cins contiennent des virus et des “maté­riaux pro­téiques” qui conduisent à des mala­dies auto-​immunes. C’est le cas du SV40 ou virus du singe inclus dans le vac­cin contre la polio et qui en plus cause le can­cer. Reconnu comme tel après quelques décen­nies de “batailles”. Très pro­ba­ble­ment d’autres vac­cins com­portent les mêmes risques.
  5. Dans le cas de vac­cins bac­té­riens, l’an­ti­gène pro­voque la même immu­no­pa­tho­lo­gie que la mala­die même. C’est par­ti­cu­liè­re­ment vrai pour les vac­cins contre la mala­die de Lyme et la lep­to­spi­rose, qui peuvent conduire à des insuf­fi­sances rénales et la mort.
    C’est dif­fi­cile d’ac­cep­ter ce risque lorsque l’on sait que la mala­die d’o­ri­gine n’est, elle, pas mor­telle pour le chien (Attention : la mala­die de Lyme est beau­coup plus dan­ge­reuse et laisse des séquelles pour les humains)

Mais la liste ci-​dessus n’est qu’une par­tie des com­po­sants des vac­cins car beau­coup sont cachés, même pour les auto­ri­tés, au pré­texte de “secret de fabri­ca­tion” ou “pro­priété intel­lec­tuelle”. Nous avons trouvé dans la lit­té­ra­ture amé­ri­caine un extrait du Formulaire offi­ciel de com­po­si­tion du vac­cin RabVac®3. Voir la colonne concen­tra­tion : “pro­prie­tary – trade secret” ! 

Risques de vaccination - Composition vaccins

Vaccination et conséquence : réactions dangereuses (effets secondaires)

Chien-malade-apres-vaccination
Chien malade

Voyons déjà la ver­sion offi­cielle amé­ri­caine, celle de l’American Veterinary Medical Association (AVMT), pas par­ti­cu­liè­re­ment en pointe sur le sujet et plu­tôt pro-​vaccins(1).
Les conseils de vac­ci­na­tion de cette “com­mis­sion” fait in fine juris­pru­dence dans tous les pays du monde. Voila ce qu’ils “recon­naissent” sur les réac­tions du chien dans les heures qui suivent la vaccination : 

  • Inconfort et enflures au point de vaccination
  • Petite fièvre
  • Fatigue
  • Diminution de l’ap­pé­tit et de l’activité
  • Éternuements, écou­le­ment nasal ou autres signes res­pi­ra­toires sur une période de 2 à 5 jours après avoir reçu un vac­cin interastral.

L’AVMT ajoute cette recom­man­da­tion “d’être atten­tif à des effets secon­daires plus sérieux mais moins com­muns.”

Le Dr Schultz (Vétérinaire et immu­no­lo­giste) est beau­coup plus com­plet sur le sujet. Il a consa­cré plus de 40 ans de sa vie de vété­ri­naire à dénon­cer les vac­ci­na­tions “à tout va”. Voici les “effets secon­daires” dus aux vac­cins qu’il a répertoriés. 

Réactions simples :

Léthargie, perte de poils, chan­ge­ment de cou­leur au point d’in­jec­tion, fièvre, dou­leurs, fatigue, refus de man­ger, conjonc­ti­vites, éter­nue­ments, ulcères dans la bouche 

Réactions moyennes :

Immunosuppression (inhi­bi­tion du sys­tème immu­ni­taire), chan­ge­ment de com­por­te­ment, viti­ligo, perte de poids (Cachexie), baisse de la pro­duc­tion de lait, boi­te­rie, gra­nu­lomes abcès, urti­caire, œdème de la face, ato­pie, mala­die res­pi­ra­toire uvéites aller­gique (Yeux bleus) 

Réactions sévères :

Sarcome au point de vac­ci­na­tion, ana­phy­laxie, arthrite , poly­ar­thrite, poly­ar­thrite, hyper­tro­phie, ostéo­dy­stro­phie , ané­mie hémo­ly­tique auto-​immune, throm­bo­cy­to­pé­nie à média­tion immu­ni­taire (IMTP), mala­die hémo­ly­tique du nouveau-​né, mala­die de la thy­roïde, glo­mé­ru­lo­né­phrite, déclen­che­ment ou aggra­va­tion de la mala­die de vac­ci­na­tion, myo­car­die, encé­pha­lite post-​vaccinale, poly­né­vrite, épi­lep­sie, avor­te­ment, mal­for­ma­tions congé­ni­tales, mort du fétus ou de l’embryon, échec à conce­voir. Cette liste fait froid dans le dos ! 

(1) Lorsque vous vous fiez à un fabri­cant de vac­cins pour véri­fier le risque de réac­tion, savez-​vous que les “résul­tats” sont sys­té­ma­ti­que­ment don­nés pour des tests effec­tués sur des chiens de race Beagles ? Pourquoi selon vous ? Parce qu’ils réagissent moins que les autres races aux effets secon­daires des vaccins ! 

Vaccin et perturbations du système immunitaire complexe et fragile

Le sys­tème immu­ni­taire ne se réduit pas seule­ment aux glo­bules blancs du sang (lym­pho­cytes et pha­go­cytes) et à la chasse aux bac­té­ries et virus des mala­dies “vac­ci­nables”.
Il com­prend aussi des pro­téines, dont cer­taines sont spé­cia­li­sées (les anti­corps par exemple).
Ces glo­bules ne sont pas seule­ment dans le sang, mais par­tout dans le corps, en par­ti­cu­lier le long du tube diges­tif, la salive, etc.
Le foie aussi est aussi un site de fabri­ca­tion de pro­téines. La thy­roïde, les sur­ré­nales, le pan­créas, etc., tous les organes concourent à la lutte contre les intrus.
C’est aussi vrai pour cer­taines cel­lules qui se pro­tègent par une “sur­face” immu­ni­taire.
Tout fonc­tionne nor­ma­le­ment en harmonie. 

Le sys­tème immu­ni­taire est ter­ri­ble­ment com­plexe, fra­gile et faci­le­ment “dés­équi­li­bré” (voir notre article sur le sys­tème immu­ni­taire – à venir..). Il est habi­tuel­le­ment bien rodé pour com­battre les micro-​organismes de toute nature lors­qu’ils arrivent natu­rel­le­ment … “par les voies natu­relles” que sont la bouche, la res­pi­ra­tion, etc… A l’in­verse, un vac­cin est habi­tuel­le­ment injecté direc­te­ment dans le sang, ce qui n’est pas tout à fait la même chose !

Le sys­tème immu­ni­taire détruit aussi tout ce qu’il ne recon­nait pas comme fai­sant par­tie du corps qu’il pro­tège, que ce soit des cel­lules mal­fai­santes ou au contraire bien­fai­santes.

Que se passe-​t-​il lors de la vac­ci­na­tion ?
Le vac­cin est injecté direc­te­ment dans le sang. Les “microbes”, ne seront pas “repéré”, par exemple, dans la bouche ou le tube diges­tif (1) comme c’est le cas lors d’une “inva­sion “natu­relle”. Ils auraient déjà été en par­tie com­battu ou même éra­di­qués, dans la salive ou dans le tube digestif. 

Autres risques de la vaccination excessive. La réalité d’aujourd’hui

Par ailleurs, les autres risques de vac­ci­na­tion peuvent pro­ve­nir de : 

  • L’injection bru­tale d’une dose mas­sive d’an­ti­gènes, même si les microbes sont “atté­nués”.
    Beaucoup d’im­mu­no­lo­giste pensent que le sys­tème immu­ni­taire est alors stressé au point qu’en­suite, il peut ne plus recon­naître les élé­ments à pro­té­ger des “mau­vaises” cel­lules à com­battre.

    Toutes sont liées au fonc­tion­ne­ment du sys­tème immu­ni­taire.

    Cela expli­que­rait toutes les mala­dies rela­ti­ve­ment récentes que sont les mala­dies auto-​immunes, cer­taines aller­gies, des pro­blèmes arti­cu­laires et des mala­dies chro­niques pour les­quelles les médi­ca­ments sont inopé­rants à moyen et long terme. Dans tous ces cas de mala­die, le sys­tème immu­ni­taire s’est “retourné” contre les organes qu’il devrait pro­té­ger et qu’il consi­dère désor­mais comme des “étran­gers”.

    Ce sont des mala­dies lourdes, longues, sou­vent dou­lou­reuses, coû­teuses, qui ne peuvent gué­rir qu’a­près remise en état du sys­tème immu­ni­taire, si cela est encore possible.
  • Le nombre de vac­cins injec­tés simul­ta­né­ment. Deux, 3, jus­qu’à 8 vac­cins dif­fé­rents sont injec­tés en même temps. Ce peut être la mala­die de Carré, par­vo­vi­rus, ade­no­vi­rus 1 et 2, parain­fluenza, lep­to­spi­rose, corona, etc…

    Le sys­tème immu­ni­taire n’ar­ri­ve­rait plus alors à “dif­fé­ren­cier” les patho­gènes. Rien de sur­pre­nant non plus que nos chiens réagissent fré­quem­ment dans les heures, les jours ou les mois qui suivent un vac­cin !

    Imaginez vous faire vac­ci­ner pour le téta­nos, l’hépatite, la ménin­gite, la rage et la tuber­cu­lose par LA MÊME INJECTION. Imaginez la sur­charge que çela ferait à votre sys­tème immu­ni­taire. Nous ne nous sen­ti­rions pas en pleine forme après… mais c’est pour­tant ce qu’on fait à nos animaux. 
  • La “tech­nique” de test de ces vac­cins, très éloi­gnée de la réa­lité. Les vac­cins sont tes­tés sépa­ré­ment par le fabri­quant (pour déter­mi­ner les effets secon­daires). Ils le sont sou­vent sur une courte période, pour noter les effets non dési­rés. Ce qui évite “aux tes­teurs” d’être confron­tés aux effets secon­daires sévères à moyen et long terme ou chro­niques.

    De plus, l’in­jec­tion com­prend 2 ou plu­sieurs vac­cins. En labo­ra­toire, ils ne sont jamais (offi­ciel­le­ment au moins) “étu­diés” ensemble (à tout le moins les essais avec des com­bi­nai­sons de vac­cins ne sont jamais publiés).
    Et tout le monde sait que la com­bi­nai­son de “médi­ca­ments” mul­ti­plie les actions et réac­tions (pour le bien quel­que­fois, telle la tri ou quadri-​thérapie dans le trai­te­ment du sida). 

(1) La bouche et le tube diges­tif com­portent 70 à 80% des “capa­ci­tés” du sys­tème immu­ni­taire “glo­bal”.

Qui s’intéresse sérieusement au risque de vaccination de nos chiens ?

Beaucoup d’études sou­lignent les risques de vac­ci­na­tion qui sont le plus sou­vent igno­rés dans la pra­tique vété­ri­naire.

Pourtant, elles font appa­raître un lien étroit entre vac­ci­na­tions et mala­dies “lourdes” telles que cer­taines mala­dies auto-​immunes, des aller­gies, mala­die de la thy­roïde, mala­dies qui deviennent chro­niques et pro­blèmes d’articulations. 

Le monde scien­ti­fique vété­ri­naire semble assez par­tagé et une faible par­tie seule­ment est concer­née du bien être de nos chiens. Et pour rendre le pro­blème plus obs­cure, très peu des effets secon­daires sont réper­to­riés et reportés : 

  1. Souvent les effets secon­daires sérieux appa­raissent des semaines ou des mois après la vac­ci­na­tion et per­sonne ne fait le lien (ou veut faire le lien) avec les vaccins.
  2. Peu de vété­ri­naires ont été vrai­ment sen­si­bi­li­sés pen­dant leurs études, sur le sujet des risques de la vac­ci­na­tion. Leur for­ma­tion com­plé­men­taire lors­qu’ils sont en exer­cice, est biai­sée car don­née par les labo­ra­toires fabri­cant les vac­cins.
  3. Dr Jourdan (Vétérinaire) a cal­culé que 15% des reve­nus des vété­ri­naires amé­ri­cains pro­ve­naient des actes de vac­ci­na­tion et 65% des actes thé­ra­peu­tiques consé­cu­tifs aux trai­te­ments des mala­dies géné­rées par ces mêmes vac­cins. Les vété­ri­naires ne sont pas des mis­sion­naires. Est ce bien dif­fé­rent en France ?

Il est évident que ces condi­tions ne risquent pas d’en­gen­drer une prise en main sérieuse et géné­rale de ce pro­blème de la vac­ci­na­tion par le monde vété­ri­naire.
Une petite mino­rité seule­ment s’intéresse aux risques vac­ci­naux. Ce qui conduit, tou­jours aux Etats Unis, le Dr Schultz à esti­mer que seule­ment envi­ron 1% des consé­quences des vac­ci­na­tions sont remon­tées par les vété­ri­naires aux fabri­cants de vac­cins. Et les auto­ri­tés (aux Etats Unis et dans ce domaine, ce devrait être le Federal Department of Agriculture) n’ont pas à en être aver­tis – et ne le pas bien sûr ! 

Note
Plusieurs “recou­pe­ments” ont cepen­dant été faits chez les humains entre pro­li­fé­ra­tion de mala­dies chro­niques (par exemple) et aug­men­ta­tion du nombre de vac­ci­na­tion et réci­pro­que­ment . C’est le cas du vac­cin Haemophilus influen­zae type B et l’ap­pa­ri­tion conco­mi­tante du dia­bète type 1.
En France, il existe peu de sta­tis­tiques, ce qui n’est pas le cas aux Etats Unis.
A notre époque, 50% des chiens adultes amé­ri­cains décèdent du can­cer.
En 2010 seule­ment, la com­pa­gnie VPI (le plus gros assu­reur d’animaux domes­tiques aux États-​Unis) a reçu 71 000 demandes d’in­dem­ni­sa­tion pour cause de can­cer.
De plus, sou­vent nos chiens vieillissent mal et souffrent de mala­dies chro­niques (dia­bète, mala­die du sys­tème immu­ni­taire, etc…). Pourtant, nous n’avons jamais autant vac­ciné nos chiens, ce qui devrait les rendre d’au­tant plus “résis­tants” !

Risque d’effets secondaires majeurs à chaque nouvelle vaccination

Et pour­tant, le nombre d’ef­fets secon­daires aug­mente plus vite que le nombre de vac­ci­na­tion. Deux études au moins ont démon­tré cet état de fait : 

  • L’immunologiste H Fudenberg a déduit de ses études que “un vac­cin baisse l’im­mu­nité de 50% au niveau de la cel­lule même. Pour 2 vac­ci­na­tions, cette baisse est de 70%”. C’est à dire que les cel­lules du sys­tème immu­ni­taire ne régissent pra­ti­que­ment plus.
  • Une autre étude faite à l’Université de Purdue (Etats Unis) par Dr Larry Glickman a trouvé que le risque de réac­tion (Effets secon­daires) aug­mente de 27% pour chaque vac­ci­na­tion pour un chien de moins de 10 kg et de 12% pour un chien plus gros.
    Cette étude main­te­nant bien connue et recon­nue sous le nom de Purdue Study(1), a mon­tré que les chiens déve­lop­paient une auto-​immunité contre la plu­part des pro­téines impor­tantes de leur propre corps après un unique vac­cin, incluant même leur propre DNA. Cela est ce que l’on appelle les mala­dies auto-immunes
Risques-vaccination-Chien vieux-et-malade-a-force-de-vaccinations

Que pen­ser alors de l’ef­fi­ca­cité pos­sible après la cin­quan­taine de vac­cins pré­co­ni­sée pour le chien par les auto­ri­tés vété­ri­naires fran­çaises, tout au long de sa vie ?
Ceci explique aussi que ce n’est pas parce que votre chien n’a pas eu de réac­tion avant qu’il n’en aura pas lors de pro­chaines vac­ci­na­tions.
Et cela conduit à une ques­tion simple et basique : com­ment a été décidé le nombre de vac­ci­na­tions pour votre chien ? Qui était à la manœuvre ? 

Note
(1) Ceci peut expli­quer pour­quoi la plu­part des mala­dies chro­niques semblent avoir pour base une réac­tion auto-​immune. De ce fait, beau­coup de pro­blèmes chro­niques dus à la “vac­ci­nose” (Abus de vac­cins) ne réagi­ront à aucun trai­te­ment tant que cette condi­tion d’auto-​immunité ne sera pas contrô­lée et répa­rée (Si cela est encore pos­sible).
Une autre conclu­sion est le fait que les chiens de petite race subissent des effets secon­daires plus sou­vent et plus sérieux. En effet il n’y a pas de dif­fé­rentes tailles d’am­poules de vac­cin en fonc­tion de la taille du chien, ce qui veut dire que les petits chiens reçoivent plus de vac­cins rela­ti­ve­ment à leur poids.
L’étude du Dr Glickman semble expli­quer ce pro­blème, les risques d’ef­fets secon­daires aug­men­tant à chaque vac­ci­na­tion sup­plé­men­taire de 12% pour un gros chien et de 27% pour un petit chien.

Comment a été décidé le nombre de vaccinations pour votre chien ?

Il faut remon­ter un peu dans l’his­toire vété­ri­naire récente amé­ri­caine. Mais n’ayez crainte, nous revien­drons ensuite en France, car tout est lié ! 

C’est en effet une étrange his­toire amé­ri­caine : au début des années 1970, le minis­tère de l’a­gri­cul­ture amé­ri­cain (United States Department of Agriculture – USDA) décida que la vac­ci­na­tion des chiens devait être annuelle (Officialisé en fait en 1978). Ceci après quelques études qui avaient durées .…. quelques semaines seule­ment (Même pas un an !). 

Au milieu des années 70, le vété­ri­naire immu­no­lo­giste Dr Ronald Schultz et quelques autres ont étu­dié des chiens ayant sur­vécu à la mala­die de Carré ou des chats à la pan­leu­ko­pe­nie. Ils res­taient tota­le­ment immu­ni­sés plu­sieurs années après avoir sur­vé­cus à ces mala­dies. D’où pour­quoi les re-​vacciner tous les ans ?
Ces mêmes études pro­lon­gées sur des durées encore plus longues par ce même Dr Schultz et Dr Scott, sur des chiens ayant eu la mala­die de Carré et le Parvovirus canin, mon­trèrent qu’ils étaient encore pro­té­gés 11 ans plus tard. Ils recom­man­dèrent aux auto­ri­tés une revac­ci­na­tion tous les 3 ans, et non pas 11 ans, par sécu­rité … et conti­nuèrent leurs études. 

En 2003, the AAHA Canine Vaccine Task Force (Commission spé­ciale sur la vac­ci­na­tion des chiens), sur la base de ces recherches (et d’autres), confirma que les vac­cins avaient une effi­ca­cité d’au moins 7 ans.… ce qui débou­cha sur un com­pro­mis de 3 ans entre scien­ti­fiques ayant des inté­rêts diver­gents (Dr Richard Ford, Professeur de médi­cine, North Carolina State University, et membre de la com­mis­sion “Je peux dire qu’il n’y a aucune science der­rière cette recom­man­da­tion (com­pro­mis) de 3 ans …”). 

A la suite de cette Commission, tous les fabri­cants de vac­cins(1) confir­mèrent par des études “de rat­tra­page” l’ef­fi­ca­cité d’au moins 3 ans, des vac­cins prin­ci­paux (Maladie de Carré, Parvovirus et Adénovirus).
En 2006, Dr Shultz avaient étu­dié alors plus de 1000 chiens et déjà prouvé encore et encore que son pro­to­cole d’une seule vac­ci­na­tion pour cha­cun des 3 vac­cins de base (et aucun vac­cin ensuite), condui­sait à une immu­nité pour toute la vie du chien

En 2011, la AAHA remis à jour ses recom­man­da­tions pour une vac­ci­na­tion “tous les 3 ans ou plus”, et d’a­jou­ter “que l’on peut espé­rer une immu­nité de 5 ans pour les chiens en bonne santé et pour tous les vac­cins de base”. Il a fallu 7 ans entre 2003 et 2011, pour prendre cette déci­sion evi­dente.
La AAHA a re-​actualisé en sep­tembre 2017, le plan­ning de vac­ci­na­tions recom­man­dées. Rien n’est bien nou­veau : ils dis­tinguent les vac­ci­na­tions prin­ci­pales (“Core vac­ci­na­tions” ) et les autres (“Non-​core vac­ci­na­tions”). Pour lire ce rap­port cli­quez sur 2017 AAHA Canine Vaccination Guidelines
Les vac­ci­na­tions prin­ci­pales sont la Maladie de Carré, le Parvovirus, l’Adénovirus‑2, le Parainfluenza et la Rage canine.
La AAHA pré­cise que la 1ère vac­ci­na­tion soit faite avant ou après 16 semaines, puis un rap­pel un an plus tard, les rap­pels sui­vants se fai­sant “tous les 3 ans ou plus”.
Ce n’est pas du tout ce pro­to­cole que pré­co­nisent les vété­ri­naires immu­no­lo­gistes cher­cheurs tels que Dr Schultz (Voir ci-dessous) 

Résultats de vraies recherches sur la durée d’immunisation des vaccins

Les recherches actuelles montrent que la durée d’im­mu­nité des vac­cins prin­ci­paux pour le chien sont au moins les suivants : 

VaccinsExposition à la maladieQuantité anti­corps élevé
Maladie de Carré7 ans15 ans
Parvovirus7 ans7 ans
Adénovirus7 ans9 ans
Rage canine3 ans7 ans

En consé­quence, les vac­ci­na­tions du chien adulte contre la mala­die de Carré et celle Adénovirus sont effi­caces durant toute la vie du chien. Dr Schultz a démon­tré que 95% des jeunes chiens vac­ci­nés après 16 semaines (ou plus tard) , pour ces mala­dies, seront pro­té­gés jus­qu’à leur mort.

Dr Schultz recon­nait que les vac­cins contre des mala­dies poten­tiel­le­ment mor­telles (Rage, mala­die de Carré et par­vo­vi­rus) peuvent être béné­fiques, mais à un rythme beau­coup moins fré­quent que ce qui est actuel­le­ment pré­co­nisé.
Mais il est contre les vac­ci­na­tions des mala­dies “secon­daires” telles que lep­to­spi­rose, bor­de­tella et Lyme dont les vac­cins risquent d’être plus dan­ge­reux que la mala­die même. 

Et connais­sez vous la der­nière trou­vaille ? Aujourd’hui, la mode “qui fait rage” (Sans jeu de mot) aux Etats Unis est un vac­cin contre la grippe des chiens ? Elle fait suite à l’ar­ri­vée en décembre 2017 de Corée du Sud de 2 chiens por­teurs du virus de cette grippe canine et qui ont tran­sité par New York. C’est très pro­ba­ble­ment une ques­tion de mois avant que cette mode atteigne la France – Voir sur notre article sur la vac­ci­na­tion de la grippe du chien en cli­quant sur “MON CHIEN TOUSSE DE LA GRIPPE : doit-​on vac­ci­ner ?.

Note
Pour la situa­tion en France, voir notre article en cli­quant sur VACCINATIONS OBLIGATOIRES DU CHIEN : aucune en France, sauf les cas par­ti­cu­liers !
Contrairement à ce que ce titre laisse sup­po­ser, les cas par­ti­cu­liers sont nom­breux … ainsi que les vac­cins recom­man­dés … ainsi aussi le nombre de rap­pels : plus de 50 dans la vie d’un chien !
Concernant la durée de pro­tec­tion réelle du vac­cin de la rage, une étude fran­çaise de 1992 a prou­vée que l’immunité de ce vac­cin dure au mini­mum 5 ans. L’équipe du Dr. Schultz , en pro­lon­ga­tion de l’étude fran­çaise, a aussi confirmé que le vac­cin pro­tège pen­dant 5 ans et même 7 ans.

Vaccination, vaccins, big business entre amis. Les fabricants mondiaux

D’après une étude amé­ri­caine (Consultant MarketsandMarkets), le mar­ché glo­bal vété­ri­naire des vac­cins aux Etats Unis de 5,5 mil­liards de dol­lars en 2015 devrait atteindre 7,8 mil­liards en 2020, soit un bond de 31% en 5 ans et 8,8 mil­liards en 2022. 

Il faut que vous sachiez aussi que la AAHA dont on a parlé plus haut, est finan­cée prin­ci­pa­le­ment par 4 fabri­cants inter­na­tio­naux de vac­cins : Merck, Merial(1), Pfizer et Boehringer.
D’après un jour­nal amé­ri­cain, cer­tains membres vété­ri­naires de cette com­mis­sion semblent avoir des inté­rêts per­son­nels liés aux ventes de vac­cins. Ce qui sou­lève un conflit d’in­té­rêts et une sus­pi­cion au sujet des recom­man­da­tions faites par cette com­mis­sion sur le rythme des vac­cins ainsi que sur la len­teur de la mise à jour de ses déci­sions.
D’où ce qu’a écrit le Dr Ford , membre de cette com­mis­sion, prend tout son sens : les rap­pels de 3 ans pré­co­ni­sés en 2003, n’a­vaient “rien de scien­ti­fique mais le résul­tat d’un com­pro­mis entre les membres de la commission”. 

Note :
Les infor­ma­tions ci-​dessous peuvent être lues sur WIKIPEDIA à https://fr.wikipedia.org/wiki/Merial_(entreprise)
(1) En août 1997, créa­tion de Merial, fusion de Rhône Mérieux et de MSD AgVet, numéro 1 mon­dial de la santé ani­male et filiale de Merck Co.
En sep­tembre 2009, Merial devient filiale à 100% de Sanofi-​Aventis, à la suite du retrait de Merck Co. Merck devient pro­prié­taire de la nou­velle entité santé vété­ri­naire Intervet/​Schering Plough basée à Boxmeer aux Pays-​Bas.
En sep­tembre 2011, le siège mon­dial de Merial est déplacé au siège euro­péen à Lyon dans le 7e arron­dis­se­ment après son départ de Duluth, Géorgie, qui reste le siège des acti­vi­tés amé­ri­caines de Merial.
Le 1er jan­vier 2017, Sanofi a cédé Merial à la société alle­mande Boehringer Ingelheim. Ce qui semble mon­trer pour le moins que le mar­ché mon­dial des vac­cins (pour les chiens au moins) est inter­na­tio­nal et par­tagé entre amis. Et que ces socié­tés de fabri­ca­tion de vac­cins sont aussi expertes au “Monopoly” des ventes et échanges de socié­tés.

Vaccination du chien : peut on s’en passer sans risque ?

C’est à la fin du 19e siècle que le vac­cin a été reconnu comme tel avec la décou­verte de celui de la rage par Pasteur. Mais l’es­sor des vac­cins ne s’est pro­duit qu’a­près la 2ème guerre mondiale. 

Comment les chiens de nos parents s’en sor­taient donc avant et sans vac­cin ?
Leur corps pro­dui­sait natu­rel­le­ment et pro­gres­si­ve­ment les anti­corps contre tous les microbes et bac­té­ries que le chien avait croi­sés
Par ailleurs, les chiens sem­blaient être moins fra­gile car leur sys­tème immu­ni­taire et organes n’é­taient pas “endom­ma­gés” par une ali­men­ta­tion et des médi­ca­ments indus­tria­li­sés actuels. 
Enfin, les moins robustes mour­raient tout sim­ple­ment mais tous les autres et leur des­cen­dance en res­sor­taient ren­for­cés. Darwin et la sélec­tion natu­relle, vous connaissez ? 

Mais je crois qu’un régime “à la dure” de ce type sans vac­ci­na­tion, appli­qué aux chiens d’au­jourd’­hui, ne condui­rait qu’à une catas­trophe sani­taire. La mul­ti­pli­ca­tion des vac­cins a per­mis de dimi­nuer ou même d’éradiquer cer­taines maladies. 

Tel est le cas de la diph­té­rie pour les humains. Aux Etats Unis où ces sta­tis­tiques sont faciles à trou­ver, il y avait 150 malades pour 100 000 per­sonnes au début du 20eme siècle. Ce chiffre a baissé à par­tir de 1923, date d’in­tro­duc­tion de la vac­ci­na­tion, pour atteindre 0 en 1977. 

Parallèlement, le nombre de mala­dies sérieuses chro­niques, auto-​immunes, des arti­cu­la­tions, des aller­gies, le can­cer, a aug­menté en même temps que l’u­ti­li­sa­tion à outrance des vac­ci­na­tions.
Les chiens de notre époque sont sou­vent fra­giles, la plu­part du temps sous médi­ca­ments ou com­plé­ments et font la queue chez le vété­ri­naire.
Depuis quelques années le rap­pro­che­ment vac­cins – mala­dies a été relevé par des pro­fes­sion­nels indé­pen­dants et sur­tout pour les humains. Existe-​t-​il une voie rai­son­nable que vous pour­riez uti­li­ser pour votre chien ? 

Eviter la sur-​vaccination : votre chien est-​il toujours immunisé ?

Il existe un test san­guin qui per­met de déter­mi­ner le niveau de pro­tec­tion d’un ani­mal aux trois mala­dies de base (Maladie de Carré, Parvovirus et Adenovirus). Il est appelé “test de titrage” qui est éga­le­ment dis­po­nible pour véri­fier le niveau de pro­tec­tion contre la rage (Aux Etats Unis seule­ment pour l’instant). 

C’est une “simple” ana­lyse san­guine faite par des labo­ra­toires spé­cia­li­sés, qui véri­fie la pré­sence d’an­ti­corps dans le sang. Elle est très peu connue, en tout cas ne béné­fi­ciant d’au­cune “publi­cité” de la part des vété­ri­naires ! Et pour cause, cela limi­te­rait sérieu­se­ment le nombre de vac­cins de rap­pels.
Explication : le coût d’un test de titrage qui déter­mine la pré­sence d’an­ti­corps des 3 mala­dies de base est plus élevé, envi­ron 2 fois plus, qu’une vac­ci­na­tion. Le prix final dépend sur­tout de la marge du vété­ri­naire.
Mais si nous com­pa­rons ce coût aux prix les dizaines de vac­ci­na­tions évi­tées, aux mala­dies récur­rentes et aux effets secon­daires, il est clair que le titrage est beau­coup plus éco­no­mique – et évite les risques de santé de votre chien.
Aux Etats Unis et au Canada, ces tests de titrage deviennent assez cou­rant. Ils évitent des vac­ci­na­tions inutiles et dan­ge­reuses. La prise de sang est envoyée à des labo­ra­toires spé­cia­li­sés.
Depuis quelques temps, deux socié­tés ( ZOETIS et BIOGAL) ont déve­loppé un test qui est fait direc­te­ment par le vété­ri­naire et donne le résul­tat en 20 mn.
Le test de Biogal appelé VACCICHECK est dis­po­nible en France au Laboratoire KITVIA (http://www.kitvia.com/titrage-des-anticorps) – Tel 05 61 88 88 54. 

En France, deuxième pro­blème : beau­coup de vété­ri­naires res­tent “fixés” sur les vac­ci­na­tions à outrance. Cependant le labo­ra­toire Kitvia a des vété­ri­naires “cor­res­pon­dants” qui uti­lisent leur kit (Voir leur site). 
Si votre vété­ri­naire n’est pas l’un d’eux et si vous êtes loin d’un vété­ri­naire “affi­lié”, peut être votre propre vété­ri­naire acceptera-​t-​il de se ren­sei­gner ?
S’il est peu coopé­ra­tif à ce sujet, il avan­cera pro­ba­ble­ment que ces tests s’a­chètent au labo­ra­toire par 12 à la fois.
D’où essayez de per­sua­der vos ami(e)s qui ont un chien (ou si vous faites par­tie d’un club canin) de faire la même démarche. Si les demandes sont nom­breuses, peut être fera-​t-​il l’ef­fort ?
D’autant que son inté­rêt est d’al­ler vers cette pra­tique : ce qui se fait de l’autre côté de l’Atlantique prend 2 à 4 ans avant d’être aussi uti­lisé en Europe et 4 à 10 ans plus tard pour la France. 

Risques des vaccins secondaires : faut-​il vraiment les faire ?

Il est très impor­tant de dis­so­cier les vac­cins “secon­daires” des vac­cins prin­ci­paux que sont la Maladie de Carré, Parvovirus et Adenovirus et la Rage.
Les vac­cins secon­daires ont géné­ra­le­ment une effi­ca­cité courte et dans bien des cas, ne devraient pas être envi­sa­gés : les risques de réac­tions étant plus impor­tants que les avan­tages qu’ils peuvent appor­ter (Voir plus haut – Dr Schultz). Voici en détails la majo­rité des vac­cins secondaires : 

MaladieEfficacitéDurée de l’immunitéRisques – Effets secondaires
Bordetella (Toux de chenil)Intra-​nasal : moyenne Injectable : faibleCourteFaible
Parainfluenza (Toux de chenil)Intra-​nasal : moyenne Injectable : faibleMoyenneFaible
Influenza (Grippe)Inconnue (Nouveau)InconnueInconnus
LeptospiroseFaible (Moins de 70%)2 semaines à 8 moisTrès élevé
LymeFaible1 anMoyen
CoronaFaibleInconnueFaible
GiardiaFaibleInconnueMoyen

Existe-​t-​il des protocoles de vaccination plus légers et sans risque ?

Oh oui ! Mais en géné­ral, les vété­ri­naires sont dis­crets sur ce sujet.
Nous vous indi­quons ce que le Dr Schutz pré­co­nise. Il est vété­ri­naire et immu­no­lo­giste, avec plus de 40 ans d’ex­pé­rience et a été pro­prié­taire de plu­sieurs géné­ra­tions de chiens. Il sait de ce dont il parle et voici ce qu’il a écrit dans “Are we vac­ci­na­ting too much ?” – Ronald Schulz, JAVMA, n°4, August 15th, 1995, page 421. 

“Une dose seule­ment de vac­cin vivant modi­fié, pour les seuls vac­cins de base (Maladie de Carré, Adénovirus CAV‑2 et par­vo­vi­rus CPV‑2) et lors­qu’ils sont admi­nis­trés au chiot à 16 semaines ou plus, va per­mettre l’immunité pour des nom­breuses années ou même à vie, à un pour­cen­tage élevé de chiens (95%) ”

Les règles de vac­ci­na­tion devraient donc être : 

  • Vacciner avant 8 à 10 semaines est inutile car pra­ti­que­ment tous les anti­corps injec­tés seront anéan­tis par les anti­corps déjà pré­sents héri­tés de la mère
  • Ne faire vac­ci­ner que si le chiot ou l’a­dulte est en forme le jour de la vaccination
  • Renforcer le sys­tème immu­ni­taire de l’a­dulte 3 ou 4 semaines avant et 2 ou 3 semaines après la vac­ci­na­tion (Plantes, homéopathie)
  • Ne com­men­cer à vac­ci­ner qu’après 16 semaines.
    Garder le chiot isolé des autres chiens étran­gers, si vous crai­gnez une conta­mi­na­tion. Les risques pour le chiot sont tou­te­fois mineurs com­pa­rés aux consé­quences “à vie” pos­sibles sur la santé du chiot vac­ciné trop tôt, qu’il traî­nera jus­qu’à sa mort
  • Demandez à votre vété­ri­naire d’in­jec­ter un seul vac­cin à la fois ou 2 maxi­mum et espa­cer d’une semaine l’in­jec­tion des dif­fé­rents vaccins.
  • Commencer par les 3 vac­cins de base seule­ment : Maladie de Carré, Hépatite de Rubarth et Parvovirose.
    Décaler celui de la rage de 4 semaines.
  • Ne pas vac­ci­ner contre la Leptospirose ou la Toux de che­nil.
    Le faire éven­tuel­le­ment et si néces­saire uni­que­ment (Mise en pen­sion lorsque exigé ou pour voya­ger à l’é­tran­ger par exemple)
  • Ne pas faire de rap­pel un an plus tard – ou les années suivantes
  • Faire un test d’an­ti­corps du sang éven­tuel­le­ment 5 ou 6 ans plus tard afin de véri­fier l’im­mu­nité de votre chien.
    Le limi­ter à la Maladie de Carré, rage, Parvovirose.

L’objectif du Dr Schultz est simple : 

  • Eviter les vac­ci­na­tions inutiles, les limi­ter au minimum
  • Préparer le chien et ren­for­cer son sys­tème immunitaire
  • Eviter le plus pos­sible de per­tur­ber le sys­tème immunitaire
  • Vérifier éven­tuel­le­ment la pré­sence d’anti­corps dans le sang du chien

A noter que Dr Schultz n’est pas le seul vété­ri­naire de la pla­nète à pré­co­ni­ser des pro­to­coles de vac­ci­na­tions allé­gés et pru­dents. C’est le cas de tous les vété­ri­naires holis­tiques

Expérience de lecteurs 

Expérience de lec­teurs
Espi59 :
Après l’a­voir aus­culté, mon véto a fait son vac­cin. le même que d’ha­bi­tude, même marque , même four­nis­seur… 5 mn après ma chienne est devenu toute raide les pattes ten­dues à l’ex­trême vers l’ar­rière et la tête aussi, elle s’est mise à hur­ler ! C’était impres­sion­nant. Le vété­ri­naire l’a emme­née immé­dia­te­ment en salle d’ur­gence. Il est revenu un moment après nous dire qu’elle était dans le coma, qu’il l’a­vait mise sous oxy­gène et fait une grosse injec­tion de cor­ti­sone. Il est reparti et encore un moment après il est revenu nous dire qu’elle fai­sait un choc ana­phy­lac­tique à cause du vac­cin, qu’il la lais­sait sous oxy­gène et la met­tait sous per­fu­sion. Nous sommes ren­tré chez nous, le pro­nos­tic était très mau­vais. Nous l’a­vons récu­pé­rée 2 h plus tard dans un état d’ex­trême fatigue mais elle sem­blait avoir retrouvé toute ses fonc­tions, elle arri­vait à se tenir sur ses 4 pattes (en titu­bant). Aujourd’hui, elle à l’air d’al­ler mieux. Elle boit, aboie, marche à peu près bien (j’i­ma­gine qu’elle doit avoir mal par­tout) fait pipi, a même mangé comme d’habitude…

Plantes et homéopathie : éviter les risques, si vaccination nécessaire

Risques de vaccination - Echinacée
Echinacée pourpre

L’utilisation des plantes peut évi­ter tota­le­ment ou par­tiel­le­ment les risques lorsque la vac­ci­na­tion est néces­saire.
Elles ne rem­placent pas la vac­ci­na­tion. Mais les plantes agissent avec et sur le sys­tème immu­ni­taire.
Il ne faut en effet pas oublier que le sys­tème immu­ni­taire est au centre du “méca­nisme” vac­ci­nal et des réac­tions secon­daires qui conduisent à des séquelles qui peuvent être irré­ver­sibles et/​ou à vie.
Afin de déve­lop­per entiè­re­ment ce point impor­tant pour vous et votre chien, nous trai­tons l’u­ti­li­sa­tion des plantes lors des vac­ci­na­tions, dans un article séparé. Cliquez sur VACCINATION : pré­pa­rez votre chien avec les plantes.

Il existe éga­le­ment un remède homéo­pa­thique appelé “Nosodes” qui est dit rem­pla­cer la vac­ci­na­tion.
Chaque Nosode cor­res­pond à une mala­die vac­ci­nable. Il est obtenu à par­tir de “rési­dus” de la mala­die, dilués dans un liquide “sup­port”, à la manière des remèdes homéo­pa­thiques habi­tuels. Bien qu’en quan­ti­tés infi­ni­té­si­males, les Nosodes “activent” le sys­tème immu­ni­taire, à la manière des vac­cins.
Cette solu­tion de pro­tec­tion contre les mala­dies, connue depuis des décen­nies, revient d’ac­tua­lité. Voir éga­le­ment notre articles VACCINATION : pré­pa­rez votre chien avec les plantes.

Bibliographie (Livres et articles)
1. Dr. Golden ‘Vaccination and Homeoprophylaxis : A Review of Risks and Alternatives’, and ‘Homoeprophylaxis : A Ten Year Clinical Study’.
2. Je nour­ris mon chien natu­rel­le­ment – Swanie Simon – Thierry Souccar Editions – 2014
3. Natural Heath for dogs and cats – Dr Pitcairn – Rodale Editions
4.Herbal dog care – Dr Kidd – Storey Publishing – www.storey.com
5. Work Wonders : Feed Your Dog Raw Meaty Bones – Dr Tom Lonsdale – Rivetco Pty Ltd
6. Toxic cro­quettes – Zutta Ziegler – Souccar Editions
7. Comparaison des rations Barf (Biologically appro­pried raw food) aux recom­man­da­tions nutri­tion­nelles du chien sain ou malade ‑École natio­nale vété­ri­naire d’Alfort – Année 2011 – Thèse pour le doc­to­rat vété­ri­naire pré­sen­tée par Elise, Jeanne, Aline CAMPAGNOLLE Herbs for pets
8. Mary Wulff-​Tilford – Bow Tie Press
9. Le Manuel Vétérinaire Merck – 3ème edi­tion fran­çaise
10. Dogs Naturally Magazine (www.dogsnaturallymagazine.com/)
11. Laboratoire Merial – http://veto.merial.com/vet/vets/vaccin_chiot.asp
12. Egalement https://fr.wikipedia.org/wiki/Merial_(entreprise)
13. Programme de vac­ci­na­tion du chien
14. Quels vac­cins obli­ga­toire pour votre chien
15. Nosodes : Can They Replace Vaccines ?
16. To titer or to revac­ci­nate
17. Titer Testing et Titer Testing Your Dog
18. Les nosodes, une alter­na­tive aux vaccins

Conseils vété­ri­naires et réglementation
Les valeurs et conseils que vous pour­rez trou­ver sur ce site sont pure­ment infor­ma­tifs de leur exis­tence dans la lit­té­ra­ture spé­cia­li­sée. En aucun cas, les infor­ma­tions don­nées sur notre site ne consti­tuent une pres­crip­tion de trai­te­ment ou une allé­ga­tion. Ils ne peuvent pas se sub­sti­tuer à l’avis de votre vété­ri­naire ou du thé­ra­peute de votre chien. Seul votre vété­ri­naire peut poser un diag­nos­tic pré­cis et recom­man­der l’utilisation d’un pro­duit. Si tel n’est pas le cas, nous ne sau­rions être tenus pour res­pon­sables d’une prise inadap­tée des pro­duits pré­sen­tés ou cités.