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Prévenir la démence chez le chien – Retarder sa vieillesse

Prévenir la démence chez le chien, c’est s’at­ta­quer à beau­coup de fac­teurs qui ont été négli­gés tout au long de sa vie. C’est pour cela que la démence, ce peut être un dys­fonc­tion­ne­ment cog­ni­tif canin (DCC), des troubles cog­ni­tifs canins. Mais au final, la mala­die est bien celle du cerveau.

Les consé­quences appa­raissent le plus sou­vent len­te­ment, avec l’âge et se mani­festent de mul­tiples façons. Il faut cepen­dant diag­nos­ti­quer et trai­ter la démence le plus tôt pos­sible.

Vieillesse du chien et définition de la “démence”

La démence se défini par plu­sieurs termes, sui­vant ses mani­fes­ta­tions : dys­fonc­tion cog­ni­tive, troubles du cer­veau ou troubles cog­ni­tifs.
Beaucoup de maître pensent que la mani­fes­ta­tion de la vieillesse pour leur chien c’est :

  • la perte de mémoire
  • la confu­sion
  • l’al­té­ra­tion du jugement
  • les pro­blèmes de contrôle des impulsions
  • l’a­gres­sion
  • la démence progressive
  • une peur des bruits forts et de la ner­vo­sité, de l’an­xiété et de la perte de mémoire cognitive ?

Toutes ces signes plus ou moins visibles et pré­sents sont ceux de la démence au sens géné­ral. Beaucoup de per­sonnes pensent aussi que c’est le pro­ces­sus nor­mal du vieillis­se­ment car ces signes appa­raissent géné­ra­le­ment avec l’âge.

En vérité, ce ne sont que les symp­tômes. L’origine véri­table de la démence canine est le résul­tat au long terme d’une toxi­cité et de lésions du cer­veau, d’un dom­mage type “oxy­da­tion” et d’une inflam­ma­tion chronique.

Démence humaine et démence canine – Même combat

Il ne faut pas pen­ser que la démence n’est qu’un aspect nor­mal du vieillis­se­ment. Elle est diag­nos­ti­quée chez des per­sonnes par­tout dans le monde. Un nou­veau cas est décou­vert toutes les 3 secondes. Les sta­tis­tiques concer­nant la mala­die d’Alzheimer, qui est un type de démence, sont encore pires. Prévenir la démence est donc un pro­blème de santé très cou­rant chez les humains.

Et nos chiens peuvent aussi déve­lop­per une démence canine. Examinons cer­tains des pré­cur­seurs de cette mala­die, dont l’o­ri­gine est à recher­cher des années avant la mani­fes­ta­tion des troubles visibles du cer­veau. Agir sur ces pré­cur­seurs nous per­met­trons de pré­ve­nir la démence plus tard dans la vie .

L’inflammation chro­nique est la prin­ci­pale cause de dom­mages au cer­veau et il existe plu­sieurs causes d’in­flam­ma­tion chronique.

Vaccins et conséquences secondaires conduisant à la démence

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Les vac­cins peuvent pro­vo­quer une inflam­ma­tion chro­nique en déré­gu­lant le sys­tème immu­ni­taire. Le sys­tème immu­ni­taire est un sys­tème “hor­lo­ger” pré­cis et com­plexe qui peut faci­le­ment se déré­gler si pas uti­lisé cor­rec­te­ment. Il en résulte que la réponse saine à une média­tion cel­lu­laire (liai­son entre cel­lules) est rem­pla­cée par un sys­tème immu­ni­taire hyper­po­la­risé humo­ral très mal­sain et chro­ni­que­ment enflammé.
Si cela se pro­duit, l’in­flam­ma­tion chro­nique peut entraî­ner un cycle de mala­dies chro­niques, dont la neuro-​inflammation. Ce qui ouvre la porte à des troubles du cer­veau à plus ou moins long terme.

Il s’en suit des lésions céré­brales trau­ma­tiques dues à des micro-​saignements ou à des mini-​coupures. Ils peuvent se pro­duire après une vac­ci­na­tion. Ces deux phé­no­mènes déclenchent une réponse de “pro­tec­tion” mais qui est pro-​inflammatoire. C’est le pré­cur­seur d’une mala­die auto-​immune.

Dans le cer­veau, le sang pro­ve­nant de ces sai­gne­ments est toxique pour les neu­rones et tue les cel­lules du cer­veau. Ces dom­mages modi­fient la libé­ra­tion de neu­ro­trans­met­teurs et d’hor­mones endo­gènes, ce qui entraîne des mala­dies (ano­ma­lies) endo­cri­niennes. Pour évi­ter cela, il faut évi­ter les vac­ci­na­tions inutiles et/​ou dan­ge­reuses. A ce sujet, nous avons édi­ter 2 articles : “Les risques de la vac­ci­na­tion” et “Eviter les effets secon­daires après vac­ci­na­tion du chien

Produits pharmaceutiques, inflammations, aluminium et hippocampe

Les pro­duits phar­ma­ceu­tiques sont une autre cause d’in­flam­ma­tion.
Le Dr Tetayana Obukhanyuk, immu­no­lo­giste, a éta­bli la liste des nutri­ments essen­tiels néces­saires au fonc­tion­ne­ment du sys­tème immu­ni­taire inné. Or, les médi­ca­ments sur ordon­nance entraînent sou­vent un épui­se­ment de ces nutri­ments essen­tiels qui empêchent l’oxydation.

Et, comme si les pro­prié­tés d’ap­pau­vris­se­ment en nutri­ments essen­tiels ne suf­fi­saient pas, les médi­ca­ments ont la répu­ta­tion notoire d’être riches en alu­mi­nium.
A ce sujet, les recherches menées en 2017 par le Dr Chris Exley(1) et son équipe montrent le lien entre les patients atteints de la mala­die d’Alzheimer et l’a­lu­mi­nium dans le cer­veau. Ces tra­vaux sont essen­tiels pour mon­trer l’in­fluence de l’alu­mi­nium sur l’inflam­ma­tion chro­nique.

L’aluminium pénètre dans l’or­ga­nisme et trouve son che­min jus­qu’à l’hip­po­campe.
L’hippocampe est la par­tie du cer­veau qui par­ti­cipe à la for­ma­tion, à l’or­ga­ni­sa­tion et au sto­ckage des sou­ve­nirs. C’est une struc­ture du sys­tème lim­bique qui est par­ti­cu­liè­re­ment impor­tante pour relier les émo­tions et les sens – tels que l’o­do­rat et le son – aux sou­ve­nirs. L’aluminium peut bles­ser l’hip­po­campe et avoir un impact sur son fonc­tion­ne­ment. D’où des consé­quences de dys­fonc­tion­ne­ments du cer­veau chez le chien.

(1) Aluminium in brain tis­sue in fami­lial Alzheimer’s disease A. Mirza, A. King, C. Troakes, C. Exley – Trace Elem. Med. Biol., 40 (2017), pp. 30 – 36 

Régimes alimentaires inflammatoires et démence canine

Les ali­ments trans­for­més (indus­triels) sont très inflam­ma­toires. Ils sont à base d’ami­dons, de glu­cides et de sucres qui pro­voquent des inflam­ma­tions. Les cro­quettes for­te­ment char­gées en ami­dons, glu­cides et sucres sont par­ti­cu­liè­re­ment visées come source dans la dégé­né­res­cence du cer­veau de nos chiens.
Ces ali­ments ont été mis en évi­dence comme des pré­cur­seurs impor­tants de la neuro-​inflammation. Ils ne contiennent pas les très impor­tants nutri­ments vivants frais qu’ap­portent des pro­bio­tiques et des enzymes néces­saires à une vie saine.

Les ali­ments trans­for­més peuvent éga­le­ment conte­nir des métaux lourds, des orga­nismes géné­ti­que­ment modi­fiés, des pes­ti­cides et du gly­pho­sate, qui sont tous inflam­ma­toires. “Doper” ces ali­ments “morts” avec des vita­mines et des miné­raux syn­thé­tiques (comme le font les indus­triels de l’a­li­men­ta­tion canine) n’aide pas car cela favo­rise l’in­flam­ma­tion autant (ou même plus) que les médi­ca­ments pharmaceutiques.

Toxines environnementales, métaux lourds et autres. Les dommages

Les toxines envi­ron­ne­men­tales sont une autre voie qui conduit à la démence du chien (et des humains).
Les métaux lourds peuvent pro­vo­quer des inflam­ma­tions. Les métaux lourds sont sou­vent pré­sents dans notre eau. Des pro­duits chi­miques pro­viennent éga­le­ment de l’air, où des traces de pro­duits chi­miques de géo-​ingénierie sont pul­vé­ri­sées (ex : gly­pho­sate, nom com­mer­cial “Roundup”).

Ces toxines envi­ron­ne­men­tales endom­magent les enzymes du corps et régulent le génome pour pro­vo­quer des aller­gies, de l’asthme, de l’a­to­pie, de l’a­na­phy­laxie, de l’ec­zéma et toutes sortes d’in­flam­ma­tions.
Une fois que cette inflam­ma­tion est démar­rée, elle ne se limite pas au cer­veau. L’intestin et la peau ne sont pas épar­gnés. Une fois que ce pro­ces­sus se pro­duit, l’in­flam­ma­tion se pour­suit et les cyto­kines inflam­ma­toires (pro­téines qui régulent la réponse immu­ni­taire) s’emballent et aggravent encore la situa­tion (ce qu’il semble s’être pro­duit au tout début des trai­te­ments contre le Covid 19, pour les malades gra­ve­ment atteints) .

Les toxines envi­ron­ne­men­tales comme les per­tur­ba­teurs endo­cri­niens chi­miques et les moi­sis­sures contri­buent éga­le­ment au stress, un autre fac­teur important.

Article à venir : Détoxifier votre chien des métaux lourds …

Stress, cortisol et hippocampe

Le stress est un autre fac­teur impor­tant d’in­flam­ma­tion. Et la vie moderne est une source de stress pour les hommes mais aussi pour les chiens.

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L’hip­po­campe pos­sède le plus grand nombre de récep­teurs de cor­ti­sol de tous les organes et le stress entraîne la pro­duc­tion de cor­ti­sol. Il en résulte un rétré­cis­se­ment de l’hip­po­campe, de ce fait en par­tie inutile, ce qui entraîne pour le cer­veau qui puise cette “res­source” de l’hip­po­campe, des défi­cits de mémoire et de cog­ni­tion ainsi que des signes de démence.

Il est impé­ra­tif de pré­ser­ver l’hip­po­campe et, par consé­quent, de gérer le stress.
L’exercice et la médi­ta­tion sont deux des meilleurs moyens de lut­ter contre le stress – et oui, votre chien tirera pro­fit de votre propre temps de médi­ta­tion.
De nom­breuses per­sonnes sont tel­le­ment stres­sées qu’elles sont constam­ment en état de “sur­me­nage sym­pa­thique” – en mode “com­bat ou fuite”. Lorsque vous êtes dans ce “mode” de fonc­tion­ne­ment, le corps est inca­pable de gué­rir. Les ani­maux prennent les mêmes états d’éner­gie émo­tion­nelle que leurs pro­prié­taires. Vous pou­vez donc aider votre chien à gérer son stress en gérant votre propre stress.

Stress et toxines, perturbateurs endocriniens

Le sys­tème de pro­tec­tion de l’or­ga­nisme peut éga­le­ment être impli­qué en rai­son de toxines envi­ron­ne­men­tales comme les moi­sis­sures ou les per­tur­ba­teurs endo­cri­niens.
Les plas­tiques, les pro­duits de soins cor­po­rels et les pro­duits de net­toyage contiennent ces pro­duits chi­miques toxiques, can­cé­ri­gènes. Ils sont peu chers et ont main­te­nant inondé notre envi­ron­ne­ment. Les per­tur­ba­teurs endo­cri­niens conte­nues dans ces pro­duits mettent notre corps sous la menace “fic­tive” mais constante d’une attaque “patho­gène” immi­nente. Le résul­tat est un cycle d’in­flam­ma­tion chro­nique et de “sur­charge sympathique”.

La moi­sis­sure est un autre pro­blème parce que notre corps perd sa capa­cité à se désintoxiquer.

Nous pour­rions conti­nuer long­temps à expli­quer com­ment toutes ces toxines sont res­pon­sables de l’aug­men­ta­tion des mala­dies que nous connais­sons actuel­le­ment (y com­pris la démence), que ce soit pour les humains ou les chiens.
Nous pour­rions aussi dis­cu­ter de la façon dont le cycle de som­meil répa­ra­teur du cer­veau est com­pro­mis ou de la façon dont la répa­ra­tion des gènes est désac­ti­vée en rai­son de ce manque de som­meil.
Comment les métaux lourds comme le mer­cure détruisent les neu­rones du cer­veau et empêchent les cel­lules micro­gliales d’é­li­mi­ner les cyto­kines inflam­ma­toires et les plaques amy­loïdes du cer­veau.
Ou com­ment l’a­lu­mi­nium a ouvert la bar­rière hémato-​encéphalique et a intro­duit dans le cer­veau des virus neu­ro­tropes… même des virus qui conta­minent les vaccins.

Il est indé­niable que toutes ces choses sont pro­blé­ma­tiques et pré­sentent un risque impor­tant pour nos chiens. Alors, essayons d’in­ver­ser le pro­ces­sus, au moins apprendre et recon­naître ce qui se passe réellement.

Inverser le processus d’aggravation de la démence avec l’âge

Si la démence canine vous pré­oc­cupe, vous pou­vez prendre des mesures pour amé­lio­rer le fonc­tion­ne­ment des organes de votre chien et réduire les risques que court votre ami canin. Mais il faut uti­li­ser ces pra­tiques très tôt dans la vie du chien, depuis la période où il est un chiot.

  • Pratiquez la “dés­in­toxi­ca­tion” régu­liè­re­ment :
    Faites sor­tir les rési­dus de plomb, mer­cure, alu­mi­nium et cad­mium – et faite tes­ter votre chien. Des labo­ra­toires spé­cia­li­sés peuvent ana­ly­ser des ali­ments et uti­li­ser des tests de conta­mi­na­tion aux métaux lourds en uti­li­sant des cou­pures d’ongles d’or­teils, ce qui est la méthode la plus pré­cise pour tes­ter les métaux lourds chez les humains et les chiens.
  • Appliquez les méthodes de dés­in­toxi­ca­tion :
    Le Dr Dietrich Klinghardt est connu pour avoir mis au point des méthodes de détoxi­ca­tion. Essayer de trou­ver un vété­ri­naire qui suit ces méthodes (ou simi­laires) pour détoxi­fier cor­rec­te­ment les métaux lourds. Voir aussi les pro­duits natu­rels sur Tout pour le Chien et le Chat
  • Utilisez des com­plé­ments ali­men­taires lorsque c’est néces­saire
    Il existe des com­plé­ments ali­men­taires sains qui per­mettent d’aug­men­ter l’apport nutri­tion­nel essen­tiel dans un régime ali­men­taire. Même les mer­veilleux régimes d’a­li­ments entiers frais peuvent géné­ra­le­ment béné­fi­cier de com­plé­ments ali­men­taires. (Nutriments essen­tiels – article en cours de rédac­tion). Cliquez aussi sur MSM – Méthylsulfonylméthane ainsi que SENIOR PHYT pour votre chien âgé.
  • Achetez des pro­duits bio­lo­giques “propres” et cer­ti­fiés, en par­ti­cu­lier sans rési­dus de gly­pho­sate (Roundup).
  • Utilisez des légumes bio-​dynamiques pour les phyto-​nutriments est éga­le­ment une bonne idée.
  • Parmi les autres com­plé­ments ali­men­taires et les pro­duits natu­rels qui jouent un rôle majeur dans la gué­ri­son de la démence (Cliquez sur Tout pour le Chien et le Chat) :
  • Curcumine (dans le curcuma)
  • L‑carnitine
    • Vitamine D3
    • Pousses de brocoli
    • Ginkgo
    • Ashwagandha
    • Champignon “Lion’s Mane” sti­mu­ler le fac­teur de crois­sance des nerfs
    • Ginseng
  • Assurez-​vous que les voies éli­mi­na­toires sont “ouvertes” : le foie, les reins, l’in­tes­tin et les pou­mons.
    Les organes de dés­in­toxi­ca­tion doivent être drai­nés et net­toyés, puis toni­fiés pour faire sor­tir cette toxi­cité. Voir à ce sujet Renal-​Phyt de “Tout pour le Chien et le Chat”.
  • Sortez dans la nature avec votre chien, res­pi­rez et faites de l’exer­cice ! Votre chien a éga­le­ment besoin d’un som­meil répa­ra­teur, de suf­fi­sam­ment d’exer­cice, de contrô­ler son stress et de faire des choses qui le rendent heureux. 

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