Mes 9 conseils pour bien accueillir un chiot

Accueillir un chiot chez soi est une expé­rience pas­sion­nante et très enri­chis­sante, mais elle peut aussi sou­le­ver des ques­tions et deman­der par­fois beau­coup de patience. Comment pré­pa­rer sa venue ? Quels sont les pre­miers pas à fran­chir pour lui assu­rer une tran­si­tion douce ?

Pour que votre chiot se sente en sécu­rité et heu­reux dès le pre­mier jour, voici 9 conseils faciles à mettre en pratique.

1. Préparez un espace dédié

Avant l’arrivée de votre chiot, amé­na­gez un coin confor­table qui devien­dra son espace de repos. Choisissez un panier ou un cous­sin adapté à sa taille et placez-​le dans un endroit calme, à l’abri des pas­sages fré­quents. Ce coin devien­dra rapi­de­ment son refuge où il se sen­tira en sécu­rité. Eviter de pla­cer cette espace face à la porte d’entrée ou à des lieux de pas­sage, tout spé­cia­le­ment pour qu’il puisse se repo­ser sans être dérangé.

2. Assurez-​vous d’avoir les bons accessoires

Avoir les acces­soires essen­tiels faci­li­tera la vie à votre chiot et à vous-​même. Voici une liste de base :

• Une gamelle pour la nour­ri­ture et une pour l’eau, de pré­fé­rence antidérapantes.
• Un col­lier et une laisse ajus­tés à sa taille.
• Des jouets pour mas­ti­quer et s’amuser, qui l’aideront aussi à faire ses dents.
• Une cage ou un enclos si vous pré­voyez de pra­ti­quer l’éducation en cage, utile pour sa sécu­rité et pour l’apprentissage de la propreté.
• Une nour­ri­ture adap­tée, idéa­le­ment celle de votre éle­veur. Dans le cas contraire, le chan­ge­ment de nour­ri­ture devra se faire pro­gres­si­ve­ment, idéa­le­ment sur une semaine pour évi­ter que l’estomac de votre chiot soit dérangé (en mélan­geant l’ancienne et la nou­velle nourriture).

3. Sécurisez votre maison

Les chiots sont curieux par nature et aiment explo­rer leur envi­ron­ne­ment. Assurez-​vous que votre mai­son sécu­ri­sée tout spé­cia­le­ment au niveau des câbles, ou encore en ran­geant les pro­duits ména­gers et les objets dan­ge­reux hors de leur por­tée. Pensez éga­le­ment à ins­tal­ler des bar­rières pour limi­ter l’accès à cer­taines zones, et aussi afin de lui évi­ter de faire les esca­liers durant leur jeune âge.

4. Planifiez une visite chez le vétérinaire

Dès l’arrivée de votre chiot, pre­nez rendez-​vous chez le vété­ri­naire pour un pre­mier bilan de santé. Cette visite per­met­tra de véri­fier son état géné­ral, dis­cu­ter de son calen­drier de vac­ci­na­tion et poser des ques­tions sur l’alimentation ou les trai­te­ments antiparasitaires.

5. Introduisez des routines dès le premier jour

Les chiots se sentent ras­su­rés par les rou­tines, qui les aident à s’adapter à leur nou­vel envi­ron­ne­ment. Mettez en place des horaires fixes pour les repas, les sor­ties et le temps de repos. Cela faci­li­tera l’apprentissage de la pro­preté et l’éducation de base.

6. Commencez l’éducation progressivement

L’éducation doit être une prio­rité dès le pre­mier jour, mais elle doit se faire dans la dou­ceur. Commencez par des com­mandes simples comme “assis”, “viens”, et “non”. Utilisez des ren­for­ce­ments posi­tifs tels que les caresses et les frian­dises pour encou­ra­ger les com­por­te­ments sou­hai­tés. Soyez cohé­rent et patient ; l’apprentissage est un pro­ces­sus pro­gres­sif. Pour le « assis », pro­fi­tez de faire cet exer­cice natu­rel­le­ment lorsque vous lui don­ne­rez sa gamelle, mais atten­tion à ne pas lui apprendre à sau­ter pour avoir sa gamelle.

7. Accordez-​lui du temps pour s’adapter

L’arrivée dans un nou­veau foyer est un grand bou­le­ver­se­ment pour un chiot. Laissez-​lui le temps de s’habituer à son nou­vel envi­ron­ne­ment et à sa nou­velle famille. Évitez de le sub­mer­ger avec trop de sti­mu­la­tions ou de visites dans les pre­miers jours. Plus il se sen­tira à l’aise, plus il s’ouvrira rapidement.

8. Réserver une place dans une classe d’éducation pour chiot

Il est impor­tant de com­men­cer l’éducation de votre chiot dans un envi­ron­ne­ment struc­turé. Participer à une classe d’é­du­ca­tion pour chiots vous per­met non seule­ment d’apprendre les bases de son édu­ca­tion, mais aussi de socia­li­ser votre chiot avec d’autres ani­maux, des per­sonnes de diverses tailles ou encore de lui pré­sen­ter divers sti­muli. La socia­li­sa­tion pré­coce est essen­tielle pour déve­lop­per la confiance de votre chiot et l’aider à s’adapter à diverses situa­tions tout au long de sa vie.

9. Planifier sa socialisation

La socia­li­sa­tion ne se limite pas aux cours d’éducation ; elle doit être pla­ni­fiée et inclure la décou­verte de nou­veaux envi­ron­ne­ments et de sti­mu­la­tions variées. Exposez votre chiot à des bruits domes­tiques, des voi­tures, des halls de gare, des ascen­seurs, des per­sonnes dif­fé­rentes et même à d’autres espèces ani­males. Voici un exemple de ma pre­mière semaine avec Vanda : chaque jour, je l’ai emme­née dans des lieux dif­fé­rents, comme le parc, le mar­ché et la pro­me­nade près de l’eau pour l’habituer aux canards.

Toutes les expé­riences pré­sen­tées aide­ront votre chiot à se fami­lia­ri­ser avec son envi­ron­ne­ment et à deve­nir un chiot confiant, bien dans ses pattes et sa tête.

Accueillir un chiot demande de la pré­pa­ra­tion, de la patience et beau­coup d’amour. En sui­vant ces conseils, vous met­trez toutes les chances de votre côté pour démar­rer une belle et longue ami­tié avec votre com­pa­gnon. N’oubliez pas que chaque chiot est unique et que la clé est d’apprendre à le connaître et à com­prendre ses besoins.

J’espère que cet article vous sera utile. N’hésitez pas à me don­ner votre point de vue sur l’utilité de ces vidéos avec Vanda.

Fabienne – AnimaSoins au Naturel