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CHIEN STRESSÉ ET DÉFENSE IMMUNITAIRE EN DANGER : traitement naturel par les plantes

Chien stressé : c’est un état qui devient faci­le­ment chro­nique. Son ori­gine est en géné­ral l’an­xiété, comme pour les humains.
Passé trau­ma­ti­sant, inquié­tude d’être aban­donné, angoisse, sen­ti­ment d’in­sé­cu­rité. L’orga­nisme de votre chien stressé réagit par une ten­sion ner­veuse et trau­ma­ti­sante.
C’est le stress. Il faut s’en pré­oc­cu­per car il peut faci­le­ment dégé­né­rer en mala­dies graves : il affai­blit le sys­tème immu­ni­taire qui ne pro­tège plus conve­na­ble­ment la santé du chien.
La solu­tion facile et effi­cace que nous pro­po­sons ici, pour détendre, cal­mer, apai­ser et ras­su­rer votre chien sans effet secon­daire, est le trai­te­ment natu­rel par les plantes.

Chien stressé, chien anxieux : les différences de comportement

Le stress chez le chien, est en géné­ral la consé­quence de l’an­xiété, qui peut pro­ve­nir d’une mul­ti­tude de rai­sons. Traiter le stress de votre chien seule­ment ne suf­fira pas en géné­ral car cela ne sup­pri­mera pas la cause pro­fonde de l’an­xiété de votre chien. Il faut donc s’at­ta­quer aussi aux rai­sons pos­sibles de l’an­xiété, nom­breuses et quel­que­fois dif­fi­ciles à cer­ner(1).

C’est la rai­son pour laquelle, nous avons écrit 2 articles com­plé­men­taires à ce pré­sent article, afin que vous puis­siez com­prendre ce qu’il faut faire et com­ment le faire, pour trai­ter à fond le pro­blème d’an­xiété de votre chien :

  1. Cet article pour trai­ter natu­rel­le­ment le pro­blème des consé­quences du stress sur la santé de votre chien
  2. Un autre article sur l’ori­gine de l’an­xiété de votre chien afin de l’a­pai­ser, le cal­mer et sup­pri­mer son com­por­te­ment anor­mal et dérangeant
  3. Le trai­te­ment contre l’an­xiété du chien doit être com­plété par l’é­du­ca­tion du chien, ce qui le ras­su­rera et le déten­dra. Dans les cas les plus dif­fi­ciles, il fau­dra peut être faire appel à des édu­ca­teurs canins comportementalistes.

(1) L’origine peut aussi être une encé­pha­lite chro­nique der­rière un com­por­te­ment anor­mal, voire agres­sif, qui sou­vent s’ac­cen­tue avec l’âge. Il peut s’a­gir d’une inflam­ma­tion du cer­veau et du sys­tème ner­veux cen­tral, habi­tuel­le­ment reconnu comme la réac­tion aux vac­cins trop nom­breux (En par­ti­cu­lier la rage) ou a une mala­die auto-​immune. La consul­ta­tion de votre vété­ri­naire est impé­ra­tive pour diag­nos­ti­quer ces maladies.

Le mécanisme du stress chez le chien et les défenses immunitaires

Le méca­nisme du stress du chien se passe en 3 temps, fait appel à tout l’or­ga­nisme et affai­blit le sys­tème immunitaire :

  • La phase d’a­larme. Les glandes sur­ré­nales libèrent d’a­bord de l’a­dré­na­line et d’autres hor­mones pour mettre le corps en état de réagir immé­dia­te­ment ; grâce à ce méca­nisme, les per­cep­tions, la force mus­cu­laire et les réflexes sont tem­po­rai­re­ment décuplés.
  • La phase de résis­tance. Après quelques minutes, plu­sieurs autres méca­nismes se mettent en place – la hausse dans le sang du taux de cho­les­té­rol, d’a­cides gras, de sucre (gly­cé­mie) et des fac­teurs de coa­gu­la­tion, l’in­hi­bi­tion du fonc­tion­ne­ment des glo­bules blancs, etc. – et l’or­ga­nisme libère de nou­velles hor­mones, dont les endor­phines, le cor­ti­sol, la dopa­mine et la sérotonine.
  • Quand tout se passe bien, ces deux pre­mières phases sont béné­fiques. D’une part, les réac­tions de stress agissent comme sti­mu­lant pour l’or­ga­nisme du chien afin qu’il mobi­lise le maxi­mum de ses res­sources et réagisse à la situa­tion. D’autre part, le simple fait de se mettre en mode “action” réta­blit (nor­ma­le­ment) l’é­qui­libre des hor­mones dans le sang. Une fois l’é­vé­ne­ment réglé, la réac­tion de détente s’en­clenche et le corps res­sent de la fatigue. Après une période de repos, l’or­ga­nisme retourne à son méta­bo­lisme habi­tuel. Si tout se passe bien …

Le stress chronique, l’épuisement de l’organisme et l’effondrement du système immunitaire du chien

Comment-traiter-le stress-du-chien

Mais si la situa­tion stres­sante dure trop long­temps pour celui qui la subit (Le chien stressé) sans que son corps puisse la régler rapi­de­ment(1), ou qu’elle se repro­duit trop sou­vent, ou encore si le sys­tème ner­veux ne peut plus mettre fin à la phase de résis­tance (notam­ment chez les anxieux), l’or­ga­nisme entre tôt ou tard dans une troi­sième phase : la phase d’épuisement.

La phase d’é­pui­se­ment. Les méca­nismes de réac­tion du chien stressé fonc­tionnent tout le temps “à plein régime”, entraî­nant une déper­di­tion d’élé­ments bio­chi­miques ainsi que des désordres méta­bo­liques et phy­sio­lo­giques du chien. L’organisme s’é­puise, cer­tains organes ou sys­tèmes s’af­fai­blissent ou se relâchent. Le sys­tème immu­ni­taire du chien, en par­ti­cu­lier, ne peut plus rem­plir sa fonc­tion immu­ni­taire. À la limite, et dans des situa­tions extrêmes, le stress continu entraîne la mort.

Malheureusement, les vic­times de stress chro­nique ne sont pas tou­jours conscientes de leur situa­tion, en par­ti­cu­lier les chiens !

(1) Un haut niveau d’hor­mones de stress dans le sang, même en situa­tion “nor­male”, est un indice de l’é­tat de stress dans lequel se trouve l’or­ga­nisme du chien. Cela indique que le chien est en état constant d’anxiété.

Le stress chronique du chien et le mécanisme du déficit de la défense immunitaire

Sous l’ef­fet d’hor­mones, tels que le cor­ti­sol pro­duit en continu en réponse au stress, il y aura auto­ma­ti­que­ment un affai­blis­se­ment du sys­tème immu­ni­taire du chien : le corps pré­sen­tera alors une moindre défense contre les agents infec­tieux, bénins ou graves, et aux dif­fé­rents types de can­cer. Par exemple, il est reconnu que les humains stres­sés souffrent plus fré­quem­ment du rhume. Mais cela s’applique aussi aux mala­dies plus graves telles que le cancer.

Ces résul­tats ont aussi clai­re­ment été consta­tés avec les ani­maux d’é­le­vages confron­tés à des situa­tions de stress aigu (Transport, regrou­pe­ments) ou chro­niques (Parcages contrai­gnants). Elles montrent à l’é­vi­dence des consé­quences sévères sur le sys­tème immu­ni­taire de l’a­ni­mal(1).

Cela ne sur­pren­dra donc per­sonne du dan­ger de l’in­ci­dence néga­tive sur le sys­tème immu­ni­taire du chien sou­mis à un stress chronique.

(1) Conséquences du stress sur la fonc­tion immu­ni­taire chez les ani­maux d’é­le­vage - MERLOT Eloïse – [2004].
L’étude dont nous fai­sons men­tion ci-​dessous, a été faite sur des ani­maux d’é­le­vage, tels que bovens. Cependant la réponse de nos ani­maux domes­tiques devraient être très proche de celle des ani­maux d’é­le­vage.

La réponse au stress est carac­té­ri­sée par l’activation de l’axe cor­ti­co­trope, dont les hor­mones inhibent l’activité des leu­co­cytes, et la libé­ra­tion de nom­breuses autres hor­mones et neu­ro­mé­dia­teurs immu­noac­tifs et immu­no­sup­pres­seurs (hor­mone de crois­sance, pro­lac­tine, enké­pha­lines…).
Ainsi, l’augmentation tran­si­toire du ratio neu­tro­philes / lym­pho­cytes dans le sang et l’inhibition de la capa­cité des lym­pho­cytes san­guins à pro­li­fé­rer sont des indi­ca­teurs d’une réponse de stress.
D’autres tests sont plus infor­ma­tifs car ils mesurent les effets du stress sur des fonc­tions immu­ni­taires pré­cises.
Des fonc­tions rele­vant de l’immunité innée, pre­mière ligne de défense de l’organisme, sont sen­sibles au stress. Ainsi, la cyto­toxi­cité des cel­lules tueuses natu­relles san­guines est inhi­bée et des don­nées chez les ron­geurs montrent que la réponse inflam­ma­toire peut être for­te­ment déré­glée.
Certains fac­teurs de stress favo­risent la pro­duc­tion de cyto­kines inflam­ma­toires et aug­mentent la sen­si­bi­lité de l’organisme aux chocs sep­tiques, tan­dis que d’autres inhibent la migra­tion des poly­nu­cléaires vers un site d’infection, limi­tant ainsi la réponse inflam­ma­toire et retar­dant le phé­no­mène de cica­tri­sa­tion.
Les lym­pho­cytes, vec­teurs de l’immunité acquise, consti­tuent la seconde ligne de défense. Le stress peut inhi­ber le déve­lop­pe­ment de la réponse lym­pho­cy­taire à un anti­gène, par exemple une réponse vac­ci­nale.
Il inhibe les réponses de type cel­lu­laire mais affecte peu, voire même par­fois sti­mule, la pro­duc­tion d’anticorps.
L’altération des réponses innées et acquises dimi­nue la résis­tance des ani­maux aux infec­tions virales ou bac­té­riennes. Voir en savoir plus, voir notre article sur le sys­tème immunitaire.

Stress chronique et maladies physiologiques du chien stressé

Indépendamment du fait que le stress affai­blit le sys­tème immu­ni­taire et ouvre la porte aux mala­dies bac­té­riennes et aux défi­ciences fonc­tion­nelles, le stress du chien a aussi des consé­quences sur cer­tains méca­nismes phy­sio­lo­giques tels que :

  • Accélération du vieillis­se­ment. Le stress du chien aug­mente le dom­mage “oxy­da­tif”, c’est-​à-​dire le vieillis­se­ment et la mort des cel­lules cau­sés par les radi­caux libres.(1)
  • Déficit nutri­tion­nel. Pour pro­duire l’éner­gie deman­dée par la situa­tion de stress, le corps du chien méta­bo­lise plus rapi­de­ment les élé­ments nutri­tifs, ce qui peut se sol­der par un manque d’a­cides ami­nés, de potas­sium, de phos­phore, de magné­sium, de cal­cium, d’élec­tro­lytes et de vita­mines du com­plexe B, entre autres. Par ailleurs, les nutri­ments essen­tiels sont moins bien absor­bés en période de stress.
  • Ulcères d’es­to­mac. Le stress est l’un des élé­ments qui peut contri­buer à l’ap­pa­ri­tion des ulcères gas­triques et à la dif­fi­culté à les soi­gner. Le stress est aussi reconnu pour jouer un rôle dans les brû­lures d’estomac.
  • Maladies auto-​immunes(2) . L’origine des mala­dies auto-​immunes est sou­vent due à plu­sieurs fac­teurs (Mutifactorielle). Le stress en est pro­ba­ble­ment une des com­po­santes des causes de la maladie.

(1) Les radi­caux libres sont des molé­cules chi­miques instables pro­duites en faible quan­tité par l’or­ga­nisme. Ils sont prin­ci­pa­le­ment syn­thé­ti­sés dans la cel­lule lors de réac­tions avec l’oxy­gène.
Cette insta­bi­lité chi­mique fait que ces sub­stances sont très réac­tives et cer­taines des réac­tions avec des struc­tures de la cel­lule entraînent des dégâts en leur sein.
Des radi­caux libres en sur­nombre auront ainsi un effet visible sur le vieillis­se­ment de la peau, et seraient impli­qués dans de nom­breuses patho­lo­gies comme des can­cers, des mala­dies car­diaques, des mala­dies neu­ro­dé­gé­né­ra­tives comme la mala­die d’Alzheimer, des intoxi­ca­tions à des médi­ca­ments, etc.

(2) A l’interrogatoire des patients humains ayant une mala­die auto-​immune ou lors des rechutes de celle-​ci, le stress est sou­vent l’élé­ment déclen­cheur. Les consé­quences bio­lo­giques du stress sont de mieux en mieux com­prises.
Au cours du stress, les glu­co­cor­ti­coïdes et les caté­cho­la­mines libé­rées par l’axe hypothalamo-​hypophysaire vont modi­fier l’équilibre des balances cyto­ki­niques Th1/​Th2 et Th17/​Treg et être à l’origine d’une inhi­bi­tion de l’immunité cel­lu­laire, d’une dimi­nu­tion de la tolé­rance immu­ni­taire et d’une sti­mu­la­tion de l’immunité humo­rale.
Ces modi­fi­ca­tions exposent les indi­vi­dus entre autre, aux mala­dies auto-​immunes. La prise en charge spé­ci­fique du stress devrait donc faire par­tie du trai­te­ment d’une mala­die auto-​immune. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0248866312010879

Les symptômes du chien stressé

traitement-du-chien-stressé

Il est donc impor­tant et urgent de trai­ter le chien stressé(1). Les symp­tômes sont mul­tiples et ne sont pas tous pré­sents pour ce qui concerne votre chien : il réagit en fonc­tion de sa personnalité :

  • Votre chien vient se “col­ler” à vous au moindre bruit inha­bi­tuel, vous suit de par­tout dans la mai­son et cherche votre attention
  • Votre chien fait des allers retours répé­tés, tourne en rond dans le jar­din, etc.
  • Votre chien a des pro­blèmes diges­tifs : selles molles, diar­rhées pério­diques, vomis­se­ments éventuels
  • Votre chien gémit et/​ou aboie pour un rien. Il n’ar­rive pas à se détendre, il est tou­jours “à l’af­fût”, anxieux
  • Votre chien détruit faci­le­ment, sans rai­son et “avec rage” les objets qui l’entourent
  • Il est anxieux, se lèche la truffe très sou­vent, mor­dille ses pattes, bave régu­liè­re­ment, en voi­ture particulièrement.
  • Votre chien ne semble pas “joyeux” : queue entre les pattes, oreilles en arrière, se met brus­que­ment à trem­bler ou hale­ter d’une façon exces­sive et sans raison
  • Votre chien dort beau­coup et sur­tout plus que d’habitude.

(1) Ne pas oublier que trai­ter le stress seul n’est en géné­ral pas suf­fi­sant. Il faut trai­ter aussi l’o­ri­gine de ce stress, qui peut être l’an­xiété ou même une inflam­ma­tion chro­nique du cerveau 

Chien stressé : 2 plantes “adaptogènes” pour le soigner naturellement

Le trai­te­ment par les plantes d’un chien stressé est par­ti­cu­liè­re­ment bien adapté : elles le calment sans “l’en­dor­mir” ou sans le rendre amorphe comme c’est le cas avec les médi­ca­ments de la méde­cine conven­tion­nelle. Ces plantes sti­mulent et apaisent en même temps direc­te­ment et simul­ta­né­ment le chien et son sys­tème immu­ni­taire. Ces plantes sont dites “adap­to­gènes”(1) et deux d’entre elles sont par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­santes dans ces situa­tions de stress du chien :

  • L’Eleuthérocoque (Eleutherococcus sen­ti­co­sus) ou gin­seng Sibérien
    L’éleuthérocoque est dis­po­nible sous forme de racines pul­vé­ri­sées. Il est donc facile de la rajou­ter à la ration de votre chien, d’au­tant que la poudre n’a pas beau­coup de goût.
  • La Rhodiola (Rhodiola rosea), aussi, dont seule la racine est comes­tible et uti­li­sée en phy­to­thé­ra­pie. Il se trouve en extrait liquide et en poudre qui peuvent aussi être rajou­tés à la ration de votre chien.

Ces plantes par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­santes sont décrites ci-​dessous dans les her­bo­ris­te­ries ou sur internet

(1) Plantes adap­to­gènes.
Les adap­to­gènes sont une caté­go­rie pré­cieuse de plantes qui aug­mentent les capa­ci­tés natu­relles du corps à réagir. De plus et sur­tout, elles sont “bi direc­tion­nelles” (Autorégulatrice). Si vous avez besoin d’éner­gie par exemple, elles aug­mentent votre éner­gie, mais si vous êtes hyper­ac­tif, elles vont vous aider à vous apai­ser.
Ce terme a été défini par les scien­ti­fiques Russes dans les années 1970 – 80. Il s’a­git d’une plante :
1. Qui nous per­met de nous adap­ter à dif­fé­rents types de stress de la vie
2. Qui est non-​toxique
3. Qui agit d’une manière très large sur tous nos pro­ces­sus phy­sio­lo­giques
4. Qui a une action nor­ma­li­sa­trice, c’est-à-dire qui ramène nos fonc­tions vers un juste milieu, qui calme les états d’hyperfonction et qui sti­mule les états de fai­blesse.
L’Éleuthérocoque et la Rhodiola sont parmi les quelques plantes dite “adap­to­gènes”.

Chien stressé et l’Eleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus) : particularités et dosage

Eleuthérocoque-contre-le-stress-chien

L’Eleuthérocoque est un arbuste épi­neux de 2 m de haut, très robuste et qui pousse abon­dam­ment dans la par­tie est de la Sibérie. Il pousse aussi au nord de la Chine, de la Corée et du Japon. L’Eleuthérocoque pro­duit une forte quan­tité de racines qui est la par­tie médi­ci­nale de la plante

Note
Ne pas confondre l’Eleuthérocoque appelé aussi Ginseng de Sibérie) avec le gin­seng Asiatique (Panax gin­seng) ou Américain (Panax quin­que­fo­lium) qui sont de petites plantes qui ne pro­duisent pas beau­coup de racines et qui ont été déci­mées dans la nature à cause de la ramasse intensive

Autres appel­la­tions : Eleuthérocoque, Ginseng de Sibérie, Boisson du diable.

Utilisation de l’Eleuthérocoque pour le chien stressé

L’Éleuthérocoque (Ginseng de Sibérie) est donc pres­crit dans les cas de stress, objet du pré­sent article (1) :

  1. Réduire le stress chro­nique. Il va en par­ti­cu­lier régu­la­ri­ser toute la cas­cade d’hormones de stress
  2. Rebâtir un corps fatigué
  3. Stimuler un sys­tème immu­ni­taire qui est mis à mal par le stress

(1) L’Éleuthérocoque est aussi uti­lisé comme Adaptogène, Anti inflam­ma­toire, Antistress, Calmante, Immunostimulant, Relaxante, Stimulante, Sédative

Eleuthérocoque-liquide-pour-chien
Eleuthérocoque

Nous avons sélec­tionné l’Eleuthérocoque en “Teinture mère* (1) sous forme liquide”(2) que vous pou­vez ache­ter en cli­quant ici

L’Eleuthérocoque est aussi dis­po­nible en :

  • Gélule d’Eleuthérocoque* – Poudre (3)Cliquez ici 
  • Comprimés d’Eleuthérocoque (4) : Cliquez ici 
  • Extrait de plante fraîche gly­cé­riné miellé – Cliquez ici 

*Ingrédient issu de l’a­gri­cul­ture bio­lo­gique
(1) Teintures mères et alcool sans dan­ger pour le chien – Voir CHIEN ET ALCOOL – Risques Remèdes alcoo­li­sés
(2) Voir Unités équi­va­lence – Voir Unités et conver­sion pour remèdes natu­rels et com­plé­ments
(3) Comment faire prendre une gélule à son chien – Voir Donner une gélule à son chien – Les solu­tions
(4) Comment faire prendre un com­primé à son chien – Voir COMPRIMES ET CHIEN. Les faire ava­ler facilement

Posologie et dosage de l’Eleuthérocoque pour traiter le stress du chien

La poudre est la ver­sion la plus uti­li­sée en méde­cine chi­noise, facile à mélan­ger avec le repas de votre chien. Cette poudre est aussi dis­po­nible en gélules conte­nant de la racine d’Eleuthérocoque réduite en poudre Voir com­ment faire prendre une gélule à son chien.

Cependant, l’Éleuthérocoque peut aussi être pris en infu­sion. Les poso­lo­gies sont variables en fonc­tion de la com­po­si­tion des gélules.

Le dosage est pro­por­tion­nel au poids de votre chien. Les dosages pré­co­ni­sés par les dis­tri­bu­teurs de cette plante est de 1 à 2 g par jour d’Eleuthérocoque pour 70 kg (Poids de l’hu­main “moyen”), soit :

  • 500 mg à 1 g/​jour pour un chien de 30 à 35 kg,
  • 250 à 500 mg/​jour (500 mg) pour un chien de 10 à 15 kg.

En infu­sion, pour 150 ml d’eau bouillante, on peut uti­li­ser 2 à 4 g de poudre de racine séchée, à répar­tir, pour votre chien, sur 2 ou 3 jours. Cette dose est prise plu­tôt le matin, avec un trai­te­ment ne dépas­sant pas une durée de trois mois.

Note
Le poids de 1 cuillère à café d’Eleuthérocoque est com­prise entre 2 et 3 g. Il s’a­git donc de faire prendre à votre chien le fond d’une cuillère à café … ou de se pro­cu­rer une balance pour peser ces faibles doses. La solu­tion la plus pra­tique est d’u­ti­li­ser l’Eleuthérocoque sous forme liquide : extrait de plante fraîche ou Teinture mère Voir article alcool et chien

Note
Cette plante agit len­te­ment. L’amélioration est très pro­gres­sive. Doit être uti­li­sée au moins 6 semaines si aucune mani­fes­ta­tion de sur-​excitation (Dans ce cas, arrê­ter immédiatement) .

Précaution d’emploi pour le chien

Si votre chien en prend trop ou s’il est par­ti­cu­liè­re­ment sen­sible, l’Eleuthérocoque peut pro­vo­quer des états hyper­ex­ci­ta­bi­lité, d’insomnie, de pal­pi­ta­tions et d’hypertension. D’où dimi­nuez la dose ou arrê­tez de lui en donner.

D’une manière géné­rale, si votre chien a des pro­blèmes de santé et/​ou qu’il prend des médi­ca­ments (médi­ca­ments pour le cœur ou des anti­coa­gu­lants), et autres, vous devez en par­ler à votre vété­ri­naire. De même les médi­ca­ments trai­tant le dia­bète peuvent aug­men­ter le risque d’hypoglycémie (taux de glu­cose anor­ma­le­ment faible dans le sang). Vérifiez tou­jours avec votre vété­ri­naire (Pour les chiens) avant de prendre des plantes.

Idem si votre chien tra­verse une période de grande fatigue, allez voir votre vété­ri­naire pour vous assu­rer qu’une mala­die n’est pas à la source de cette fatigue.

Ne pas uti­li­ser l’Eleuthérocoque pen­dant la ges­ta­tion et l’al­lai­te­ment d votre chienne. Ne pas uti­li­ser chez les chiots. Ne pas uti­li­ser plus de 3 mois de suite.

Chien stressé et Rhodiola ou Rhodiole (Rhodiola rosea) : particularités et dosage

Rhodiola pour traiter le stress du chien

La Rhodiole est une plante qui mesure 70 cm, racine et tige com­prise. Sa tige ne fait que 5 à 20 cm de hau­teur, car la majeure par­tie de la plante est consti­tuée de sa racine. Seule la racine de la Rhodiola (rhi­zome) est comes­tible et uti­li­sée en phytothérapie.

La Rhodiola pousse sur des pentes rocheuses et des falaises des régions gla­ciales d’Asie, de Sibérie, du Tibet, de Chine, de Russie, d’Amérique du Nord et du Canada.

Autres appel­la­tions : Racine dorée ou encore Racine d’or

Utilisation de la plante pour le chien stressé

La racine est la seule par­tie utilisée.

La Rhodiola est la plante de la santé (1) par excel­lence. Elle per­met d’être rapi­de­ment en alerte et d’a­voir de bons réflexes. C’est une plante adap­to­gène qui favo­rise, dans le cadre de cet article :

  • La réponse de l’or­ga­nisme à ses dif­fé­rents besoins (stress, mala­die, manque d’éner­gie, conva­les­cence, ten­sion arté­rielle ou nerveuse).
  • La Rhodiole est par­ti­cu­liè­re­ment effi­cace pour tout ce qui concerne l’é­qui­libre ner­veux et la ges­tion du stress.

(1) La Rhodiola a un large spectre d’u­ti­li­sa­tions. Elle est aussi uti­li­sée pour ses effets :
1. Équilibrants : stress, asthé­nie, dépres­sion, pro­blème affec­tif, sur­me­nage, fibro­my­al­gie, équi­libre ner­veux, sti­mule l’hu­meur posi­tive, amé­liore la fonc­tion sexuelle et la libido.
2. Prévention de la mala­die de Parkinson, de la mala­die d’Alzheimer.
3. Sommeil, fatigue, sport : affai­blis­se­ment de l’or­ga­nisme, fatigue phy­sique, fatigue chro­nique. Elle aug­mente la capa­cité d’en­du­rance, la résis­tance au froid, la résis­tance au mal d’al­ti­tude (oxy­gé­na­tion du sang).
4. Utilisée aussi dans le trai­te­ment du dia­bète, la plante favo­rise un taux de gly­cé­mie nor­mal en agis­sant sur le taux d’in­su­line et en rééqui­li­brant l’hy­poxie du pan­créas.
5 Autres indi­ca­tions thé­ra­peu­tiques : La Rhodiole per­met une amé­lio­ra­tion des per­for­mances et une dimi­nu­tion du temps de récu­pé­ra­tion. Très appré­ciée des spor­tifs puis­qu’elle n’est pas consi­dé­rée comme dopante.
6. Elle aug­mente aussi la bio­dis­po­ni­bi­lité de la séro­to­nine dans les cas de dépres­sion sai­son­nière due au manque d’en­so­leille­ment durant l’hiver.

Rhodiola-aussi-pour-chien-stressé
Rhodiola”

Nous avons sélec­tionné la Rhodiola en “Teinture mère* (1) sous forme liquide”(2) que vous pou­vez ache­ter en cli­quant ici.

La Rhodiola est aussi dis­po­nible en :

  • Gélule de Rhodiola à 3% de Saldrosides* – Poudre (3)Cliquez ici 

*Ingrédient issu de l’a­gri­cul­ture bio­lo­gique
(1) Teintures mères et alcool sans dan­ger pour le chien – Voir CHIEN ET ALCOOL – Risques Remèdes alcoo­li­sés

(2) Voir Unités équi­va­lence – Voir Unités et conver­sion pour remèdes natu­rels et com­plé­ments
(3) Comment faire prendre une gélule à son chien – Voir Donner une gélule à son chien – Les solu­tions.

Posologie et dosage de la Rhodiola pour traiter le stress du chien

Les racines de Rhodiola se prennent en infu­sion, poudre, tisane ou décoc­tion, extraits liquides (Attention : pré­cau­tions d’emploi de l’al­cool avec les ani­maux). Le dosage est pro­por­tion­nel au poids de votre chien. Les dosages pré­co­ni­sés par les dis­tri­bu­teurs est de 350 à 550 mg par jour pour 70 kg (Poids de l’hu­main “moyen”), soit :

  • Pour votre chien, 50 à 80 mg/​jour par 10 kg de poids
  • Par exemple 150 à 240 mg/​jour pour un chien de chien de 30 kg

La cure de Rhodiole habi­tuel­le­ment recom­man­dée est de faire une pause une semaine sur deux. Peut être pro­lon­gée 2 à 3 mois.
Les gélules, les extraits liquides (Teinture mère) ou les ampoules, très répan­dues en phy­to­thé­ra­pie, ont l’avantage d’être faciles à doser et d’emploi (Voyage, chien en pen­sion).
Si vous pré­fé­rez, vous pou­vez aussi consom­mer la Rhodiola en tisane à ajou­ter à la nourriture.

Note
Préparation mai­son : râper la racine pour obte­nir de la poudre. Faire bouillir de l’eau et ver­ser la poudre ou encore la racine décou­pée en lamelles. Laisser mijo­ter de cinq à dix minutes, boire chaud ou tiède.

Le poids de 1 cuillère à café de poudre de Rhodiola st com­prise entre 2 et 3 g. Il s’a­git donc de faire prendre à votre chien le fond d’une cuillère à café de poudre … ou de vous pro­cu­rer une balance pour peser ces faibles doses.

Précaution d’emploi de la Rhodiole pour votre chien

  • Eviter de prendre la Rhodiola le soir, car elle peut pro­vo­quer l’insomnie.
  • Chez les per­sonnes (et chiens) dia­bé­tiques, il est néces­saire de consul­ter un méde­cin (Vétérinaire) qui déter­mi­nera la poso­lo­gie à suivre.
  • La plante est décon­seillée en cas de ges­ta­tion ou d’al­lai­te­ment, aux per­sonnes souf­frant d’une mala­die rénale ou de cirrhose.
  • Effets secon­daires : consom­mées à haute dose, les racines peuvent être toxiques. Se limi­ter aux valeurs indi­quées. Diminuer le dosage en cas d’ex­ci­ta­tion, puis l’aug­men­ter pro­gres­si­ve­ment. Excitation aiguë, hypertension.
  • Interaction pos­sible avec les anti­bio­tiques, les séda­tifs, le para­cé­ta­mol, les anti­dé­pres­seurs, les anti­vi­raux, les œstro­gènes, les opia­cés ou encore les sti­mu­lants du cer­veau. Consultez votre vétérinaire

Bibliographie
Conséquences du stress sur la fonc­tion immu­ni­taire chez les ani­maux d’é­le­vage [2004] par Elodie Merlot – http://agris.fao.org/agris-search/search.do?recordID=FR2016223743
Ginseng de Sibérie – https://fr.wikipedia.org/wiki/Eleutherococcus_senticosus
Altheaprovence – https://www.altheaprovence.com/blog/eleuthrocoque-eleutherococcus-senticosus/
Ginseng (Panax gin­seng) – https://fr.wikipedia.org/wiki/Ginseng

2 Commentaires sur “CHIEN STRESSÉ ET DÉFENSE IMMUNITAIRE EN DANGER : traitement naturel par les plantes

  1. Bolli Christiane says:

    Bonjour,
    Pour l’an­xiété et le stress peut-​on don­ner les 2 plantes ensemble dans une même journée ?
    Merci pour votre réponse

    Cordialement

    • Rédaction says:

      Si elles sont com­pa­tibles (à véri­fier avec votre thé­ra­peute pour les dosages de cha­cune) la réponse est alors oui.

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