Chien qui se purge en mangeant des brins d'herbes

VERMIFUGES CHIEN NATURELS : mélanges à faire ou acheter

Vermifuges chien natu­rels : la docu­men­ta­tion sou­ligne que près de 50% des ani­maux de com­pa­gnie et 90% des chiots sont infes­tés de “vers para­si­taires”. C’est un pour­cen­tage impres­sion­nant, d’au­tant que cette infes­ta­tion n’est pas ano­dine pour le chien, ni pour son maître et les enfants qui l’en­tourent.
D’où la néces­sité de 2 à 4 fois ver­mi­fu­geages recom­man­dés par an et l’im­por­tance de choi­sir des ver­mi­fuges natu­rels sans addi­tif chi­mique.

Note : Il faut aussi savoir que cer­taines races telles que les col­leys sont beau­coup plus vul­né­rables aux vers que d’autres et seront donc à sur­veiller de plus près.

Vermifuges naturels à utiliser et tester fonction du chien et des vers

On parle des “vers du chien”. En fait, ils s’a­git de plu­sieurs types des vers, qui réagissent plus ou moins bien aux trai­te­ments. Tous ne sont pas pré­sents en même temps. Certains sont plus “coriaces” que d’autres.
Comme les trai­te­ments natu­rels contre les vers sont plus doux et plus sélec­tifs que les trai­te­ments chi­miques de la méde­cine conven­tion­nelle, il est pos­sible que vous ayez à essayer plu­sieurs for­mules de trai­te­ment avant de décou­vrir ce qui est la meilleur et vrai­ment effi­cace pour votre chien.

Pourquoi des vermifuges : danger des vers pour les enfants et l’homme

Certains vers sont res­pon­sables de zoo­noses (Ce qui signi­fie qu’ils se trans­mettent à l’homme). Bien entendu, ils peuvent entraî­ner des mala­dies sérieuses chez les humains, en par­ti­cu­lier chez les per­sonnes fra­giles (per­sonnes âgées, enfants ou immu­no­dé­pri­mées). Si votre chien n’est pas traité contre les vers, l’homme est donc direc­te­ment exposé aux … Lire la suite

Quels risques de ne pas vermifuger : santé de votre chien et de l’homme

Au temps de nos parents ou grands parents, le trai­te­ment par ver­mi­fuge était rare­ment uti­lisé car le chien n’en mou­rait pas (en géné­ral).
Mais depuis, on s’est aperçu que cette “mala­die” a des consé­quences sérieuses sur la santé du chien et sur les humains (en par­ti­cu­lier les enfants qui jouent et sont léchés par leur ani­mal). Certains de ces vers para­sites sont en effet capables de pas­ser du chien à l’homme (par exemple le ténias dans l’in­tes­tin ou d’autres sous la peau jus­qu’à l’œil ou au cer­veau).
Les vers sont de deux types : soit ronds, soit plats. La plu­part sont des vers intes­ti­naux mais .… Lire la suite

Vers du chien : quels sont les signes et symptômes de l’infestation ?

Bien que près d’un ani­mal de com­pa­gnie sur deux est por­teur de vers, il n’est pas facile de recon­naître une infes­ta­tion de votre chien par les vers.
Les symp­tômes sont le plus sou­vent dis­crets, voire pra­ti­que­ment inexis­tants. Lorsqu’ils appa­raissent, ils sont com­muns à d’autres mala­dies (ils sont dits “peu spé­ci­fiques”), il est donc facile de se trom­per lorsque les vers ne sont pas visibles dans les excré­ments (ce qui est assez fré­quent).
Par ailleurs, les signes qui peuvent vous faire pen­ser à une conta­mi­na­tion par les vers sont variables en fonc­tion de l’âge de votre chien, de sa santé et de son degré d’in­fes­ta­tion. Lire la suite

Vermifuges pour chien : quels dangers pour la santé de votre chien ?

Il faut connaître les 3 points suivants : 

  • En cas d’in­fes­ta­tion mas­sive ou lorsque la prise de ver­mi­fuge est aléa­toire (irré­gu­lière, jamais faite ou depuis long­temps), les toxines libé­rées par les vers lors de leur des­truc­tion par le ver­mi­fuge peuvent pro­vo­quer de sérieux désordres intes­ti­naux. Cela ne se pro­duit habi­tuel­le­ment pas lorsque la prise de ver­mi­fuge est régu­lière, réglée de 2 à 4 fois par an (Sauf en cas d’in­fes­ta­tion par­ti­cu­liè­re­ment importante).
Allergie au vermifuge chimique des Colley à poils longs
Chien de race Colley à poils longs
  • Quelques races peuvent être aller­giques à cer­taines molé­cules uti­li­sées dans les ver­mi­fuges chi­miques. Cela concerne les chiens appa­ren­tés aux Colley. Il sera donc impor­tant d’in­ter­ro­ger votre vété­ri­naire à ce sujet. 
  • Tout ver­mi­fuge “conven­tion­nel” est un pro­duit chi­mique puis­sant – sou­vent d’ailleurs, il s’a­git de 2 ou 3 molé­cules regrou­pées dans le même ver­mi­fuge. De plus, la ver­mi­fu­ga­tion est une opé­ra­tion répé­tée régu­liè­re­ment plu­sieurs fois par an, ce qui pour­rait pro­vo­quer des dom­mages aux organes vitaux de l’a­ni­mal, tel que le foie ou autres.
    Nous ver­rons plus loin les approches natu­relles qui ont une action plus modé­rée et moins bru­tale. Ces approches sont effi­caces sur un trai­te­ment à moyen et long terme, mais sont moins adap­tés à une infes­ta­tion aiguë.

Voyons ci-​dessous com­ment nous pou­vons uti­li­ser l’ap­proche “trai­te­ment natu­rel” en rem­pla­ce­ment ou en com­plé­ment de la méthode “conven­tion­nelle”. Cela évi­tera à votre chien une absorp­tion mas­sive et sou­vent inutile de pro­duits chimiques. 

Expériences de lec­teurs
Marie : Avec ma fille, on a décou­vert que notre chien avait des vers blancs qui lui sor­taient de l’a­nus. Au début, je pen­sais que c’é­tait un ver­mi­celle mais j’ai vite remar­qué que c’é­tait un vers car il se tor­tillé pas mal !
Que dois-​je faire ? J’ai peur pour sa santé !

Lucia : Bonjour
Il faut ver­mi­fu­ger ton chien.
Si ton chien a moins de six mois, il faut le ver­mi­fu­ger tous les mois, ensuite tu le fais 2 à 4 fois par an.
Pense aussi à bien le trai­ter contre les puces (elles trans­mettent le taenia).

Vermifuges chien naturels : quand et pourquoi les utiliser

Le débat fait rage. Peut-​on et doit-​on adop­ter une approche natu­relle pour se débar­ras­ser des vers du chien ? Certains sont 100% contre les ver­mi­fuges chi­miques, d’autres sont pour, y com­pris cer­tains vété­ri­naires holis­tiques, car ils estiment que le dan­ger poten­tiel d’une cure pré­ven­tive à l’aide d’un ver­mi­fuge chi­mique est négli­geable par rap­port au risque encouru. Dans ce fouillis d’o­pi­nions, que faire ? Voici le modèle qui semble le plus raisonnable. 

  1. Si le chien est d’âge moyen et nor­ma­le­ment en bonne santé, il sera plus apte à com­battre une infec­tion à l’aide de ses propres défenses. Un accom­pa­gne­ment à l’aide d’un ver­mi­fuge natu­rel sera suffisant.
  2. Si le chien est très jeune ou âgé, ou qu’il n’a pas une bonne santé, un ver­mi­fuge chi­mique peut être néces­saire afin de régler la situa­tion immé­diate urgente. Mais, dans un deuxième temps, concentrez-​vous sur com­ment rebâ­tir sa vita­lité par des moyens naturels.
  3. Dans tous les cas, il sera bon de conso­li­der la santé de votre chien à l’aide de com­plé­ments ali­men­taires natu­rels bien ciblés.

Un autre axe de réflexion concerne la gra­vité de l’in­fec­tion.

  1. Si les symp­tômes ne sont pas très aigus, que le chien com­mence à avoir un ventre bal­lonné avec une pre­mière pré­sence de para­sites dans les selles par exemple, une approche natu­relle peut être suffisante.
  2. Si les symp­tômes sont aigus, que votre chien est affai­bli par les para­sites, il est pro­ba­ble­ment temps d’a­gir rapi­de­ment d’une manière “mas­sive”, sachant que tout de suite après vous allez vous concen­trer sur la résis­tance et l’im­mu­nité de votre chien d’une manière natu­relle.
  3. Là encore, il est donc for­te­ment recom­mandé de faire suivre le trai­te­ment des vers par une “remise à niveau” rapide du sys­tème immu­ni­taire de votre chien, par des com­plé­ments spé­ci­fiques natu­rels.

Ceci étant dit, vous trou­ve­rez ci-​dessous des approches natu­relles pour lut­ter contre les vers du chien. Mais il ne faut pas oublier de véri­fier ensuite si l’in­fes­ta­tion est tou­jours pré­sente : pré­sence de vers dans les selles, par­fois il fau­dra retour­ner voir votre vété­ri­naire pour des ana­lyses.

A noter aussi qu’un trai­te­ment peut ne pas être par­fai­te­ment effi­cace, alors qu’un autre débar­ras­sera sans dif­fi­culté votre com­pa­gnon. Cela dépen­dra de la nature des vers para­sites qu’il est sou­vent dif­fi­cile de diag­nos­ti­quer par avance, sans ana­lyse. Il faut donc essayer plu­sieurs approches et voir le résultat. 

Note
Quelques points à connaître pour ver­mi­fu­ger son chien : cli­quez sur VERMIFUGER SON CHIEN : quelles règles à appli­quer ?

Vaccins : béné­fiques ou dan­ge­reux pour votre chien ?

Injection-piqure

Recevez gra­tui­te­ment nos recom­man­da­tions sur les vac­cins dans ce dos­sier com­plet sur un sujet explosif.

Profitez-​en avant qu’il ne soit retiré ! 


En télé­char­geant ce livret, vous serez auto­ma­ti­que­ment abonné à notre lettre d’in­for­ma­tion sur la santé du chien. Vous pour­rez vous désa­bon­ner faci­le­ment et quand vous le dési­rez. Votre email sera en sécu­rité et ne sera ni vendu ni échangé.

Plantes médicinales, vermifuges naturels efficaces contre les vers

Absinthe-traitement-des-vers-du-chien- Artemisia-absinthium
Plante d’ab­sinthe

Cette recette “mai­son” nous vient de Gregory Tilford et Mary Wulff, deux experts en phy­to­thé­ra­pie ani­male. Le Yucca est dif­fi­cile à trou­ver en France. Il est uti­lisé ici pour sa richesse en sapo­nines (peut être uti­li­sée chez le chien sur le court terme).

Bien mélan­ger à parts égales les ingré­dients secs suivants : 

  • 2 por­tions graines de courge entières et non-​salées, réduites en poudre au mou­lin à café
  • 1 por­tion graines de Yucca
  • 1 por­tion d’ail en poudre

Incorporez le mélange dans la ration ali­men­taire à rai­son de 1 cuillère-​à-​café par 500 g de nour­ri­ture. Donnez pen­dant 5 jours et faites une pause de 2 jours jus­qu’à ce que le pro­blème s’a­mé­liore.

Tous ces ingré­dients peuvent être ache­tés en her­bo­ris­te­rie ou sur inter­net. Tilford et Wulff recom­mandent aussi d’a­jou­ter 1 por­tion de racines de Mahonia aqui­fo­lium (Non trou­vable en France, d’où le lien vers une her­bo­ris­te­rie anglaise) en poudre pour plus d’ef­fi­ca­cité si néces­saire, et/​ou 1 por­tion de feuilles d’ab­sinthe (uti­li­sa­tion sur le court terme uni­que­ment pour la feuille d’ab­sinthe – 1 à 2 semaines maximum). 

Les huiles essentielles sont aussi des vermifuges naturels du chien

Les équipes canines de la Compagnie des Sens pro­posent le mélange sui­vant. Dans un fla­con compte-​goutte vide, ajoutez : 

  • 30 gouttes d’huile essen­tielle de Cannelle (écorce)
  • 15 gouttes d’huile essen­tielle d’Origan Vert
  • 20 gouttes d’huile essen­tielle de Tea Tree
  • 10 gouttes d’huile essen­tielle de Camomille Romaine
  • 60 gouttes d’huile végé­tale de Germe de Blé

Remuez bien, éti­que­tez.
Suivre ce pro­to­cole chaque mois pour les chiots jus­qu’à un an puis 2 à 4 fois par an pour un chien adulte : 4 gouttes du mélange par tranche de 10 kg par jour dans la nour­ri­ture pen­dant 3 jours.

Pour connaître les pro­to­coles de prises de ver­mi­fuges sui­vant l’é­tat du chien, voir “Vermifuger son chien : quelles règles à appli­quer ?.”

En variante à la for­mule ci-​dessus, une solu­tion sur la base de l’huile de Pépins de courges, comprend : 

  • 60 gouttes d’huile végé­tale de Pépins de courges
  • 30 gouttes d’huile essen­tielle de Cannelle
  • 20 gouttes d’huile essen­tielle de Tea Tree
  • 20 gouttes d’huile essen­tielle de Thym thujanol

Cette solution/​mélange devrait être donné dans la nour­ri­ture pen­dant 3 jours à la dose de 4 gouttes par jour et par 10 kg de poids (Soit 2 gouttes par repas, sur la base recom­man­dée de 2 repas par jour, pour un chien de 10 kg – Maximum 10 gouttes pour 50 kg et plus). Toutes les huiles végé­tale et essen­tielles de cette for­mule peuvent être ache­tées en herboristerie.

Le ver du chien peut aussi être traité naturellement par homéopathie

L’homéopathie est aussi un moyen de trai­ter les vers. Vous trou­ve­rez ces médi­ca­ments chez votre her­bo­riste, sur inter­net ou votre pharmacien. 

  • Cina 3CH, 1 gra­nule 3 fois par jour pen­dant au moins 3 semaines si le chien très jeune a attrapé les vers de sa mère avant ou après la nais­sance (asca­ris) – recom­man­da­tion du Dr Pitcairn, vété­ri­naire holis­tique américain.
  • Filix mass 3CH, 1 gra­nule 3 fois par jour pen­dant 2 à 3 semaines jus­qu’à éva­cua­tion des vers pour un chien jeune ou mature por­teur de puces, ou qui mange régu­liè­re­ment de petits ani­maux sau­vages (vers plats – ces­todes) – recom­man­da­tion du Dr. Pitcairn.
  • Granatum 3CH ou 6CH : 4 fois par jour pen­dant 5 jours. Le pro­ces­sus doit par­fois être répété la semaine sui­vante d’a­près les recom­man­da­tions de Charles Loops, vété­ri­naire holis­tique (2) amé­ri­cain. Loops recon­naît qu’il est par­fois dif­fi­cile de don­ner 4 fois par jour, mais ces doses sont néces­saires.

Nutrition naturelle spécifique pour lutter contre les vers du chien

Voici les recom­man­da­tions du Dr. Pitcairn, un autre vété­ri­naire holis­tique américain : 

  • Pour un chien très jeune qui a attrapé les vers de sa mère avant ou après la nais­sance (asca­ris)
    • Ajoutez 12 à 2 c‑à-​café (en fonc­tion de la taille) de son de blé ou d’avoine à sa nour­ri­ture, ce qui aura un effet de balai dans l’in­tes­tin. Donnez aussi la même quan­tité en carottes râpées.
  • Pour un chien jeune ou mature por­teur de puces, ou qui mange régu­liè­re­ment de petits ani­maux sau­vages (vers plats – cestodes): 
    • Graines de courge entières et non grillées, non salées. Réduire en poudre, 14 à 1 c‑à-​café rajou­tée à chaque repas.
    • Ajoutez éga­le­ment 14 à 1 c‑à-​café d’huile de germe de blé à chaque repas (repousse les ces­todes – ténias)
    • Rajoutez 14 à 1 c‑à-​café de figues séchées à chaque repas (les figues contiennent des enzymes diges­tives qui affai­blissent les vers)
    • Jeûne pen­dant 1 jour par semaine, avec seule­ment de l’eau ou du bouillon (afin d’af­fai­blir les vers)
    • Éventuellement, après le jour de jeûne, huile de ricin afin de pro­vo­quer une éva­cua­tion énergique : 
      • 12 c‑à-​café d’huile de ricin pour un chiot de moins de 3 mois
      • 1 c‑à-​café pour un chiot de 3 à 6 mois
      • 1 c‑à-​soupe et demi pour chien adulte de taille moyenne
      • 2 c‑à-​soupe pour un gros chien 

Carolyl Blakey, vété­ri­naire holis­tique (2) amé­ri­cain, recom­mande la recette sui­vante pour une infes­ta­tion de ces­todes :

  • 2 por­tions courge (la chair, ver­sion cuite en boite de conserve)
  • 12 por­tion germe de blé (en maga­sin de pro­duits naturels)
  • 14 por­tion molasse (en maga­sin de pro­duits naturels)
  • Mélanger et incor­po­rer dans la ration. Donnez une fois par jour pen­dant 2 jours.
    Pour un petit chien, don­ner 2 c‑à-​soupe. Pour un gros chien, don­ner 4 à 6 c‑à-​soupe.

(1) Teintures mères et alcool sans dan­ger pour le chien – Voir Remèdes alcoo­li­sés : peuvent-​ils être uti­li­sés pour le chien ?
(2) Voir Unités équi­va­lence – Voir Unités et conver­sion pour remèdes natu­rels et com­plé­ments
(3) Comment faire prendre une gélule à son chien – Voir GÉLULE ET CHIEN – Prendre un remède sans pro­blème
(4) Comment faire prendre un com­primé à son chien – Voir COMPRIMES ET CHIEN. Les faire ava­ler facilement«

Conseils vété­ri­naires et réglementation
Les valeurs et conseils que vous pour­rez trou­ver sur ce site sont pure­ment infor­ma­tifs de leur exis­tence dans la lit­té­ra­ture spé­cia­li­sée. En aucun cas, les infor­ma­tions don­nées sur notre site ne consti­tuent une pres­crip­tion de trai­te­ment ou une allé­ga­tion. Ils ne peuvent pas se sub­sti­tuer à l’avis de votre vété­ri­naire ou du thé­ra­peute de votre chien. Seul votre vété­ri­naire peut poser un diag­nos­tic pré­cis et recom­man­der l’utilisation d’un pro­duit. Si tel n’est pas le cas, nous ne sau­rions être tenus pour res­pon­sables d’une prise inadap­tée des pro­duits pré­sen­tés ou cités.

Notes biblio­gra­phiques

(1) Vers du chien et sa dan­ge­ro­sité vue par l’his­toire : la mort d’Agnès Sorel en 1450 ?
Agnès Sorel, maî­tresse du roi Charles VII, meurt en quelques heures le 14 février 1450. Sa mort est si rapide que l’on soup­çonne un empoi­son­ne­ment d’a­bord par Jacques Coeur, son exé­cu­teur tes­ta­men­taire et ami du roi.
Les soup­çons se portent ensuite et jus­qu’au xxie siècle sur le Dauphin, le futur Louis XI, ennemi du parti qu’elle sou­te­nait.
En fait, en 2004, une autop­sie des restes de Agnès Sorel est effec­tuée à l’oc­ca­sion de l’ul­time dépla­ce­ment de son gisant dans la col­lé­giale Saint-​Ours de Loches. Cette autop­sie révèle une asca­ri­diose (tube diges­tif infesté d’œufs d’as­ca­ris).
Pour la gué­rir, on lui avait fait absorbé des sels de mer­cure, “purge” pra­ti­quée à l’é­poque et asso­ciée à de la fou­gère mâle, uti­li­sée pour blo­quer la crois­sance des para­sites.
Cependant, les doses de mer­cure obser­vées par l’a­na­lyse d’un poil de l’ais­selle sont telles (dix mille à cent mille fois la dose thé­ra­peu­tique) qu’il est pos­sible de dou­ter qu’il s’a­gis­sait d’une simple erreur médi­cale… Extrait de Wikipedia – Pour en savoir plus cli­quez sur Agnès Sorel

(2) La méde­cine holis­tique est une pra­tique visant à trai­ter la per­sonne de façon glo­bale et non pas seule­ment la par­tie affec­tée par les symp­tômes de mala­die, le corps humain fai­sant un tout. Par exemple, l’apparition de dou­leurs au bras peuvent avoir pour ori­gine “vraie” une carence ali­men­taire. Cette pra­tique est de plus en plus appli­quée aux ani­maux par les vété­ri­naires “holis­tiques”, en par­ti­cu­lier aux Etats Unis.
(3)Wikipedia – Vers