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TRAITEMENT HOLISTIQUE NATUREL contre les puces du chien

L’approche holis­tique de trai­te­ment des puces du chien est rare­ment uti­li­sée. Cela consiste à trai­ter le chien dans sa glo­ba­lité afin de main­te­nir et sou­te­nir santé et vita­lité de votre chien, pré­ve­nir et régler de nom­breux dés­équi­libres de son orga­nisme.
Pour ce qui est de trai­ter les puces, l’ap­proche holis­tique per­met de se débar­ras­ser des puces effi­ca­ce­ment sur le court terme, mais aussi, et c’est essen­tiel, de réduire le nombre et la sévé­rité des épi­sodes d’infestation dans les années à venir. 

L’expérience d’un vétéran du traitement holistique contre les puces

Chien envahit par les puces
Chien qui souffre

Voici ce que dit le doc­teur Kidd, vété­ri­naire holis­tique amé­ri­cain de son métier, après plu­sieurs dizaines d’an­nées d’ex­pé­rience.
Il base son diag­nos­tic et ses pré­co­ni­sa­tions de trai­te­ment sur les dés­équi­libres glo­baux de l’a­ni­mal et non pas seule­ment sur le pro­blème qui a conduit l’a­ni­mal en consul­ta­tion. Pour les puces, il explique : 

Observez les ani­maux dans un foyer et vous ver­rez qu’il y a sou­vent un pauvre chien qui récu­père toutes les puces. Ce chien est celui qui se gratte tout le temps et traîne une longue liste de dés­équi­libres. Son sys­tème immu­ni­taire est faible. Stimulez le sys­tème immu­ni­taire de ces chiens et ils seront capables de se défaire des puces rapi­de­ment”.

En ce qui concerne les puces, le pro­blème peut rapi­de­ment deve­nir un fléau s’il n’est pas pris en main éner­gi­que­ment car la puce se mul­ti­plie très vite. Si vous vou­lez en savoir plus sur la puce, cli­quez ici sur PUCE – Bien la connaitre pour mieux la combattre

Traitement holistique : chien en forme et système immunitaire stimulé

Le trai­te­ment holis­tique du chien pour lut­ter contre les puces est de “per­mettre” à son corps de se défendre natu­rel­le­ment contre les puces. Elle repose sur deux piliers : 

  • Donner une ali­men­ta­tion adap­tée aux besoins de votre chien afin de le main­te­nir en pleine forme
  • Stimuler son sys­tème immu­ni­taire au bon moment

Cette démarche holis­tique va bien au delà des simples trai­te­ments anti-​puces habi­tuels. Elle ren­force la capa­cité de votre chien à se “défendre lui même natu­rel­le­ment” contre les puces et plus géné­ra­le­ment à le rendre moins sujet aux “diverses mala­dies et microbes” qu’il croise sur sa route. 

Votre chien aura aussi moins ten­dance à déve­lop­per une réac­tion aller­gique aux piqûres des puces. Cependant, pour en savoir plus sur ce sujet par­ti­cu­lier, nous avons écrit un article spé­ci­fique sur les déman­geai­sons aller­gènes de la peau du chien dues aux piqûres de puces.

La pleine forme de votre chien par la qualité de son alimentation

Hippocrate disait « que ton ali­ment soit ta méde­cine ». Il semble que nous le re-​découvrons aujourd’­hui, avec l’im­por­tance média­tique accor­dée à l’a­li­men­ta­tion dans la santé.
Faut-​il encore que les ali­ments que nous man­geons soient adap­tés à nos besoins et aux capa­ci­tés de notre corps à les digé­rer et les assi­mi­ler. Si cela est vrai pour nous, c’est aussi vrai pour nos amis les ani­maux.
L’homme est omni­vore, plus flexible dans son ali­men­ta­tion qu’un chien qui est un car­ni­vore à ten­dance omni­vore. C’est-à-dire que la majo­rité de son ali­men­ta­tion doit res­ter de la viande. C’est ce que pré­co­nise le régime Barf pour le chien. C’est aussi ce que recom­mandent les vété­ri­naires qui pra­tique des trai­te­ments holis­tiques pour le chien.

Le régime Barf pour nos chiens et le traitement holistique des puces

Barf ou Biologically Appropriate Raw Food a été “inventé” par des vété­ri­naires Australiens. Ils ont d’a­bord voulu don­ner à leurs chiens une ali­men­ta­tion natu­relle qui en plus, est adap­tée à la mor­pho­lo­gie interne et externe du chien. En fait, adap­tée à la condi­tion de car­ni­vore qui est celle du chien. En pra­tique, ils ont copié au plus près l’a­li­men­ta­tion des cou­sins sau­vages des chiens (Chiens sau­vages et loups). Voir notre article sur la liste et la défi­ni­tion de la nour­ri­ture Barf

Et il a été constaté sans ambi­guïté que les chiens dont la part prin­ci­pale de nour­ri­ture est la viande, ont natu­rel­le­ment moins de puces.

Si vous vou­lez en savoir plus sur l’alimentation BARF, nous avons fait un article sur com­ment débu­ter Barf. Cliquez sur “Menu sans jeûne, équi­li­bré sur 7 jours, avec céréales et pro­duits lai­tiers”.

Note
Même si le régime de votre chien n’est pas le régime Barf “inté­gral”, il est pos­sible de dimi­nuer la “sen­si­bi­lité” aux puces de votre chien, en pri­vi­lé­giant de la nour­ri­ture “viande et abats crus”. Simultanément, il faut dimi­nuer la part céréales et glu­cides de son régime.
Nous avons écrit un article spé­ci­fique sur ce cas pré­cis : amé­lio­rer par des com­plé­ments natu­rels, la qua­lité de l’a­li­men­ta­tion “cro­quettes”. Pour en savoir plus, cli­quez sur “Comment amé­lio­rer natu­rel­le­ment le régime cro­quette de votre chien”.

Pourquoi le repas avec dominante “viande crue” lutte contre les puces 

Un chien qui a ce type de nour­ri­ture a natu­rel­le­ment une flore intes­ti­nale (ou micro­biote) spé­ci­fique qui pro­vient de son ali­men­ta­tion même. Cette flore est capable de mieux se défendre contre les para­sites.
En effet “l’ef­fi­ca­cité” du sys­tème immu­ni­taire dépend en grande par­tie de la qua­lité du micro­biote. Ceci s’explique par le fait que le sys­tème immu­ni­taire est un gros consom­ma­teur de pro­téines. Un chien qui suit le régime qui cor­res­pond à sa nature, c’est-à-dire car­ni­vore non strict, mange essen­tiel­le­ment des pro­téines sous la forme de viande, d’abats, de pois­son, d’œufs. Cette nour­ri­ture va auto­ma­ti­que­ment pré­ser­ver, “ali­men­ter” et sou­te­nir son sys­tème immunitaire.

Aliments industriels : rien pour systèmes immunitaire et digestif 

Malheureusement aucune cro­quette ou pâté que vous trou­vez dans le com­merce répond aux vrais besoins de nos tou­tous. Parce qu’ils sont bour­rés d’in­gré­dients bon mar­ché inutiles ou néfastes pour la nutri­tion du chien.
C’est le cas des “pro­téines végé­tales”, des glu­cides, des céréales en quan­ti­tés peu adap­tées au sys­tème diges­tif du chien. Sans oublier les adju­vants, colo­rants ou pro­duits chi­miques pour don­ner du goût.
Le sys­tème immu­ni­taire n’en tire stric­te­ment rien tan­dis que le sys­tème diges­tif devient sur­chargé pour éva­cuer ces toxines (foie, reins et pan­créas).
D’où les mala­dies au long terme (mala­dies auto-​immunes ou chro­niques). Pour en savoir plus, notre article com­pa­ra­tif entre régime Barf et régime cro­quettes.

Rôles des com­plé­ments ali­men­taires natu­rels dans l’a­li­men­ta­tion
Les com­plé­ments ali­men­taires tels que les plantes médi­ci­nales, l’homéopathie, la gem­mo­thé­ra­pie, etc. peuvent heu­reu­se­ment sou­te­nir le sys­tème immu­ni­taire de votre chien, quelle que soit sa nour­ri­ture par ailleurs.
Mais cela ne veut pas dire que votre chien peut se pas­ser d’une nour­ri­ture de qua­lité adap­tée à sa mor­pho­lo­gie de chien, c’est à dire à base de pro­téines ani­male . Comme leur nom l’in­dique, les com­plé­ments ali­men­taires ne sont que des com­plé­ments à l’a­li­men­ta­tion, pas des pro­duits de remplacement.

Les aliments complémentaires utiles contre les puces et pour la santé

Pour résu­mer, si vous don­nez une ali­men­ta­tion adé­quate à votre chien, et que vous entre­te­nez la flore intes­ti­nale avec des pré­bio­tiques de qua­lité (légumes cuits, fruits crus, levure de bière), vous n’avez qua­si­ment aucun pro­blème de para­sites internes et externes. Votre chien sera res­plen­dis­sant dans son beau pelage ! Voici les com­plé­ments à consi­dé­rer dans le trai­te­ment holis­tique de votre chien.

Vitamines et oligo éléments liés à la peau : aliments “champions”

Ils sont à peu près de par­tout. Faut-​il encore choi­sir les ali­ments qui en contiennent le plus :

  • Vitamine A (caro­tènes), que l’on retrouve dans les légumes jaunes et oranges
  • Vitamine D, dans l’huile de foie de morue par exemple.
  • Vitamine C, dans les fruits rouges et oranges.
  • Zinc, dans les abats et fruits de mer.
  • Magnésium, dans les fruits comme la banane et les fruits secs.

Il existe aussi des com­plé­ments ali­men­taires qui peuvent être uti­li­sés tels que :

La levure de bière : prébiotique bon pour les défenses immunitaires 

C’est un pré­bio­tique qui sti­mule la flore intes­ti­nale et donc les défenses immu­ni­taires. Elle est par­ti­cu­liè­re­ment adap­tée pour tout pro­blème de peau. Et appa­rem­ment elle donne à la peau une odeur désa­gréable pour les puces (imper­cep­tible pour nos narines). 

Son action prin­ci­pale est de ren­for­cer le sys­tème immu­ni­taire grâce à sa teneur en vita­mines B (B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9) ce qui per­met à votre chien de se défendre natu­rel­le­ment contre les « enva­his­seurs » de tout genre. Vous pou­vez en don­ner sans risque sur de longues périodes. Elle a aussi l’avantage d’être bon marché.

Probio Immun pour renforcer système immunitaire et flore intestinale 

Nous avons décou­vert ce pro­bio­tique des­tiné au sou­tien nutri­tion­nel et phy­sio­lo­gique dans les mala­dies intes­ti­nales chro­niques et pour ren­for­cer le sys­tème immu­ni­taire. Il est donc très utile dans le trai­te­ment holis­tique anti-​puces du chien. Il est dis­po­nible en cli­quant sur Probio Immun qui contient la bac­té­rie immuno-​modulatrice Entercoccus fea­cium.

Soutenir le système immunitaire par les plantes et les champignons

Si votre chien n’a pas une ali­men­ta­tion opti­male, ou est dans une période avec un sys­tème immu­ni­taire affai­bli (mala­die, conva­les­cence, vieillesse), vous pou­vez le ren­for­cer direc­te­ment avec cer­taines plantes médi­ci­nales et champignons. 

Doit-​on ver­mi­fu­ger un chien qui des puces ?
Il est impor­tant de ver­mi­fu­ger ( Vermifuges chien natu­rels : ceux à uti­li­ser, effi­caces, sans dan­ger) votre chien si vous devez le trai­ter pour les puces. Par contre, la ver­mi­fu­ga­tion se fera dans un second temps, après le trai­te­ment anti-​puces. C’est impor­tant de trai­ter en deux temps pour évi­ter la réac­tion de Herxheimer (Pour en savoir plus, voir fin de l’article sur les anti-​puces natu­rels à faire soi-​même). Dans cet article nous don­nons la ver­mi­fu­ga­tion natu­relle spé­ci­fique contre le ver Ténia apporté sou­vent par les puces.

Plantes immuno-​régulatrices de la peau : aider le système immunitaire 

  • La Bardane (racine) : Avec la pen­sée c’est la plante de réfé­rence de la peau. Elle est uti­li­sée en cas d’infection de la peau et de pru­rit. Elle est aussi séboré-​régulatrice et drai­nante.
    Donnez 2 ml/​10 kg de poids pen­dant 5 jours puis repos pen­dant 2 jours et reprendre, ceci pour évi­ter un embal­le­ment inflam­ma­toire. Vous pou­vez la com­man­der en cli­quant sur “BARDANE – 200 g
  • La Pensée (par­tie aérienne fleu­rie), c’est l’autre plante de la peau 
  • Le Plantain (par­tie aérienne), 
  • La Réglisse (rhi­zome),
  • L’huile essen­tielle de Laurier noble sur la peau, quelques gouttes pures sur la peau 1 fois par semaine. Elle agit comme immuno-​régulatrice et comme répul­sive. Et en plus, elle sent bon ! 

Un autre com­plé­ment ali­men­taire qui peut être utile et pra­tique dans un pre­mier temps est un mélange exclu­sif de plantes. Vous pou­vez vous le pro­cu­rer en cli­quant sur DERMA PHYT.

Plantes immuno-​stimulantes du système immunitaire d’octobre à avril 

Utilisez ces plantes en dehors des sai­sons à puces (période qui s’étale d’avril à septembre/​octobre, même si la puce peut être pré­sente à l’année), sur­tout si votre tou­tou a un ter­rain aller­gique. En effet, ces plantes, parce qu’elles sti­mulent le sys­tème immu­ni­taire, pour­raient aggra­ver les aller­gies à la piqûre de puce pen­dant cette période.

Echinacee-pourpre-stimulant-systeme-immunitaire-dans- traitement-holistique-chien
Echinacée belle et immuno-stimulante
  • L’échinacée, (atten­tion en cas d’allergie du chien pour cette plante)
    L’échinacée à des pro­prié­tés immuno-​stimulantes et aussi anti-​infectieuses.
    Elle n’a pas de toxi­cité connue, mais des pré­cau­tions sont à prendre en der­ma­to­lo­gie (embal­le­ment de l’in­flam­ma­tion, contre-​indiquée dans les mala­dies auto-​immunes).
    De plus, tou­jours res­pec­ter une fenêtre thé­ra­peu­tique : prise 5 jours par semaine ou 20 jours par mois. Traitement à limi­ter dans le temps.
    Le doc­teur Kidd qui a expé­ri­menté sur ce sujet, recom­mande l’Echinacée pourpre (Echinacea pur­pu­rea) afin de sti­mu­ler les défenses immu­ni­taires du chien.
    L’échinacée se pré­sente sous forme de tein­ture, d’EPS (extraits de plante stan­dar­disé) ou d’Extrait Fluide Glycériné Miellé, en gélules ou en com­pri­més.
    Dr Kidd pré­co­nise 3 prises de 15 à 25 gouttes de tein­ture par jour, pen­dant 3 semaines sui­vies d’une semaine de pause, à répé­ter si néces­saire.
    Notez que les autres types d’échinacée (Echinacea pal­lida et E. angus­ti­fo­lia) peuvent aussi être uti­li­sées pour sti­mu­ler l’immunité.

Note
Si le pro­duit est trop épais pour un compte-​goutte, dans le cas où vous ache­tez un EPS d’échinacée par exemple (ou autre macé­rat épais conte­nant de la gly­cé­rine), uti­li­sez envi­ron ¼ de cuillère à café, ou entre 1 et 2 ml si vous avez une pipette, le tout dilué dans un peu d’eau. Cela vous fera dans les 20 à 40 gouttes, ce qui reste un dosage convenable. 

  • L’astragale de chine, (atten­tion en cas d’allergie)
    Des études montrent que la racine d’Astragale sti­mule le sys­tème immu­ni­taire de nom­breuses façons.
    Tout d’a­bord, elle aug­mente le nombre de cel­lules souches dans la moelle épi­nière et dans les tis­sus lym­pha­tiques et favo­rise leur déve­lop­pe­ment en cel­lule immu­ni­taire active.
    Elle aide­rait aussi à faire bas­cu­ler la cel­lule immu­ni­taire du mode « repos » à une acti­vité intense.
    Une étude a mon­tré que la racine d’Astragale par­ti­cipe à l’amélioration et au main­tien de la santé res­pi­ra­toire.
    Elle aug­mente éga­le­ment la pro­duc­tion d’immunoglobuline et sti­mule les macro­phages. L’astragale peut aider à acti­ver les cel­lules T et les cel­lules NK (can­cer).
    Pour plus d’in­for­ma­tion voir cet article sur l’as­tra­gale de Chine.
Renfort du système immunitaire par traitement holistique du chien
Mélange GREEN de Swanie Simon
  • Soutien nutri­tion­nel mala­die chro­nique GREEN
    Il s’a­git d’un mélange de plantes prêt à l’emploi. Ce mélange est aussi uti­lisé pour sou­te­nir nutri­tion­nel­le­ment le chien en cas de can­cer (mais ne gué­rit pas le can­cer), utile aussi ici pour aider le sys­tème immu­ni­taire. Cliquez sur “Mélange GREEN de plantes

Plantes régulatrices de la réaction histaminique en aigu ou chronique 

Les deux plantes sui­vantes régulent la réac­tion his­ta­mi­nique, en aigu (au moment d’une crise) ou en chronique

  • La Fumeterre. C’est une plante uti­li­sée fré­quem­ment pour drai­ner la vési­cule biliaire et des pro­prié­tés der­ma­to­lo­giques (entre autres). C’est la plante du “foie et de la peau”.
  • Le Desmodium. Il a une action hépa­tique, en par­ti­cu­lier au niveau de l’at­teinte cel­lu­laire. Protecteur du paren­chyme rénal. 

Champignons immuno-​stimulants, de préférence d’octobre à avril 

Les cham­pi­gnons immuno-​stimulants : comme les plantes immuno-​stimulantes, à uti­li­ser de pré­fé­rence en inter­sai­son, c’est-à-dire entre novembre et avril. 

  • Ganoderme (Ganoderma luci­dium – Reishi)
    Son action immuno-​stimulante le font uti­li­ser contre le can­cer, les mala­dies virales, le dia­bète et les car­dio­pa­thies. Il a en plus des pro­prié­tés anti-​oxydantes très fortes. Est le plus sou­vent asso­cié à Coryolus. Utilisé en infu­sion. Cure de 10 jours par mois du mélange Ganoderme- Coryolus. 
  • Coryolus (Coriulus ver­si­co­lor – Karawataké)
    Utilisé comme le précdent contre can­cer et mala­dies virales (immuno-​stimulant). Il sti­mule les cel­lules souches de la moelle, les macro­phages, le TNF-​alpha et l’in­ter­fé­ron gamma. Utilisé en infu­sion. Cure de 10 jours par mois du mélange Ganoderme-Coryolus. 

Bye bye les puces, maintenant, et pour toujours ?

Ce n’est pas tout à fait vrai. Le trai­te­ment holis­tique de votre chien contre les puces, n’est pas une solu­tion immé­diate, radi­cale, défi­ni­tive et à vie. Il fau­dra peut être le refaire dans quelques mois ou quelques années.
Mais les infes­ta­tions par les puces seront peu fré­quentes et aussi beau­coup moins graves.
Cependant, nous résu­mons ci-​dessous les pré­cau­tions com­plé­men­taires à prendre et les points à connaître pour évi­ter ou repous­ser les attaques poten­tielles de puces.

  1. Le trai­te­ment holis­tique contre les puces n’est pas ins­tan­tané
    Tout d’a­bord, le corps du chien doit réagir au trai­te­ment holis­tique contre les puces et cela prend du temps. Le sys­tème immu­ni­taire a besoin de quelques jours, voire semaines pour pro­duire plei­ne­ment ses effets.

    Que faire en atten­dant, afin d’é­vi­ter de voir souf­frir votre chien ? Il faut tout sim­ple­ment uti­li­ser les moyens habi­tuels de trai­te­ment des puces du chien. Nous avons regroupé ce qu’il faut faire dans l’ar­ticle ANTI-PUCES NATURELS à faire pour TRAITER VOTRE CHIEN
  2. Les puces ne sont pas seule­ment sur votre chien
    Un autre point à se rap­pe­ler est que les puces sont très pro­li­fiques et se cachent de par­tout, dans la mai­son, sous les cous­sins.
    Mais elles peuvent aussi être dehors, dans la niche ou dans le sable, près des murs. Même si on ne les voit pas tou­jours.

    Il ne faut donc pas négli­ger un “net­toyage” à l’in­té­rieur de la mai­son, à l’ex­té­rieur, sur les bal­cons, les bacs à sable afin de cou­per le cycle de repro­duc­tion. Car sinon, elles conti­nue­ront leur train train quo­ti­dien sur d’autres “por­teurs”, ou sur vous même car les puces vous aiment bien aussi !
    Vous aurez toutes les infor­ma­tions qu’il vous faut à ce sujet en cli­quant sur “6 ANTI-PUCES MAISON NATURELS pour trai­ter l’environnement
  3. La pré­ven­tion d’a­bord
    A noter qu’il fau­dra de temps en temps au fil des années, avant la période des puces (avant avril) et par “sécu­rité”, renou­ve­ler cette opé­ra­tion de net­toyage domestique.
  4. La santé de votre chien n’est pas un long fleuve tran­quille, elle a des hauts et des bas …
    Par ailleurs, votre chien peut pas­ser par une période de fai­blesse (vieillesse, conva­les­cence, etc.) pro­pice à la ré-​apparition des puces dans ses poils.
    Le trai­te­ment holis­tique des puces doit donc être refait quel­que­fois et à la demande.
    Et pour vous aider à com­prendre les puces, nous vous invi­tons à lire un autre article “Puce de chien, bien la connaitre pour mieux la com­battre”.
  5. Les “mau­vaises” fré­quen­ta­tions
    De plus, votre chien fré­quente très pro­ba­ble­ment ses condis­ciples qui ne sont pas tous exempts de puces. Et vu la vitesse à laquelle elles de mul­ti­plient … Il faut donc véri­fier régu­liè­re­ment la pré­sence de puces dans le pelage de votre chien. Voir ANTI-PUCES NATURELS à faire pour TRAITER VOTRE CHIEN.
  6. Les cas par­ti­cu­liers
    Enfin, cer­tains chiens sont aller­giques aux piqûres de puces.
    Ils demandent des atten­tions par­ti­cu­lières qui ont été regrou­pées dans ALLERGIE AUX PIQÛRES DE PUCES du chien – Traitements natu­rels

Expérience de lec­teurs
“Le 2 juin j’ai admi­nis­tré un cachet contre les puces et les tiques, le B.… , à mon chien comme beau­coup de pro­prié­taire sauf que.…
Ce geste je l’ai fait pen­dant 2 ans tous les prin­temps. C’était un bor­der col­lie de 6 ans et demi en excel­lente santé, extrê­me­ment gen­til, spor­tif, adoré de tous.
Le len­de­main il devient léthar­gique, 2 jours après la diar­rhée, puis il se met à vomir, 3 jours après il ne mange plus, 5 jours sans aucune évo­lu­tion je l’a­mène chez le vété­ri­naire qui diag­nos­tique une gas­trite. Durant le week-​end je reprends l’his­to­rique de ce qu’il s’est passé et je m’a­per­çois que je lui ai admi­nis­tré ce cachet. Je me ren­seigne sur les effets secon­daires et je découvre le scan­dale sur Internet. Mais com­bien sommes-​nous ?
Je me rends alors compte que j’ai en fait admi­nis­tré un insec­ti­cide à mon chien, le flu­ra­la­ner. Je réa­lise que je l’ai empoi­sonné. Il souffre d’une pan­créa­tite, sa diar­rhée devient de l’eau, il se déshy­drate et meurt après 20 jours à la clinique. ” 


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Notes et réfé­rences
(1) Parmi les 2000 espèces de puces, plus de 90% sont des puces de chats. Le reste se par­tage entre vraies puces de chiens (Cténocephalides canis), puces humaines (Putex irri­tants), de héris­sons, etc.
(2) Ce n’est pas parce que votre chien ne se gratte pas qu’il n’a pas de puces. C’est fonc­tion du degré de sen­si­ti­vité de la peau du chien en par­ti­cu­lier aux aller­gies (Dermatite par aller­gie aux piqûres de puces).
(3) Témoignage du doc­teur Martin Goldstein, fon­da­teur de la cli­nique vété­ri­naire de Smith Ridge aux Etats-​Unis.
(4)Cortinovis C, Caloni F. Household Food Items Toxic to Dogs and Cats. Front Vet Sci. 2016 Mar 22;3:26. doi : 10.3389/fvets.2016.00026. eCollection 2016. Review.
(5) Wikipédia : Siphonaptera
(6)La méde­cine holis­tique est une pra­tique visant à trai­ter la per­sonne (ou l’a­ni­mal) de façon glo­bale (le corps et l’es­prit) et non pas seule­ment la par­tie affec­tée par les symptômes.

Conseils vété­ri­naires et réglementation
Les valeurs et conseils que vous pour­rez trou­ver sur ce site sont pure­ment infor­ma­tifs de leur exis­tence dans la lit­té­ra­ture spé­cia­li­sée. En aucun cas, les infor­ma­tions don­nées sur notre site ne consti­tuent une pres­crip­tion de trai­te­ment ou une allé­ga­tion. Ils ne peuvent pas se sub­sti­tuer à l’avis de votre vété­ri­naire ou du thé­ra­peute de votre chien. Seul votre vété­ri­naire peut poser un diag­nos­tic pré­cis et recom­man­der l’utilisation d’un pro­duit. Si tel n’est pas le cas, nous ne sau­rions être tenus pour res­pon­sables d’une prise inadap­tée des pro­duits pré­sen­tés ou cités.