Vitamine A pour le chien : liposoluble, elle est particulièrement importante pour sa vision et son système immunitaire. Elle est présente sous forme de rétinol en grande quantité dans les abats. Elle se trouve aussi sous forme de pro vitamine A (bêta carotène) dans certains végétaux. Le bêta carotène est aussi un antioxydant puissant et favorise la pigmentation de la peau.
Note
En nutrition, la vitamine A fait partie des micro-nutriments (Voir notre article sur la nutrition et les nutriments – en cours de rédaction)
Vitamine A pour le chien : pourquoi ?
La vitamine A est impliquée dans nombre de processus internes et externe de l’organisme du chien (et des humains):
- La vision : la vitamine A est nécessaire, impliquée directement dans le déclenchement de l’influx nerveux vers les nerfs optiques. Elle joue un rôle dans la partie “violet” du spectre des couleurs visibles .
- La croissance. La vitamine A a une fonction essentielle en intervenant dans la différentiation cellulaire.
- Reproduction. La vitamine A intervient dans le développement du placenta et de l’embryon, ainsi que dans la production de sperme.
- Le rétinol, qui est produit dans l’organisme à partir de la vitamine A, régule la croissance et le développement de la peau, des muqueuses, des lymphatiques, des cellules reproductrices, des dents et des os.
- Renouvellement des cellules. Elle intervient en particulier pour les cellules de la peau et des muqueuses.
- Système immunitaire. Elle prend une part active à son fonctionnement du système immunitaire. En particulier, elle augmente les défenses des muqueuses, les protège contre la kératinisation (enrichissement progressif de kératine(1) dans l’épiderme ou la muqueuse) et a donc une fonction protectrice épithéliale. Production d’anticorps
- Système immunitaire et anticorps. La vitamine A et le bêta-carotène facilitent la production d’anticorps dans les globules blancs, augmentant ainsi le nombre et l’efficacité des globules blancs contre l’infection. La vitamine A joue également un rôle important dans la synthèse des protéines.
- Rôle immunitaire cellulaire et humorale après vaccination du chien. C’est le rôle du bêta-carotène qui augmente la réponse à la vaccination.
- Action anti-oxydante : il s’agit ici de l’action du bêta-carotène qui est un précurseur de la vitamine A. Il a une synergie avec d’autres micro-nutriments ( vitamines C et E, sélénium…), et contribue à protéger l’organisme d’un vieillissement prématuré.
- Cancer : Les caroténoïdes agissent également en tant que piégeurs de radicaux dans le métabolisme et ont donc également une fonction de prévention du cancer.
La vitamine A est donc indiquée non seulement lors des symptômes de carence de cette vitamine mais aussi contre certains troubles métaboliques et en cas de prédisposition aux infections.
La vitamine A est également utile à titre prophylactique lors de circonstances physiologiques qui en accroissent les besoins (gestation car risque d’effet tératogène, allaitement, syndrome prémenstruel).
Après absorption, la vitamine A est transportée par la circulation sanguine directement dans les tissus et les organes de stockage (foie, reins).
L’excrétion se fait via l’urine sous forme de rétinol ou d’esters de rétinol.
(1) Substance protéique présente dans les productions épidermiques de l’homme et des animaux (cheveux, ongles, cornes, laine…).
Caroténoïdes précurseurs de la vitamine A
Au départ, il y a toujours des caroténoïdes synthétisés (fabriqués) naturellement par les cellules végétales des plantes – ce ne sont pas encore des vitamines A “vraies”.
Les caroténoïdes sont des pigments rouge foncé qui donnent à de nombreuses plantes leur couleur jaune à orange. Lorsque les animaux qui peuvent se nourrir de plantes, ingèrent en même temps les caroténoïdes des plantes. C’est dans leur intestin qu’ils sont convertis par les enzymes en vitamine A “active”. Ces caroténoïdes sont aussi appelés “pro-vitamines A” ou encore “précurseur de la vitamine A” – vous voyez pourquoi, elles se situe “avant”, en amont de la vitamine même.
Le degré de conversion des caroténoïdes en vitamine A dépend de leur structure (Il y en a plusieurs “types”). L’une de cette structure est le bêta-carotène connue du grand public (surtout pour le bronzage !).
La vitamine A “active” qui résulte de cette conversion est ensuite principalement stockée dans le foie de l’animal qui a consommé la bêta-carotène. Dans cet “état”, elle est alors aussi appelée rétinol. D’où en mangeant de la viande (du foie et des abats en particulier), vous ingurgitez aussi directement des vitamines A “vraies” fabriquées par l’animal (rétinol) que vous mangez. C’est bien sûr aussi le cas pour votre chien, lorsqu’il mange des viandes animales.
Sources naturelles de vitamine A pour le chien
La vitamine A n’existe donc pas “dans la nature” en tant que telle. Sa seule origine est les caroténoïdes qui ne se trouvent que dans les végétaux. Les caroténoïdes sont transformée en vitamine A par l’action d’enzymes.
Le chien “récupère” donc la vitamine A dont il a besoin par 2 voies différentes :
- indirectement sous forme de vitamine A à partir de ses “proies” (viande qu’il mange, en particulier foie et abats) qui ont déjà fait la conversion caroténoïdes –> vitamine A
- et directement en mangeant lui même des végétaux “porteurs” de caroténoïdes que ses fonctions organiques doit alors transformer en vitamine A.
Conséquences sur l’alimentation du chien. Le choix des aliments
Note
Vitamine A ou rétinol et bêta-carotène sont peu sensibles à la cuisson. Ils peuvent, par contre, être dégradés par oxydation, d’où l’intérêt de bien conserver les aliments au frais, à l’abri de l’air et de la lumière.
Les produits animaux prioritaires pour la vitamine A
La source principale de vitamine A pour le chien reste donc les produits animaux qu’il mange, en particulier les abats et le foie “de ses proies”.
Les animaux qui synthétisent (transforment) les Caroténoïdes en vitamine A et les stockent principalement dans leurs abats et leur foie peuvent être des herbivores, des omnivores ou des carnivores (ou carnivore “partiels” – ex : chiens).
Pour le prédateur, la vitamine A est alors disponible sous sa forme directe – le rétinol - ou vitamine A “active”. Elle est en quantités assez importante dans les aliments d’origine animale, et uniquement dans ces derniers en tant que rétinol. On la trouve dans les huiles de poisson, le foie, le jaune d’œuf, le caviar, etc. Ce sont donc de très bonnes sources naturelles de vitamines A.
Le rétinol est l’une des trois formes disponibles de la vitamine A, avec le rétinal et l’acide rétinoïque. Il fait partie de la classe des rétinoïdes de première génération.
Le rétinol possède la propriété de pouvoir se dissoudre dans les lipides (graisses). Il est hydrophobe.
Enfin, le rétinol, antioxydant reconnu, nous protège également contre les maladies cardiovasculaires.
Note
Le régime Barf insiste particulièrement sur ces organes (foie et abats) dans l’alimentation du chien. Pour en savoir plus sur le régime Barf cliques ici sur “Equilibrer le menu de votre chien”.
Teneur en vitamine A ou rétinol – viandes/fromages – en µg pour 100 g
Huile de foie de morue | 30 000 |
Foie de bœuf | 15 000 |
Foie de volaille cuit | 14 500 |
Foie de veau cuit | 10 500 |
Foie de génisse ou d’agneau cuit | 7 680 |
Pâté de foie ou de campagne | 4 200 |
Foie gras en conserve | 1 430 |
Beurre | 800 |
Crème fraîche | 390 |
Parmesan | 345 |
Roquefort | 295 |
Emmental | 265 |
Œuf sans coquille | 235 |
Les légumes aussi sont un complément en bêta-carotène
Cependant, le chien peut et doit aussi manger des légumes qui contiennent des bêta-carotènes (un type de caroténoïdes). Cela permet de varier ses menus et d’apporter un plus à sa santé. Cela est d’autant intéressant que les chiens, contrairement aux chats, peuvent convertir le bêta-carotène en vitamine A “active”. C’est un de ses intérêts.
Le bêta-carotène est présent dans les carottes, les épinards, les patates douces ou le poivron rouge et surtout dans la salade de mâche. Le melon, la mangue et les abricots en contiennent également. Sans oublier les myrtilles et les fruits à baies noires – cassis, bleuets.
D’où la 2ème source de vitamines A pour le chien qui est les plantes qui contiennent le plus de bêta-carotènes. L’organisme du chien fera lui même la conversion bêta-carotène en vitamine A.
L’efficacité de la conversion est de 1 mg de bêta-carotène = 833 UI de vitamine A (1mg de bêta-carotène “produisent” 833 Unités Internationales – Voir article ?). (1 UI de Vitamine A : l’équivalent biologique de 0,3 μg de rétinol ou de 0,6 μg de β‑carotène.)
Les pilotes alliés faisaient une grande consommation de caroténoïdes durant la seconde guerre mondiale. La vitamine A en effet, outre les nombreux bienfaits évoqués plus haut, présente l’avantage de développer la vision nocturne.
A noter que pour augmenter au maximum la biodisponibilité (l’assimilation ou l’efficacité de conversion – Voir –> définition) du bêta-carotène par votre chien, vous devez choisir les plantes le plus chargées en caroténoïdes bien sûr, et les réduire en purée (Important).
Par exemple, les carottes doivent être servies en purée, transformées en jus ou légèrement cuites à la vapeur . Cela permet de “casser” les cellules.
Les cellules brutes de bêta-carotène non coupées sont en grande partie excrétées telles quelles dans les selles et avec elles la totalité des carotènes : leur biodisponibilité est alors proche de zéro car elles ne “produisent” pas de vitamine A.
Teneur en bêta-carotène – végétaux orange verts - en µg pour 100 g
Patate douce cuite | 10 500 |
Farine verte de luzerne | 7 800 |
Feuilles de pissenlit | 7 900 |
Carotte | 7 300 |
Potiron cuit | 6 940 |
Salade romaine | 5 230 |
Oseille | 5 000 |
Fenouil | 4 700 |
Epinard | 4 500 |
Blette | 3 500 |
Laitue | 2 000 |
Abricot | 1 630 |
Mangue | 1 220 |
Melon | 1 060 |
Points à retenir sur la vitamine A
- Ce qui précède explique (en partie seulement car il y a bien d’autres avantages) l’intérêt des régimes “crus” tel que le régime BARF (Voir “Les aliments du Barf”) et de la vigilance à avoir à équilibrer les menus “maison” (Voir notre article sur ls repas maison – en cours de rédaction).
Inutile de souligner les ajouts nécessaires de vitamines A “industrielles” et synthétiques aux croquettes “pour équilibrer les menus”. Mais malheureusement ce sont des aliments préparés avec un multitude d’additifs non conformes à la santé du chien (Voir notre article sur l’amélioration des menus “croquettes”) - Les caroténoïdes (provitamine A et en particulier celle appelée bêta-carotènes) et la vitamine A sont présents dans les aliments, principalement dans certaines formes de graisses (esters).
En conséquence, leur absorption est étroitement liée au métabolisme des lipides. Chez le chien, la vitamine A principalement présente sous forme d’ester, est transportée par les lipoprotéines (Voir notre article sur les protéines – en cours de rédaction). De ce fait, les taux sériques sanguins (Relatif au sérum, partie liquide se séparant après coagulation d’un sang prélevé) varient considérablement en fonction de la qualité de l’alimentation. - Le bêta-carotène est le plus abondant dans les aliments d’origine végétale et possède l’activité biologique la plus élevée de tous les caroténoïdes.
- La vitamine A “active” (rétinol) est contenue dans des aliments d’origine animale, tels que le foie, huile de poisson, huile de foie de morue, œufs et lait. Dans le lait, le rétinol (Vitamine A) est présent principalement dans la crème. Le lait écrémé ne contient donc qu’une petite quantité de vitamine A.
- La vitamine A et les caroténoïdes sont très sensibles à la lumière, à l’oxygène et aux acides, perdant ainsi leur efficacité biologique. Un stockage et une préparation inappropriés peuvent réduire de moitié la biodisponibilité de la vitamine A et des caroténoïdes.
Besoin du chien, chiot et chienne en vitamine A
- Dans le métabolisme d’entretien, le chien a besoin de 75 à 100 UI (1) de vitamine A par kilogramme de masse corporelle par jour. Cela conduit, par exemple, à 2 250 – 3 000 UI de vitamine A par jour pour un chien adulte de 30 kg.
- Les chiots, les chiennes plus âgées, les femelles malades, porteuses ou allaitantes devraient recevoir 250 UI / kg de poids corporel / jour ou 7500 UI de vitamine A par jour pour le chien de 30 kg.
Note
Une substance (ici la vitamine A) peut apparaitre dans divers “préparations” dont l’efficacité varie. Le Comité de Standardisation Biologique de l’Organisation mondiale de la santé a défini un standard exprimé en UI (Unités internationales) dont l’objectif est que les différentes préparations contenant le même nombre d’UI aient le même effet biologique. Par exemple, ce même comité a défini que 1 UI de vitamine A est biologiquement équivalente à 0,3 μg de rétinol ou à 0,6 μg de β‑carotène. Ces coefficients d’équivalence ne sont valables que pour la vitamine A. Pour les vitamines C ou D ou autres micro-nutriments, ces coefficients sont tout autre.
D’où, suivant cette règle, pour un besoin défini pour un chien en vitamine A (par exemple 3000 UI), la quantité “en rétinol seule” pour apporter cette quantité de vitamine A sera de 3000 x 0,3 μg = 900 μg (ou 0,1 mg). Si au contraire, l’origine de la vitamine A est uniquement de la β‑carotène, il en faudrait le double, 3000 x 0,6 = 1800 μg soit 1,8 mg.
Equivalences biologique des vitamines (pour information générale)
1 UI d’Insuline : l’équivalent biologique est environ 0,0347 mg d’insuline humaine
1 UI de Vitamine A : l’équivalent biologique est de 0,3 μg rétinol ou de 0,6 μg β‑carotène
1 UI Vitamine C : l’équivalent biologique est de 50 μg d’acide d’acide ascorbique lévogyre
1 UI de Vitamine D : l’équivalent biologique est 0,025 μg de cholécalciférol / ergocalciférol
1 UI de Vitamine E : l’équivalent biologique est environ 0,667 milligrammes de d‑alpha-tocophérol (²⁄₃ mg exactement), ou de 1 mg de dl-alpha-tocophérol acétate
Unités de masse
1 μg = 0,000 001 g
1 mg = 0,001 g = 1000 μg
1000 mg = 1 g
1800 μg = 0,001 800 g = 1,800 mg
Comment augmenter la biodisponibilité de la vitamine A
Pour améliorer l’efficacité (biodisponibilité) de la vitamine A pour le chien, il faut noter que :
- La biodisponibilité de la vitamine A est également influencée positivement par la consommation simultanée de graisses et d’antioxydants.
- De grandes quantités de caroténoïdes sont moins bien utilisées que de petites quantités.
- Une alimentation riche en protéines nécessite davantage de vitamine A
- Les animaux souffrant de maladies ou d’infections du foie, du pancréas et du rein en ont également un besoin accru de vitamine A.
- Le stress, la pollution, l’inflammation, le diabète, l’hypothyroïdie et la position assise prolongée sont d’autres facteurs qui augmentent la demande en vitamine A.
Carence du chien en vitamine A et ses conséquences
Une pénurie de vitamine A peut entraîner à long terme chez le chien adulte l’infertilité, la conjonctivite, les opacités cornéennes, la susceptibilité aux infections, les troubles du métabolisme osseux et la perte auditive, des lésions cutanées et des lésions nerveuses.
Chez les chiens en croissance, une carence en vitamine A conduit plus rapidement à de telles conséquences.
La carence en vitamine A provoque également des troubles de la croissance, du développement des os et une perte d’appétit du chien adulte.
Chez les chiennes gestantes, une pénurie peut entraîner des malformations congénitales ou une faiblesse des chiots et des mort-nés.
Surdose en vitamine A a surveiller aussi
Étant donné que la vitamine A est une vitamine liposoluble, elle n’est pas évacuée de manière excessive, mais plutôt stockée dans le corps. Cependant, la limite de tolérance à la vitamine A chez le chien est beaucoup plus élevée que chez les autres espèces en raison de la forme particulière de sa liaison dans le sang.
Les symptômes de l’hypervitaminose à la vitamine A comprennent perte d’appétit, douleurs articulaires, prise de poids faible, troubles du développement des os longs, lésions des artères et du cœur, dégradation de la substance osseuse et malformations ou fentes palatines chez les chiots à naître.
A noter que l’hypervitaminose avec la vitamine A ne peut survenir qu’avec l’apport direct de vitamine A active. Au contraire, ce ne peut pas être le cas avec les caroténoïdes. Les caroténoïdes sont en effet eux mêmes régulés dans leur conversion en rétinol et adaptés aux besoins du corps.
Vitamine A et bêta-carotène dans les aliments – Résumé
La vitamine A “active” se trouve pratiquement et exclusivement dans les aliments d’origine animale. Le foie et l’huile de foie de morue sont particulièrement riches en vitamine A, mais les œufs, le lait et le fromage sont également de bonnes sources.
Le bêta-carotène se trouve dans les aliments d’origine végétale, en particulier les patates douces, les carottes, les épinards, les pêches, le pissenlit, la luzerne, le persil, les orties, le cresson, le melon miel, le brocoli, l’amarante, la chicorée, la chicorée, la papaye et le chou.
Vitamine A, rétinol, provitamine A, caroténoïdes, bêta-carotène : différences
Il est utile de mettre un peu d’ordre dans les utilisations que font les professionnels des termes tels que vitamine A, rétinol, provitamine A, Caroténoïdes, bêta-carotène – et que nous avons utilisé dans cet article.
Caroténoïdes : ils sont à la source de toute “fabrication” des vitamines A. Les caroténoïdes ne se trouvent naturellement que dans les plantes qui ont pour caractéristiques d’avoir des couleurs jaune à orange.
Bêta-carotène : il s’agit d’une des caroténoïdes, un peu “spéciale” car elle se trouve facilement et en assez grandes quantité dans certaines plantes. De ce faite elle est souvent mise en avant pour “fournir” des vitamines A (Voir ci-dessous)
Vitamine A : elle ne se trouve pas dans la nature en tant que telle. Elle est le résultat de “réactions” contrôlés (enzymes) par le corps (les organes), à partir de caroténoïdes. Les organismes des animaux synthétisent (transforment) les caroténoïdes en vitamines A qui sont ensuite stockées dans leurs foie et les viscères (abats) des animaux qui les ont mangés.
Pro-vitamine A ou Précurseur de la vitamine A : c’est un “synonyme” de “caroténoïdes”. Il s’agit des caroténoïdes et autres substances que le corps du chien (ou autres animaux) est capable de transformer lui même en vitamine A. Dans le cadre de notre article, il s’agit, par exemple des bêta-carotènes. Pourquoi “pro-” ? Parce qu’il s’agit d’un élément qui précède la “fabrication” – dans notre cas – de la vitamine A.
La bêta-carotène est présente dans les carottes, les épinards, les patates douces ou le poivron rouge et surtout dans… la salade de mâche. Le melon, la mangue et les abricots en contiennent également.
Sans oublier les myrtilles et les fruits à baies noires – cassis, bleuets.
Rétinol : c’est la vitamine A sous sa forme “directe” de vitamine A. La seule “source” de rétinol est donc la vitamine A que l’on trouve en quantités dans les aliments d’origine animale, qui provient de la synthèse déjà faite par cet animal “porteur” de la vitamine A. On en trouve dans les huiles de poisson, le foie, le jaune d’œuf mais aussi… le caviar.
Le rétinol, antioxydant reconnu, nous protège également contre les maladies cardiovasculaires entre autre. Elle possède la propriété de pouvoir se dissoudre dans les lipides.
Le rétinol, le rétinal et l’acide rétinoïque sont les trois formes disponibles de la vitamine A,. Il fait partie de la classe des rétinoïdes de première génération. Le rétinol est hydrophobe