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20 Vitamines pour chien, classement, utilisation, besoin, carence, conservation

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Vitamines pour chien. Elles sont aussi indis­pen­sables pour les chiens que pour les humains.
Mais quelles vita­mines sont néces­saires pour votre chien, en quelles quan­ti­tés ? A quoi servent-​elles ? Comment les conser­ver et pré­pa­rer les ali­ments pour ne pas les détruire ?
De plus, nous avons fait un article spé­cial “Où trou­ver les vita­mines pour votre chien”. Et pour com­plé­ter vos connais­sances dans le domaine des vita­mines et amé­lio­rer la nour­ri­ture de votre chien, nous avons aussi édi­ter les articles sui­vants : Vitamine A, Vitamine B, Vitamine C, Vitamine D, Vitamine E, Vitamine K.

Vitamine : à quoi sert-elle ?

La vita­mine est un micro­nu­tri­ment. Le chien (comme l’homme) en a besoin en très petites quan­ti­tés, en beau­coup moins grandes quan­ti­tés que les “macro­nu­tri­ments” que sont les pro­téines, les lipides et les glu­cides que l’on trouve aussi dans la nourriture. 

Mais les vita­mines n’ont aucune valeur éner­gé­tique, n’apportent pas de calo­ries. Cependant, elles jouent un rôle irrem­pla­çable dans les fonc­tions pri­mor­diales dans divers pro­ces­sus bio­chi­miques (méta­bo­lisme) de l’organisme. Pour faire simple, les vita­mines sont uniques et essen­tielles pour que les cel­lules de l’organisme du chien puissent fonc­tion­ner cor­rec­te­ment. Les vita­mines sont indis­pen­sables aux échanges vitaux. 

Le chien (et l’homme) n’est pas capable de syn­thé­ti­ser (fabri­quer) cer­taines vita­mines ou d’en fabri­quer une quan­tité insuf­fi­sante pour d’autres. Elles doivent donc être four­nies pour tout ou par­tie par l’alimentation ou par des com­plé­ments alimentaires.

Combien de vitamines pour chien ? 13 ou 14 ? ou plus ?

C’est une ques­tion qui peut paraître étrange. Officiellement, il y en avait 13, mais depuis 1998, il y en a 14 avec l’ad­di­tion de la vita­mine appe­lée “Choline”. Mais avec toutes les vita­mines B, plus les quasi-​vitamines dont on parle peu, cela fait plus de 20.
Mais à noter par exemple, que les acides gras oméga‑3 ont été ini­tia­le­ment consi­dé­rés comme des vita­mines (F) mais ne sont plus clas­sés dans cette caté­go­rie aujourd’­hui en méde­cine. La quan­tité d’ap­ports jour­na­liers néces­saire com­pris entre 2 et 3 grammes par jour en moyenne pour l’a­dulte, les rend en effet éli­gibles comme élé­ments ordi­naires ou com­plé­men­taire de l’a­li­men­ta­tion, pas comme vita­mine. 

Les vitamines sont habituellement classées en deux groupes

Les vita­mines pour chien sont sou­vent connues par des lettres, quel­que­fois avec des chiffres, mais en plus, elles ont aussi un nom ! Par exemple, le nom de la vita­mine A est “Rétinol”, celui de la vita­mine C est “Acide ascorbique”.

A l’é­chelle des molé­cules ou des atomes, le rôle essen­tiel d’une vita­mine consiste à trans­fé­rer une molé­cule vers une autre ou un élec­tron d’un atome (ou d’un groupe limité d’a­tomes) vers un autre, selon des pro­ces­sus que l’on peut assi­mi­ler à des phé­no­mènes enzy­ma­tiques. Le fonc­tion­ne­ment des vita­mines est complexe. 

Classement des vitamines pour chien

Liste-montrant-vitamines-chien-les-plus-utilisees
  1. Les vita­mines hydro­so­lubles (solubles dans l’eau) qui comptent les vita­mine C et les vita­mines du groupe B (B1, B2, B3 ou PP, B5, B6, B8, B9, B12 et cho­line). Les vita­mines hydro­so­lubles (à l’ex­cep­tion de la vita­mine B12) ne sont pas sto­ckables et les apports excé­den­taires sont éva­cués par la voie urinaire.
  2. Les vita­mines lipo­so­lubles (solubles dans les graisses et sto­ckées dans les tis­sus adi­peux) qui comptent les vita­mines A, D, E et K. Les vita­mines lipo­so­lubles sont absor­bées avec les graisses. Elles sont donc sto­ckables dans l’or­ga­nisme (en fait dans “nos” graisses) et en consé­quence il est dif­fi­cile de les éliminer.

Vitamines hydrosolubles, leurs actions, en cas de carence

VitamineNomActionEn cas de carence
B1Thiamine
  • méta­bo­lisme des glu­cides(1)
  • amé­liore la vision (antixé­roph­tal­mique)
  • poly­né­vrites
  • œdèmes
  • myo­car­dites
  • béri­béri
B2Riboflavine
  • méta­bo­lisme des pro­tides(1), des lipides(1) et des glucides
  • syn­thèse des flavines
  • lésions des lèvres et des muqueuses buccales,
  • lésions de la langue
  • lésions des yeux
B3(ou PP)Nicotinamide ou niacine
  • méta­bo­lisme des glu­cides, lipides et pro­téines(1)
  • anti-​pellagreuse
  • mala­die du cuir chevelu
  • pel­lagre
B5Acide pan­to­thé­nique
  • méta­bo­lisme des glu­cides, lipides et protéines
  • syn­thèse de cer­taines hormones
  • lésions cuta­nées
  • arrêt de la croissance
B6Pyrodoxine
  • méta­bo­lisme des lipides et acides ami­nés(1)
  • syn­thèse de la vita­mine B3
  • lésions cuta­nées
  • troubles neu­ro­lo­giques (convul­sions)
  • poly­né­vrites
B8 (ou H)Biotine
  • méta­bo­lisme des acides gras, glu­cides et acides aminés
  • syn­thèse des vita­mines B9 et B12
  • troubles diges­tifs
  • ataxie
  • signes cuta­nés
B9 (ou M)Acide folique
  • syn­thèse des purines, pyri­mi­dines et acides aminés
  • méthy­la­tion se l’ADN, de l’ARN et des protéines
  • troubles diges­tifs
  • troubles neu­ro­lo­giques
  • asthé­nie
B12Cobalamine
  • méta­bo­lisme des acides nucléiques(1)
  • syn­thèse de la méthionine
  • anti-​anémique (rôle impor­tant dans l’hématopoïse
  • ané­mie de Biermer
  • glos­site
  • dou­leurs neurologiques
CAcide ascor­bique
  • syn­thèse du collagène
  • syn­thèse des glo­bules rouges
  • anti-​scorbutique
  • sti­mu­la­tion des défenses natu­relles et immunitaires
  • anti­oxy­dant
  • scor­but
  • poly-​infections et septicémies
  • mala­die cardio-​vasculaires et hypertension
Choline
  • syn­thèse du collagène
  • syn­thèse des glo­bules rouges
  • anti-​scorbutique
  • sti­mu­la­tion des défenses natu­relles et immunitaires
  • anti­oxy­dant
  • scor­but
  • poly-​infections et septicémies
  • mala­die cardio-​vasculaires et hypertension

(1) Le méta­bo­lisme des pro­téines, glu­cides, lipides, etc.… désigne l’en­semble des pro­ces­sus chi­miques grâce aux­quels l’or­ga­nisme est capable de syn­thé­ti­ser, absor­ber ou dégra­der les pro­téines, glu­cides, lipides, etc.…

Vitamines liposolubles, leurs actions, en cas de carence

VitamineNomActionEn cas de carence
ARétinol
  • favo­rise la croissance
  • amé­liore la vision (antixé­roph­tal­mique)
  • manque de croissance
  • alté­ra­tion des épithéliums
  • cécité
  • hémé­ra­lo­pie
DCalciférol
  • anti­ra­chi­tisme
  • favo­rise l’ab­sorp­tion du cal­cium et du phosphore
  • rachi­tisme
  • ostéo­ma­la­cie
  • hypo­pa­ra­thy­roï­die
ETocophérols Tocotriénols
  • anti­oxy­dant, sur­tout de la vita­mine A
  • anti­sté­ri­lité
  • sté­ri­lité
  • ané­mie hémo­ly­tique du nouveau-né
K1Phylloquinone
  • anti­hé­mor­ra­gique (coa­gu­la­tion sanguine)
  • fixa­tion du cal­cium par les os
  • hémor­ra­gie par avi­ta­mi­nose K

Vitamine A (rétinol)

La vita­mine A (réti­nol) appar­tient au groupe des vita­mines lipo­so­lubles et peut donc être sto­ckée par le chienToutes les formes de vita­mine A pro­viennent direc­te­ment ou indi­rec­te­ment des caro­té­noïdes, qui sont syn­thé­ti­sés (fabri­quées) par les cel­lules végé­tales. Deux cas sont possibles : 

  • si le chien mange des caro­té­noïdes qui sont “végé­tales” (éga­le­ment appe­lés pro­vi­ta­mine A), elles sont ensuite conver­ties dans l’in­tes­tin du chien en vita­mine A active grâce à des enzymes. A noter que l’or­ga­nisme du chat n’est pas capable de syn­thé­ti­ser la vita­mine A à par­tir des caro­té­noïdes.
  • si le chien mange des ali­ments d’o­ri­gine ani­male, tels que foie, huile de pois­son, huile de foie de morue, œufs et lait, il absor­bera direc­te­ment des vita­mines A actives. En effet, ces vita­mines A ont été pré­cé­dem­ment syn­thé­ti­sées par l’a­ni­mal “mangé” par le chien. 

Besoin du chien en Vitamine A : métabolisme d’entretien 

Dans le méta­bo­lisme d’en­tre­tien, le chien a besoin de 75 à 100 UI de vita­mine A par kilo­gramme de masse cor­po­relle par jour. Cela résulte, par exemple à 2 250 – 3 000 UI de vita­mine A par jour pour un chien adulte de 30 kg. Les chiots, les chiennes plus âgées, les femelles malades, por­teuses ou allai­tantes devraient rece­voir 250 UI / kg de poids cor­po­rel / jour ou 7500 UI de vita­mine A par jour pour le chien de 30 kg. (Voir article en cours sur la conver­sion des UI en micro-​gramme ou mg)

Le stress, la pol­lu­tion, l’inflammation, le dia­bète, l’hypothyroïdie et la posi­tion assise pro­lon­gée sont d’autres fac­teurs qui aug­mentent la demande en vita­mine A.

Vitamine B

Les vita­mines du com­plexe B sont des vita­mines hydro­so­lubles qui ont été regrou­pées car elles ont toutes des fonc­tions méta­bo­liques simi­laires et sont abon­dantes dans les ali­ments. Elles ne sont pas ou peu sto­ckées dans le corps et doivent donc être com­plé­tés régu­liè­re­ment par un régime qui en contient ou par des com­plé­ments ali­men­taires. 

Le com­plexe B inclus les vita­mines B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12 et en plus depuis 1998, la vita­mine appe­lée “Choline”. La cho­line est une matière azo­tée (amine-​alcool), pré­sente dans les tis­sus vivants sur­tout sous forme d’es­ters, qui joue un rôle impor­tant dans l’u­ti­li­sa­tion des lipides par le foie et dont les sels exercent une action sti­mu­lante sur le sys­tème ner­veux.

De plus, “com­mer­cia­le­ment”, vous pou­vez aussi trou­ver des appel­la­tions “vita­mine Bx” qui ne sont pas en fait des vita­mines du com­plexe B :

  • Vitamine B13 (acide oro­tique) – ce n’est pas une vita­mine, cet acide est syn­thé­tisé par la flore intes­ti­nale
  • Vitamine B15 (acide pan­ga­mique, dimé­thyl­gly­cyle, DMG). L’acide pan­ga­mique ou hypoxie des cos­mo­nautes (Diminution de la quan­tité d’oxy­gène que le sang dis­tri­bue aux tis­sus). Ce pro­duit a été qua­li­fié par ses pro­mo­teurs de vita­mine B15 à des fins mar­ke­ting et par souci d’é­chap­per à la légis­la­tion américaine.
  • Vitamine B17 (Amygdalin, Laetril). Elle est célèbre pour être promu comme un remède contre le can­cer, sou­vent réfé­ren­cée de manière erro­née comme vita­mine B17 (Brevet amé­ri­cain), qui n’a pas été recon­nue en tant que vita­mine. Se trouve dans les amandes, donc pré­sente un risques d’in­toxi­ca­tion au cya­nure (contenu dans la plu­part des amendes)

Besoins du chien en vitamines B

  • Vitamine B1 : 20 micro­grammes / kg de poids cor­po­rel / jour ou 270 micro­grammes / 1 000 kcal ME 
  • Vitamine B2 : 50 micro­grammes / kg de poids cor­po­rel / jour 
  • Vitamine B3 : 225 micro­grammes / kg de poids cor­po­rel / jour
  • Vitamine B5 : 200 micro­grammes / kg de poids cor­po­rel / jour 
  • Vitamine B6 : 22 micro­grammes / kg de poids cor­po­rel / jour (AAFCO recom­mande 1 mg / kg de nourriture) 
  • Vitamine B8 : Inconnu (estimé à 2 micro­grammes / kg de poids cor­po­rel / jour (Zentek / Meyer).
  • Vitamine B9 : 4 microgrammes/​kg de masse corporelle/​jour
  • Vitamine B12 : 0,5 micro­gramme / kg de poids cor­po­rel / jour

Vitamine C

La vita­mine C ou acide ascor­bique est une vita­mine hydro­so­luble pro­duite par la plu­part des orga­nismes eux-mêmes.

Le chien étant capable de syn­thé­ti­ser sa propre vita­mine C, aucune carence en vita­mine C n’a été scien­ti­fi­que­ment consta­tée chez les chiens en bonne santé. Mais cela ne veut pas dire qu’un chien malade ne peut pas avoir une carence en vita­mine C.

Vitamine C : posologie pour le chien malade

La poso­lo­gie conseillée varie consi­dé­ra­ble­ment et dépend sou­vent de l’a­ni­mal.
Il est pré­fé­rable de com­men­cer par 2 000 mg / jour, puis d’aug­men­ter la dose sur quelques jours jus­qu’à 5 000 mg ou jus­qu’à ce que le chien ait des selles molles. A ce point, c’est le signe de sur­do­sage.
Conserver ensuite cette dose maxi­male pen­dant plus de 2 semaines, puis reve­nez len­te­ment à un niveau d’en­tre­tien (100−500 mg / jour).
En rai­son du pos­sible effet irri­tant de l’a­cide ascor­bique sur l’es­to­mac, il est recom­mandé d’u­ti­li­ser de l’as­cor­bate de cal­cium (Ester C) ou de l’as­cor­bate de sodium pour appor­ter aux organes la vita­mine C, ces formes ne pro­vo­quant pas d’ir­ri­ta­tion gastrique. 

Vitamine D

Les deux vita­mines D, D2 (ergo­cal­ci­fé­rol) et D3 (cho­lé­cal­ci­fé­rol) sont en réa­lité des pré­cur­seurs (en amont de la fabri­ca­tion….) des hor­mones impli­quées dans la régu­la­tion du méta­bo­lisme du cal­cium et des phos­phates chez le chien. Elles sont donc impor­tantes pour la crois­sance et le main­tien de l’os. 

Besoins en vitamines D du chien

Les besoins en Calciférol dépendent for­te­ment des concen­tra­tions de cal­cium et de phos­phore ainsi que du rap­port entre les deux miné­raux dans le régime ali­men­taire.
L’état de déve­lop­pe­ment (crois­sance, âge) joue éga­le­ment un rôle impor­tant. Si le rap­port Ca/​P est de 1,2, un apport de 1,8 à 10 UI / kg de poids cor­po­rel / jour sera suf­fi­sant chez le chien adulte. Chez les jeunes chiens en crois­sance jus­qu’à 22 UI / kg de poids cor­po­rel / jour seront nécessaires.

Vitamine E

Les toco­phé­rols sont un groupe de vita­mines lipo­so­lubles regrou­pées sous le nom de vita­mine E et qui agissent prin­ci­pa­le­ment en tant qu’anti­oxy­dants

Besoins du chien en vitamines E

Les besoins dépendent de dif­fé­rentes condi­tions de vie, prin­ci­pa­le­ment de la quan­tité d’a­cides gras insa­tu­rés qui sont don­nés avec les ali­ments.

En géné­ral, le méta­bo­lisme de main­tien est fixé à 0,67 UI / kg de masse cor­po­relle. Sur cette base, pour obte­nir 1 UI (1)(unité inter­na­tio­nale “d’ef­fi­ca­cité”) il faut 1 g de vita­mine E syn­thé­tique ou 0,67 g de vita­mine E natu­relle. Un chien de 20 kg a donc besoin de 13 g/​jour de vita­mine E natu­relle et de 20 g de vita­mine E syn­thé­tique.
Il est deux fois plus élevé en période de crois­sance ou ges­ta­tion. Même les mâles, qui sont sou­vent uti­li­sés en repro­duc­tion, ont une demande plus forte en vita­mine E. 

L’utilisation régu­lière d’huiles de pois­son, en par­ti­cu­lier d’huiles de pois­son riches en vita­mine A telles que l’huile de foie de morue, devrait per­mettre d’aug­men­ter simul­ta­né­ment l’ap­port en vita­mine E à 10 UI / g d’huile de poisson.

Vitamine K

Les vita­mines K1 et K2 sont des vita­mines lipo­so­lubles et ont de nom­breuses fonc­tions impor­tantes dans le corps. La plus connue est la vita­mine K pour la régu­la­tion de la coa­gu­la­tion du sang par la pro­duc­tion de pro­thom­bine (pro­téine du plasma san­guin, fac­teur de la coa­gu­la­tion). La vita­mine K joue éga­le­ment un rôle majeur dans la régu­la­tion du méta­bo­lisme du calcium.

Besoins en vitamines K du chien

Il n’y a pas de besoin sup­plé­men­taire pour votre chien en vita­mine K avec une ali­men­ta­tion suf­fi­sante en légumes à feuilles vertes

Cependant, après un trai­te­ment anti­bio­tique, une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale, une mala­die grave, une mala­die car­diaque ou une mala­die du sque­lette, il est logique d’ad­mi­nis­trer un sup­plé­ment de vita­mine K1. La poso­lo­gie recom­man­dée par les thé­ra­peutes est de 0,5−1 gouttes / kg de masse musculaire.

Quelle vitamine pour faire quoi ?

Le chien n’est pas capable de syn­thé­ti­ser (fabri­quer) les vita­mines, sauf les vita­mines C et K. Il faut donc les lui appor­ter par la nour­ri­ture ou sous la forme de com­plé­ment ali­men­taire toutes les autres vita­mines ou dans le cas de carence en vita­mine C et K. 

Ainsi, un chien a besoin dans son ali­men­ta­tion de :

  • Vitamine A pour la vision noc­turne, pour sa crois­sance et l’entretien et le renou­vel­le­ment de ses tissus
  • Vitamines B1, B2, B3 ou PP, B5, B8, B9 et B12 pour inter­ve­nir dans les méta­bo­lismes cel­lu­laire et éner­gé­tique et pour main­te­nir la peau, les poils et les griffes en bon état
  • Vitamine C agit quant à elle comme un anti­oxy­dant qui inter­vient dans l’immunité et de nom­breuses autres fonctions 
  • Vitamine D pour sa crois­sance et pour aider les os à res­ter solides,
  • Vitamine E pour pro­té­ger l’organisme de l’oxydation,
  • Vitamine K inter­vient dans la coa­gu­la­tion sanguine. 

Les “quasi-​vitamines” pour le chien

La décou­verte des vita­mines n’a pas été, parmi les scien­ti­fiques, un long fleuve tran­quille. Outre les vita­mines indi­quées ci-​dessus, d’autres micro-​nutritions ont été pen­dant un temps consi­dé­rées comme des vita­mines pour être quelques années plus tard “dis­qua­li­fiées” – par exemple les oméga‑3. D’autres encore, ont été débap­ti­sées car ne répon­dant pas exac­te­ment à la défi­ni­tion de la classe des vita­mines. Il existe de ce fait des micro-​nutritions (dont les besoins sont à l’é­chelle des vita­mines) qua­li­fiées de “quasi-​vitamines”:

  • Choline (Anciennement appe­lée B7)
  • Acide folique
  • Inositol
  • PABS (acide para-aminobenzoïque)
  • Acide oro­tique (Quelquefois appelé Vitamine B13) – Besoins inconnus
  • Vitamine “B15” (acide pan­ga­mique, dimé­thyl­gly­cyle, DMG) – Besoins inconnus
  • Vitamine “B17” (Amygdalin, Laetril) – Besoins inconnus

Les caractéristiques des “quasi-​vitamines”

  1. la Choline
    La Choline est rat­ta­chée au com­plexe des vita­mines B (ancien­ne­ment appe­lée vita­mine B7) qui inter­vient dans l’as­si­mi­la­tion des graisses et du cho­les­té­rol.
    La cho­line est lar­ge­ment pré­sente dans l’a­li­men­ta­tion, libre ou alors sous forme de phos­pha­ti­dyl­cho­line ou de sphin­go­myé­line, mais les études épi­dé­mio­lo­giques montrent que les apports sont très variables (du simple au triple).
    Dans notre ali­men­ta­tion, on trouve de la cho­line dans les œufs (250 mg/​100 g), le foie des ani­maux (autour de 300 mg/​100 g), la viande et le pois­son (de 70 mg à 100 mg/​100 g), puis les légu­mi­neuses et les noix (autour de 40 mg/​100 g). Besoins : 25 mil­li­grammes / kg de poids cor­po­rel / jour 
  2. Acide folique
    Il est impor­tant pour la crois­sance, la divi­sion cel­lu­laire et la pro­duc­tion d’ADN et d’ARN.
    Augmente le débit de lait chez les mères qui allaitent.
    Protège contre les para­sites intes­ti­naux et les intoxi­ca­tions ali­men­taires.
    Prévient l’a­né­mie. Important pour la for­ma­tion des glo­bules rouges. Aide au méta­bo­lisme des pro­téines. Nécessaire pour l’u­ti­li­sa­tion des sucres et des acides ami­nés.
    Les symp­tômes de carence : Anémie, ano­rexie, perte de poids, langue enflée.
    Sources : Foie, rognons, épi­nards, asperges, carottes, jaune d’œuf, poti­ron, avo­cat, hari­cots. légumes à feuilles vert foncé.
    Besoin : 4 microgrammes/​kg de poids corporel/​jour.
  3. l’Inositol
    L’Inositol est impor­tant dans le trans­port des graisses, abaisse le taux de cho­les­té­rol, favo­rise la pousse du poil, aide à pré­ve­nir l’ec­zéma et à la répar­ti­tion des graisses cor­po­relles – Besoins : Inconnu 
  4. le PABA (acide para-​aminobenzoïque)
    Il calme la dou­leur en cas de brû­lure, garde la peau saine et douce, aide à la pro­duc­tion d’a­cide folique, favo­rise l’ab­sorp­tion de l’a­cide pan­thé­nique (vita­mine B5). Besoins : Inconnu

Conservation des vitamines

La plu­part des vita­mines sont assez “fra­giles”. Elles peuvent être détruites : 

  1. par la cha­leur (cuis­son),
  2. par l’air (action de l’oxy­gène lors de la découpe en petits morceaux) 
  3. ou la lumière (rayons ultra­vio­lets).
preparation-aliments-sans-deteriorer-vitamines-chien
Extrait de Passionnutrition.fr

Le séchage, la congé­la­tion, le réchauf­fage des ali­ments conte­nant des vita­mines, peuvent aussi entraî­ner des pertes en vita­mine.

Par ailleurs, les vita­mines hydro­so­lubles partent en grande par­tie dans l’eau de cuis­son. D’où l’in­té­rêt de la soupe, du potage pour les­quels nous devons aussi ava­ler l’eau de cuis­son qui contient encore les vita­mines échap­pées de l’a­li­ment.
La cuis­son à la vapeur, avec laquelle les ali­ments ne trempent pas dans l’eau, per­mettent de gar­der une plus grande quan­tité de vitamines.

Pertes en vitamines lors de la préparation des aliments 

La pré­pa­ra­tion ou le sto­ckage des ali­ments conduisent à une perte des vita­mines qu’ils contiennent par rap­port à l’a­li­ment cru d’origine.

VitaminesCongélationSéchageCuissonCuisson +égout­tage
Vitamine A, Rétinol, Alpha Carotène, Béta carotène,Béta Cryptoxanthine, Lycopène, Lutéine+Zeaxanthine5%50%25% à 64%35%
Vitamine C30%80%50%75%
Thiamine (B1)5%30%55%70%
Riboflavine (B2)0%10%25%45%
Niacine (B3)0%10%40%55%
Vitamine B60%10%50%65%
Acide folique et Folates5%50%70%75%
Vitamine B120%0%45%50%
Vitamine D----
Pourcentage des pertes en vita­mines lors de pré­pa­ra­tions – Wikipedia

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