Hérédité et chien de race va de paire avec pureté de la race et concours pour valoriser et faire admirer le résultat. Mais ce côté glamour comporte aussi des zones d’ombres : les risques génétiques sont de plus en plus évoqués et quelques mesures timides commencent à être prises pour le bénéfice des chiens de pure race.
L’importance des concours canins et des étalons
Avec l’apparition des clubs canins (1850 environ) est apparu aussi l’idée de concours par “race”, de classements et de prix. Le chien qui arrive en tête devient une référence pour la race qu’il représente. Il devient aussi l’étalon dont on doit se procurer la descendance, souvent à des prix élevés. Hérédité et chien de race sont donc étroitement liés. Le chien de race devient le “transporteur” de maladies génétiques qui se retrouveront dans sa descendance.
La préservation de la race et de sa “pureté”
Par ailleurs l’idée moderne de race qui anime les clubs canins depuis 200 ans, implique de la préserver afin de maintenir son “standard” ou mieux de l’améliorer et tendre vers la “pureté” de la race. Hérédité et chien de race encore ne font qu’un.
Ceci entraîne donc le contrôle strict de la reproduction interne à chaque race – “l’inbreeding” en terme anglo-saxon – entre chiens d’une même race.
Cela conduit à écarter les individus dits “chiens bâtards”, “mixtes”, “hybrides” qui divergent de la norme fixée pour la race et qui viendrait “polluer” la filiation.
Ceci impose donc de dresser une fiche d’identité et un arbre généalogique précis pour chaque chien de race “pure”. En France, ce registre s’appelle le LOF (Livre des origines français). Il est tenu à jour par la Société Centrale Canine (SCC).
Le problème de l’hérédité et des tares génétiques
Mais la conséquence la plus importante de ce qui précède se situe ailleurs, dans la consanguinité et les tares génétiques qui vont se propagées des gènes des pères et mères “parents” à ceux de la descendance. Ce sera une lourd héritage pour les chiens de race.
- Plus la “proximité parentale” est grande entre père et mère, plus le risque de maladies génétiques du chiot est grand.
- Plus le nombre de reproducteurs est faible (ceux qui arrivent en tête des concours) plus les risques génétiques sont importants
- Plus la population d’une race est faible, plus les risques de gènes “communs” sont présents.
Il faut en plus noter qu’au “démarrage” de la plupart des races, avec peu d’individus en général, l’idée de définir un “profil” unique pour la race, a conduit les promoteurs de la race à accoupler des chiens et chiennes d’une même famille, par exemple fille-père ou oncle-nièce. Ce qui est toujours d’actualité dans certains pays.
Si des incompatibilités génétiques existaient au moment de ces accouplements consanguins, alors, elle sont très probablement toujours en sommeil dans la progéniture actuelle. C’est d’ailleurs probablement toujours vrai pour les races pourtant établie depuis des dizaines d’années.
La loi française de mai 2017 a mis un terme en France à la pratique de l’accouplement entre entre père et fille, mère et fils, frère et sœur … sauf dérogation !
Consanguinité, hérédité – Base de la génétique
La consanguinité n’est pas le problème lui même. Ce sont ses conséquences qui sont dévastatrices en terme de santé (pour le chien) et pour le porte-monnaie du propriétaire (maladies congénitale, chronique, allergies).
La consanguinité signifie qu’il y aura un manque de brassage du patrimoine génétique : les gènes qui expriment la diversité des individus se retrouveront chez les nombreux descendants du même couple de départ. D’où la ressemblance recherchée entre chiens d’une même race. En conséquence, et c’est le versant négatif, les tares génétiques (il y en a toujours) se retrouveront facilement par héritage dans la parenté immédiate et à long terme, bâtie avec les mêmes gènes d’origine. C’est là qu’interviennent les lois de l’hérédité.
Les chromosomes
L’information génétique du Chien est portée par ses chromosomes, que l’on trouve dans le noyau de chaque cellule. Nous parlons donc de “choses” infiniment petites.
Chaque chromosome est composé d’ADN (acide désoxyribonucléique) qui comporte des unités de structure et de fonction appelés gènes. Chaque gène possède un emplacement exact et invariable sur un chromosome “lié” à une espèce donnée. Il est appelé le locus du gène.
Chaque gène peut se rencontrer sous différentes formes que l’on appelle les allèles du gène. Ces variations sont à la base des différences qui existent entre les individus d’une même espèce.
L’espèce canine possède 78 chromosomes répartis par paire. Un chromosome d’origine paternelle “s’associe” au chromosome correspondant d’origine maternelle pour former une paire. Mais 76 de ces chromosomes (38 paires) sont dits “autosomes” et les 2 autres restants sont les 2 chromosomes sexuels (baptisés X et Y) qui distinguent mâles et femelles. Dans tous les cas, un chromosome donné du père “se retrouve” avec le chromosome correspondant de la mère. Les chiens mâles sont donc “76 XY” et les chiennes “76 XX”.
A noter que les humains n’ont que 24 chromosomes (22 XY pour les hommes et 22 XY pour les femmes).
Les gènes et les allènes
Le gène qui se situe à un emplacement donné du chromosome maternel va “rejoindre” le gène situé au même emplacement du chromosome paternel pour former une même paire du chromosome “reproduit” qui appartient à “l’enfant”. Ce seront les mêmes gènes mais pas forcément les mêmes allèles.
Par exemple chez le chien au locus B (position des gènes sur l’ADN) on trouve le gène TYRP1 (Tyrosinase-related protein 1) qui est responsable de la couleur noire ou brune (chocolat) du pigment du poil. Mais ce locus comporte 2 allèles : B (dominant, production d’un pigment de poil noir), et b (récessif, production d’un pigment de poil brun).
Ainsi un chien dont les allènes B (dominant, à l’origine du poil noir) provenant du père s’associe à un allène aussi B (= poils noirs) provenant de la mère, sera de pelage noir. B + B = B
Si au contraire, l’allène du père et de la mère sont b (récessifs = poils chocolat), le chien sera de couleur chocolat. b + b = b
Si maintenant le chien à un allène B (noir et dominant) d’un des parents et b récessif (= poils chocolat) de l’autre parent, le chien sera noir aussi car l’allène dominant B l’emportera sur l’allène b dit “récessive”.
Le génome du chien
Le génome est l’ensemble des chromosomes dont le nombre total dépend de l’espèce considérée (78 pour les chiens et 24 pour les humains).
Chaque chromosome est constitué d’une unique molécule d’ADN (linéaire chez les eucaryotes dont nous faisons partie). Chaque chromosome est aussi présent en 2 exemplaires au moment de l’insémination, un d’origine maternelle et l’autre d’origine paternelle (c’est vrai pour les humains et pour les chiens et chez la plupart des espèces sexuées. Ce n’est pas vrai pour d’autres espèces).
L’étude du génome est celle des chromosomes et bien sûr de leurs “anomalies” et/ou mutations qui conduisent à la recherche de maladies génétiques. Faut-il encore que la totalité (ou quasi totalité) du génome ait été “cartographié” rigoureusement afin de relier chaque gène aux “caractères” (physique ou non) que présente le propriétaire de ces gènes (Pour le chien par exemple, certains gènes caractérisent la robe (couleur, longueur de poils…), d’autres la morphologie extérieure (taille…) ou des maladies cliniquement définies.
Le chien a été la cinquième espèce, après l’Homme, la Souris, le Rat et le Chimpanzé, dont le génome a été séquencé avec une très bonne couverture.
Le chien contient un peu moins de 20000 gènes. En 2005, cette étape, de séquençage, c’est-à-dire la détermination base par base de la totalité du génome, a été réalisée d’après un Boxer. En conséquence, les chercheurs peuvent maintenant lier tel gène défectueux d’un chien (ou d’un race de chien) avec un “trait” (couleur du poil) ou une maladie génétiques spécifique.
Les maladies héréditaires chez le chien
Le chien est l’espèce de mammifère dans laquelle il a été identifié le plus grand nombre de maladies héréditaires (après l’espèce humaine) .
En juin 2015, on dénombrait ainsi plus de 600 maladies héréditaires dans l’espèce canine dans son ensemble.
Cette situation peut s’expliquer par l’origine même de nos chiens domestiqués depuis environ 15 000 ans. Les races canines, telles que nous les connaissons, sont le fruit d’intenses efforts de sélection, et de croisements effectués « à façon » par l’homme.
Plus de 400 races canines présentent une diversité morphologique, comportementale et de sensibilité aux maladies génétiques jamais égalée chez les mammifères. Il s’agit très souvent des chiens de race (env. 377 races sont répertoriées en France) dont l’hérédité saine est compromise.
Les chiens de races concernées. Les dernières nouvelles
Il existe actuellement un peu moins de 400 races de chiens reconnues par la FCI (Fédération Cynologique Internationale). Au total, 757 maladies génétiques ont été décrites chez ces chiens. Une étude portant sur les 50 races de chiens les plus populaires au Royaume-Uni, par exemple, a révélé que chacune des races étudiées présentait au moins une maladie génétique. Les Labrador Retrievers peuvent être porteurs dans leur génome jusqu’à 50 maladies héréditaires . Ce serait donc un “miracle” si un Retriever donné (le votre par exemple) n’avait aucune maladie génétique !
La reproduction sélective et les problèmes qui en découlent sont donc une grande préoccupation pour la survie de race exempt de maladies génétiques . La santé des chiens doit être la priorité de l’élevage, et non l’apparence de l’animal (“conformité” dans les standards de races).
Le problème des étalons canins
Les pratiques d’élevage telles que l’utilisation d’un nombre réduit d’étalons champions, la sélection stricte de leurs descendants et l’usage de la consanguinité (utilisée au “départ” de la race pour fixer rapidement des caractères morphologiques tels que taille, conformation, couleur et texture de pelage) ou comportementaux (aptitude à la garde des troupeaux, à la chasse, au gardiennage) ont abouties à l’homogénéité des individus au sein d’une même race.
En effet, en même temps que les caractères désirés (caractères types de la race) étaient conservés durablement, des caractères “négatifs” non détectables à la naissance ont également été fixés. Ainsi, des allèles responsables de maladies héréditaires simples, ou des combinaisons d’allèles non adéquates responsables de maladies héréditaires complexes font désormais aujourd’hui partie du patrimoine génétique de chaque race canine.
La base de données OMIA (cliquez sur Online Mendelian Inheritance In Animals répertoriait en 2020 chez le chien, 784 maladies et caractères “d’intérêt communs” (groupes sanguins, couleurs et texture du pelage) héréditaires chez le chien.
Normes d’élevage des chiens de race et perfection
Les “standards de race” sont des directives établies par les associations de race ou les clubs de race et réglementées par la FCI (Fédération Cynologique Internationale). Ces règles sont utilisées pour s’assurer que les chiens de race qui sont élevés, sont conformes aux spécificités de la race à laquelle ils appartiennent.
Dans les standards de chaque race, certains critères sont fixés concernant les qualités observables de l’extérieur telles que l’apparence.
Malheureusement souvent la composante psychologique, celle de la personnalité et du comportement sont peu ou pas pris en compte. La planification sélective peut en effet entraîner divers problèmes de comportement, tels que l’anxiété et l’agressivité.
La sélection pour des extrêmes morphologiques, tels que l’absence de queue chez les bouledogues anglais ou les longues oreilles exagérées chez les basset, privent ces animaux de la possibilité d’exprimer des comportements naturels. La queue, les oreilles, les expressions faciales et les poils du cou sont des indices de communication importants pour les chiens. L’apparence d’un chien peut donc conduire à une communication dégradée.
La souffrance des chiens atteints de maladies génétiques
Une grande variété de maladies génétiques sont connues chez les chiens (plus de 700), de la brachycéphalie, aux malformations cardiaques et de l’épilepsie, à la cécité et à la surdité.
Les troubles génétiques peuvent toucher tous les organes et toutes les parties du corps et peuvent entraîner des conditions qui provoquent la douleur, telles que des compressions, des malformations ou des déficiences des organes, le tout se traduisant par une vie de souffrance.
Certaines races de chiens sont élevées pour avoir des rides de la peau. Parmi ces races figurent le Shar Pei, le Saint-Bernard et le Carlin. En raison de ces plis cutanés, toutes les races concernées sont sujettes aux inflammations et aux infections de la peau.
Pour l’épagneul cavalier King Charles, la petite taille du crâne pour lequel il a été élevé réduit l’espace nécessaire pour accueillir l’ensemble du cerveau. En conséquence, le cerveau est comprimé, donnant lieu à deux troubles différents, la syringomyélie et la malformation de Chiari, qui ont été identifiés chez 97% de ces chiens. Les symptômes comprennent de graves maux de tête, des problèmes de vision, des troubles de l’équilibre, des vertiges et même une perte d’audition.
L’élevage sélectif pour des types de fourrure spécifiques peut également causer des souffrances. Les longs poils, comme celui du Lhassa Apso, peuvent s’emmêler et sont sujets à des infections bactériennes sans un soin régulier et méticuleux. Un long pelage peut également nuire à la visibilité, à la mobilité, à la thermorégulation et à la communication du chien. Contrairement à la fourrure longue, d’autres races de chiens sont glabres, comme le chien chinois à crête. Cette race est sensible aux coups de soleil et à l’hypothermie/au gel en raison d’un manque de poils.
Parmi les nombreuses maladies génétiques liées à la sélection, l’une des plus connues est la brachycéphalie. Peu de propriétaires de ces chiens à face plate savent que leur chien est atteint d’une “maladie génétique” devenue les standards des races concernées. De plus, ces races sont “à la mode”. Par exemple le standard des bouledogues français, indique qu’ils doivent être de construction compacte et avoir une tête ronde. La mâchoire supérieure raccourcie et le nez retroussé sont des caractéristiques supplémentaires recherchées. Cependant, les normes indiquent également que la respiration nasale normale doit être possible.
En observant les bouledogues français aujourd’hui, il apparaît que beaucoup d’entre eux ne répondent plus à cette norme, leur élevage pour l’apparence a été poussé trop loin.
Un problème un peu moins connu est le changement de couleur du chien (“merle”). Ce type d’élevage a de graves implications sanitaires qui lui sont associées. “Merle” désigne une variation de couleur et de pelage chez les chiens et se produit par un changement du gène de pigmentation. L’élevage sélectif pour cette couleur s’accompagne souvent de défauts oculaires et auditifs : déformations des pupilles, globes oculaires trop petits et cécité partielle ou complète. Outre les maladies typiques des oreilles et des yeux, de multiples anomalies du squelette, du cœur ou des organes génitaux peuvent également survenir.
Les troubles génétiques ne se limitent malheureusement pas à l’apparence, mais englobent également les troubles physiologiques, qui affectent la qualité de vie d’un animal. Les Bouviers bernois et les Beagles peuvent souffrir d’épilepsie, les Doberman Pinschers peuvent souffrir de troubles circulatoires, et les Bergers allemands et les Labrador Retrievers peuvent souffrir de dysplasie de la hanche.
Les législations en Europe pour limiter les abus des élevages de chiens de race
Les lois sur le bien-être des animaux dans divers pays européens interdisent la reproduction sélective pour des “traits” qui ont un effet négatif sur la santé et le bien-être des animaux.
- La loi allemande sur la protection des animaux interdit l’élevage d’animaux si la progéniture est susceptible d’hériter de parties du corps ou d’organes inadaptés à un usage approprié ou susceptibles de causer des douleurs, des souffrances ou des dommages.
- La loi autrichienne sur la protection des animaux stipule qu’il est interdit de causer de la douleur et de la souffrance. Plus précisément, elle stipule que s’il est prévisible que la douleur, la souffrance, les dommages physiques ou la peur accompagnent un animal, alors son élevage est interdit.
Cette loi autrichienne sur le bien-être des animaux comprend une longue liste de troubles génétiques, notamment l’essoufflement, les mouvements anormaux, l’inflammation de la peau, l’absence de poils, les symptômes neurologiques, les déformations du crâne et les formes corporelles qui ne permettent plus les naissances naturelles. - La loi britannique sur le bien-être des animaux stipule que les chiens ne peuvent pas être utilisés pour la reproduction si leur santé, leur génotype et leur phénotype sont susceptibles d’avoir des effets néfastes sur la santé de leur progéniture.
L’application de la loi est difficile
Même si des législations sont déjà en place dans de nombreux pays, l’élevage d’animaux atteints de maladies génétiques n’a pas cessé d’augmenter. L’un des principaux problèmes est que souvent la définition de la souffrance n’est pas clairemnt définie. Les lignes sont floues et le suivi de l’élevage des chiens fait défaut.
Un exemple efficace a semble-t-il a été mis en place aux Pays-Bas. Le gouvernement néerlandais a accepté une loi en 2014, qui interdit l’élevage d’environ 20 races de chiens à museau court, telles que définies par le système de mesure de la tête, en utilisant la classification par couleur des feux de circulation. Seuls les chiens ayant la longueur d’un museau d’au moins un tiers de la tête sont autorisés à se reproduire.
Cette avancée semble être dans la bonne direction et devrait apporter des améliorations de la santé des chiens concernés. Cette devrait être la ligne de conduite que d’autres pays devraient aussi adopter.
Maladies génétiques et prise en charge par les assurances animales
Pas moins de six-cents maladies congénitales et/ou héréditaires touchent l’espèce canine. Elles coutent très chères à soigner car souvent demandent des traitements lourds, toujours de longue durée (en fait à vie).
Les compagnies d’assurances l’ont depuis longtemps compris : la majeure partie d’entres elles excluent de leurs contrat les maladies héréditaires, ou au moins certaines d’entre elles et/ou pour certaines races.
Il s’agit en particulier de la dysplasie de la hanche, l’ectopie testiculaire, la luxation des rotules, le syndrome brachycéphale et atteinte des cartilages de l’épaule.
Donc lisez avec attention les “petites lettres” des contrats d’assurance, c’est là où se cachent les mauvaises surprises lorsque votre chien devient malade.
Les tests génétiques
Un autre point à signaler est de faire effectuer un test de dépistage des maladies génétiques sur votre chien (ou futur chien si vous êtes en phase d’achat) afin de détecter une éventuelle maladie génétique de sa race.
Malheureusement, un test génétique n’est bien souvent valable que pour une race donnée. En effet, la plupart des maladies héréditaires canines sont spécifiques de telle ou telle race et les mutations identifiées dans une race ne sont pas transposables à une autre race, même très proche. Ainsi, on connaît, pour la narcolepsie canine (trouble du sommeil et de la vigilance) trois mutations différentes, du même gène, chacune spécifique d’une race canine. Le Teckel, le Doberman et le Labrador, trois races atteintes de narcolepsie héréditaire, possèdent chacune leur propre test génétique de dépistage qui détecte la mutation propre à chaque race.
Autres exemples, il existe des tests de dépistage pour l’évaluation des maladies des hanches, des coudes, des yeux, des tests BAER (Brainstem Auditory Evoked Response) et des tests ADN, entre autres.
A l’échelle de la race, les tests génétiques de diagnostic et de dépistage permettent de lutter efficacement contre les maladies héréditaires canines. Des plans de lutte à l’échelle des lignées ou des races, dont les buts sont d’éviter l’apparition de malades et diminuer (jusqu’à annuler) la fréquence de l’allèle délétère dans la lignée ou la race concernée. Tout simplement alors, en évitant la reproduction des chiens touchés par la maladie génétique.
Où faire le test génétique de son chien
La SCC a une section qui se charge de faire des tests génétiques – probablement plus destinés aux éleveurs.
Il existe aussi plusieurs laboratoires qui sont spécialisés dans les tests génétiques pour particuliers et pour les animaux domestiques. Souvent ils sont d’origine anglo-saxones mais s’appuient sur les bases de données officielles des races de l’American Kennel Club (United States), bases qui sont celles de la SCC française (la plupart des races sont reconnues par les grands clubs canins).
Nous citons ci-dessous 3 de ces laboratoires. L’achat d’un kit envoyé par la poste permet de faire un “relevé” de salive qui doit être renvoyé au laboratoire. Les résultats sont retournés sous 2 à 3 semaines. Choisir le test qui vous convient (il y a pour certains plusieurs niveaux d’expertise). Le coût est de l’ordre de 100 € :
Test “Wisdom Panel” : Cliquez sur Winsdom Panel
Test ADN “Embark” : Cliquez sur “Embark ADN test”
Test “DNA My Dog” : Cliquez sur DNA My Dog
Sources
Elevage de chiens avec maladies génétiques – Site américain Four Paws.
Le coût de la beauté – Questions de santé et de bien-être liées aux Races de chiens brachycéphales. Pdf. THE COST OF CUTENESS – Health and Welfare Issues Associated with Brachycephalic Dog Breeds.
Université de Montréal : Génétique du chien 3,0 : Maladies génétiques simples
Choisir la race exempt de maladies génétiques – Site maladieshereditairesduchien
Liste alphabétique des symptômes des maladies du chien
Wikipedia : Hérédité
Wikipedia : Allèles
Wikipedia : liste des chiens de race
Wikipedia : Polymorphisme génétique
In-breeding, line-breeding and out-breeding” ? – Société Centrale Canine – SCC
Why are different breeds of dogs all considered the same species ? – Scientific American
Clubs canins principaux des pays de langue anglo-saxonne :
- American Kennel Club – AKC – (United States)
- United Kennel Club – UKC – Unites States)
- Australian National Kennel Council
- Canadian Kennel Club
- The Kennel Club (United Kingdom)
- East Africa Kennel Club (Kenya)
- Kennel Club of India
- New Zealand Kennel Club
- Kennel Union of Southern Africa
Autres articles sur les chiens de race ou croisés qui peuvent vous intéresser :
Chien Berger Allemand croisé Labrador
Chien croisé Caniche et Épagneul Cavalier-King-Charles
Croisé Labrador Retriever et Border Collie
Pitbull croisé Corgi
59 Caniches (“Poodle”) apparentés – Comment choisir ? Photos et Caractères
50 chiens Labrador-Retriever apparentés – Comment choisir ? Photos et Caractères
20 chiens Dalmatiens apparentés – Comment choisir ? Photos et Caractères
Hérédité et Chien de race – Conséquences sur leur santé
Races de chiens : 377 au total. LOF et pedigree
Chien bâtard croisé Border-Collie et Labrador Retriever : le “Borador”
Chien bâtard croisé Pitbull et Corgi : le “Corgi Pit”