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Caniche de race pure, intelligent, actif, mais toilettage important

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Caniche de race stan­dard, moyenne, minia­ture ou “jouet”: ils se res­semblent tous, à part leur taille. Ce sont des “per­son­na­li­tés” au main­tien sou­ve­rain. Ils sont connus depuis long­temps et ont fré­quenté les Grands du Monde au cours des siècles et dans la plu­part des pays.

Le Caniche et son histoire

Beaucoup pensent que la race Caniche est le résul­tat de croi­se­ments entre plu­sieurs chiens d’eau euro­péens, notam­ment des chiens d’eau espa­gnols, por­tu­gais, fran­çais, alle­mands, hon­grois et russes. D’autres his­to­riens encore pensent que l’un des ancêtres du caniche est le bar­bet d’Afrique du Nord, qui a été importé dans la pénin­sule ibé­rique. Ensuite, la race est arri­vée en Gaule où elle était uti­li­sée pour ses capa­ci­tés de chasse.

Il est cer­tain que le Caniche est l’une des plus anciennes races déve­lop­pées spé­cia­le­ment pour la chasse au gibier d’eau. Difficile à croire ! Aujourd’hui, la plu­part des his­to­riens s’ac­cordent à dire que le Caniche est ori­gi­naire d’Allemagne, mais qu’il s’est déve­loppé en une race “dis­tincte” en France.

Quelle que soit son ascen­dance, il s’a­git d’une race très ancienne. Des illus­tra­tions de chiens res­sem­blant à des Caniches ornent des arte­facts et des tombes égyp­tiennes et romaines datant des pre­miers siècles avant J.-C. Les des­sins et les sta­tues montrent des chiens qui res­semblent beau­coup aux caniches actuels, rame­nant des filets de chasse, ras­sem­blant des ani­maux et récu­pé­rant le gibier dans les marais.

Bien que cer­tains affirment que les caniches minia­tures et les caniches jouets sont appa­rus peu après le caniche stan­dard que nous connais­sons aujourd’­hui, beau­coup pensent que ce c’est à par­tir des années 1400 que les éle­veurs ont com­mencé à pro­duire des ver­sions plus petites du caniche – d’a­bord le minia­ture, puis le “jouet” (Toy). Les varié­tés Toy et Miniature ont été créées en accou­plant des petits caniches entre eux, et non en accou­plant des caniches avec des races plus petites.

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Les Français uti­li­saient le caniche stan­dard, plus grand, pour la chasse au canard, et le caniche nain, de taille moyenne, pour reni­fler les truffes dans les bois. Le caniche nain, quant à lui, avait pour fonc­tion prin­ci­pale de ser­vir de com­pa­gnon à la noblesse et à la classe mar­chande aisée. Les pro­prié­taires aisés de la Renaissance por­taient sou­vent leurs caniches nains dans leurs grandes manches de che­mise, d’où le sur­nom de “chiens de manche”.

Les artistes iti­né­rants et les artistes de cirques ont appris que les caniches excel­laient dans une autre pro­fes­sion canine : chien de cirque. Ils entraî­nèrent les caniches à exé­cu­ter des tours, les habillant de cos­tumes et sculp­tant leur pelage dans des formes fan­tai­sistes pour ajou­ter à leur attrait sur scène. Les riches mécènes en ont pris note et ont com­mencé à tondre, déco­rer leurs propres com­pa­gnons caniches.

Le Kennel Club d’Angleterre a enre­gis­tré son pre­mier caniche en 1874, et le pre­mier club bri­tan­nique d’a­ma­teurs de caniches est apparu deux ans plus tard. L’American Kennel Club amé­ri­cain a enre­gis­tré son pre­mier caniche en 1886. Parallèlement, le Poodle Club of America a été fondé en 1896, mais s’est dis­sous peu après. Les ama­teurs de caniches ont réta­bli le club en 1931.

Les caniches étaient assez rares aux États-​Unis jus­qu’a­près la Seconde Guerre mon­diale. Ce n’est qu’au milieu des années 1950, cepen­dant, que le Caniche est aussi devenu une race popu­laire aux Etats Unis, une posi­tion qu’il a occu­pée pen­dant plus de 20 ans. Il eu ses heures de gloire comme com­pa­gnons de per­sonnes connues. Elvis Presley aimait par­ti­cu­liè­re­ment les caniches. Il les gar­dait comme ani­maux de com­pa­gnie et les offrait fré­quem­ment à ses petites amies. Parmi les autres pro­prié­taires célèbres de caniches figurent Elizabeth Taylor, Jackie Kennedy, Lucille Ball, Marilyn Monroe, Katharine Hepburn et Walt Disney.

Note
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Tempérament du Caniche de race

Intelligent, affec­tueux, loyal et espiègle sont quatre mots que les ama­teurs de caniches uti­lisent cou­ram­ment pour décrire la per­son­na­lité de la race. Le Caniche est éga­le­ment connu pour ce que ses fans appellent “un air de dis­tinc­tion” : une atti­tude digne qui est dif­fi­cile à décrire, mais facile à repé­rer chez le chien.

Malgré son appa­rence royale, le Caniche a un côté lou­foque et adore jouer – il est tou­jours par­tant pour un jeu, quel qu’il soit. Il aime aussi beau­coup les gens et ne demande qu’à faire plai­sir. Ajoutez à cela son intel­li­gence légen­daire et vous obte­nez un chien très facile à dresser.

Un bon Caniche à qui l’on a appris les bonnes manières canines est d’un tem­pé­ra­ment calme, sur­tout s’il fait régu­liè­re­ment de l’exer­cice pour dépen­ser son éner­gie natu­relle. Certains pro­prié­taires et éle­veurs pensent que les Caniches nains et minia­tures, plus petits, sont un peu plus ner­veux que le stan­dard, mais d’autres éle­veurs et pro­prié­taires ne sont pas d’ac­cord avec cette théorie.

L’intelligence du Caniche est un trait remar­quable. On dit sou­vent qu’il a une intel­li­gence sem­blable à celle de l’homme, une intel­li­gence éton­nante qui stu­pé­fie ses maîtres. Bien entendu, les chiens intel­li­gents peuvent être dif­fi­ciles à vivre. Ils apprennent vite – bonnes et mau­vaises habi­tudes – et se sou­viennent de tout.

Taille et apparence (Caniche de race)

Dans l’es­pace d’in­fluence de la Fédération Cynologique Internationale, il est sti­pulé 4 tailles de Caniche :

  • le caniche stan­dard mesure entre 45 et 62 cen­ti­mètres (18 et 24 pouces), 
  • le caniche moyen entre 35 et 45 cen­ti­mètres (14 et 18 pouces), 
  • le caniche minia­ture entre 28 et 35 cen­ti­mètres (11 et 14 pouces) 
  • et le caniche jouet entre 24 et 28 cen­ti­mètres (9,4 et 11 pouces). 

Dans le monde “anglo-​saxon”, il existe seule­ment trois tailles de caniches : toy (“jouet”), minia­ture et stan­dard.
Il ne s’a­git pas de races dif­fé­rentes, mais de tailles dif­fé­rentes du même chien. 

  • Le caniche “jouet” mesure jus­qu’à 24 et 28 cen­ti­mètres (10 pouces) et pèse entre 3 et 5 kg (6 et 9 livres). 
  • Le caniche minia­ture mesure entre 28 et 35 cen­ti­mètres, (11 et 14 pouces) et pèse entre 8 et 9 kg (15 et 17 livres). 
  • Le caniche stan­dard mesure 38 et 60 cen­ti­mètres (15 pouces et plus – géné­ra­le­ment 22 pouces) et les mâles pèsent de 20 à 30 kg (45 à 70 livres et les femelles de 20 à 26 kg (45 à 60 livres). 

Pelage et couleurs (Caniche de race)

Le Caniche est une race qui n’a pas de four­rure (comme la plu­part des chiens) mais des poils. La four­rure est consti­tué de “poils” qui se renou­vellent à des périodes don­nées : elle mue. Au contraire les poils sont comme des che­veux humains : ils gran­dissent constam­ment et se renou­vellent par la coupe. En consé­quence, le Caniche ne perd pra­ti­que­ment pas ses poils et consti­tue un bon choix pour les per­sonnes souf­frant d’al­ler­gies. De nom­breuses per­sonnes aller­giques sont capables de gar­der un caniche sans réac­tion allergique.

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Le pelage du Caniche se décline en de nom­breuses cou­leurs, dont le bleu, le noir, le blanc, le gris, l’argent, le brun, le café-​au-​lait, l’a­bri­cot et la crème. Le poil est frisé, ner­veux et dense, et cette tex­ture unique peut être taillée, cou­pée, toi­let­tée, rasée et mani­pu­lée de toute autre manière pour obte­nir une mul­ti­tude de formes fan­tai­sistes. Si votre chien est des­tiné à par­ti­ci­per à des concours, vous ne devez pas vous lais­ser aller à des excès de style. L’American Kennel Club auto­rise quatre styles de coupe spé­ci­fiques pour les caniches dans les concours de conformation.

Conditions de vie et besoin d’exercices

Les caniches s’a­daptent par­fai­te­ment à tout type de mai­son, de l’ap­par­te­ment à la pro­priété, à condi­tion qu’ils fassent régu­liè­re­ment de l’exer­cice et qu’ils aient beau­coup de com­pa­gnie humaine. Ils pré­fèrent vivre à l’in­té­rieur avec la famille, en par­ti­cu­lier les caniches nains et les caniches “jouets”, qui sont plus petits.

Le dressage du Caniche de race

Cette race intel­li­gente apprend vite, mais les pro­prié­taires doivent être pru­dents : Il est aussi facile d’in­cul­quer acci­den­tel­le­ment à votre caniche de mau­vaises habi­tudes que de lui en incul­quer de bonnes. Si vous êtes novice en matière de chiens, inscrivez-​vous à un cours d’o­béis­sance avec un dres­seur com­pé­tent. Cela vaut éga­le­ment pour les caniches nains et les caniches minia­tures. De nom­breux pro­prié­taires de petits chiens négligent le dres­sage et se retrouvent avec un chien qui se com­porte mal.

La santé du Caniche de race

Les caniches sont géné­ra­le­ment en bonne santé, mais comme toutes les races pures, ils sont sujets à cer­tains pro­blèmes de santé. Tous les caniches ne seront pas atteints de toutes les mala­dies citées ci-​dessous ou de l’une ou l’autre de ces mala­dies, mais il est impor­tant de les connaître si vous envi­sa­gez d’a­dop­ter cette race.

Si vous ache­tez un chiot, trou­vez un bon éle­veur qui vous mon­trera les cer­ti­fi­cats de santé des deux parents de votre chiot. Les cer­ti­fi­cats de santé prouvent qu’un chien a été testé et qu’il est exempt d’une mala­die particulière. 

La maladie d’Addison

Également appe­lée hypo­adré­no­cor­ti­cisme, cette affec­tion extrê­me­ment grave est cau­sée par une pro­duc­tion insuf­fi­sante d’hor­mones sur­ré­na­liennes par la glande sur­ré­nale. La plu­part des chiens atteints de la mala­die d’Addison vomissent, ont un faible appé­tit et sont léthar­giques. Comme ces signes sont vagues et peuvent être confon­dus avec d’autres affec­tions, il est facile de pas­ser à côté du diag­nos­tic de cette mala­die jus­qu’à ce qu’elle atteigne des stades plus avan­cés. Des signes plus graves appa­raissent lorsque le chien est stressé ou lorsque les niveaux de potas­sium sont suf­fi­sam­ment éle­vés pour inter­fé­rer avec la fonc­tion car­diaque, pro­vo­quant un choc sévère et la mort. Si la mala­die d’Addison est sus­pec­tée, votre vété­ri­naire peut effec­tuer une série de tests pour confir­mer le diagnostic.

Dilatation gastrique-​volvulus

Communément appelé bal­lon­ne­ment, il s’a­git d’une affec­tion poten­tiel­le­ment mor­telle qui touche les chiens de grande taille et ceux à la poi­trine pro­fonde comme les caniches. Ils sont plus sen­sibles à cette mala­die sur­tout s’ils reçoivent un seul gros repas par jour, mangent rapi­de­ment, boivent de grandes quan­ti­tés d’eau après avoir mangé et font de l’exer­cice vigou­reux juste après.
Le bal­lon­ne­ment se pro­duit lorsque l’es­to­mac est dis­tendu par du gaz ou de l’air, puis se tord. Le chien est inca­pable d’é­ruc­ter ou de vomir pour se débar­ras­ser de l’ex­cès d’air dans son esto­mac, et le retour nor­mal du sang vers le cœur est entravé. La pres­sion arté­rielle chute et le chien est en état de choc. Sans soins médi­caux immé­diats, le chien peut mou­rir. Suspectez un bal­lon­ne­ment si votre chien a un abdo­men dis­tendu, s’il salive exces­si­ve­ment et s’il a des haut-​le-​cœur sans vomir. Il peut éga­le­ment être agité, déprimé, léthar­gique et faible, avec un rythme car­diaque rapide. Il est impor­tant d’emmener votre chien chez le vété­ri­naire le plus rapi­de­ment possible.

Maladie de Cushings (hyperadrénocorticisme)

Cette mala­die sur­vient lorsque l’or­ga­nisme pro­duit trop de cor­ti­sol. Elle peut être due à un dés­équi­libre de l’hy­po­physe ou de la glande sur­ré­nale, ou encore à un excès de cor­ti­sol résul­tant d’autres affec­tions. Les signes les plus cou­rants sont une consom­ma­tion exces­sive d’eau et une quan­tité d’u­rine impor­tante. Si votre caniche pré­sente ces deux symp­tômes, emmenez-​le chez le vété­ri­naire. Il existe des trai­te­ments pour soi­gner cette mala­die, notam­ment la chi­rur­gie et les médicaments.

L’épilepsie

Une cause fré­quente de crises chez toutes les varié­tés de caniches est l’é­pi­lep­sie idio­pa­thique. Elle est sou­vent héré­di­taire et peut pro­vo­quer des crises légères ou graves.
Les crises peuvent se mani­fes­ter par un com­por­te­ment inha­bi­tuel, comme cou­rir fré­né­ti­que­ment comme s’il était pour­suivi, titu­ber ou se cacher.
Les crises sont dif­fi­ciles à obser­ver, mais le pro­nos­tic à long terme pour les chiens atteints d’é­pi­lep­sie idio­pa­thique est géné­ra­le­ment très bon.
Il est impor­tant de se rap­pe­ler que les crises peuvent être cau­sées par de nom­breux autres fac­teurs que l’é­pi­lep­sie idio­pa­thique, tels que des troubles méta­bo­liques, des mala­dies infec­tieuses qui affectent le cer­veau, des tumeurs, l’ex­po­si­tion à des poi­sons, des bles­sures graves à la tête, etc.
Par consé­quent, si votre caniche a des crises, il est impor­tant de l’emmener immé­dia­te­ment chez le vété­ri­naire pour un contrôle.

Dysplasie de la hanche

Lorsque la cavité de la hanche est mal for­mée ou que les liga­ments sont suf­fi­sam­ment lâches pour per­mettre à la boule de l’os de la cuisse (fémur) de glis­ser en par­tie hors de la cavité de la hanche, on parle de dys­pla­sie.
La dys­pla­sie de la hanche canine est héré­di­taire, les fac­teurs envi­ron­ne­men­taux jouant par­fois un rôle impor­tant dans son déve­lop­pe­ment. Avec le temps, il se pro­duit une dégé­né­res­cence de l’ar­ti­cu­la­tion qui peut pro­vo­quer de l’ar­thrite et des dou­leurs, voire une boi­te­rie.
L’excès de poids, l’exer­cice exces­sif ou pro­longé avant la matu­rité, un taux de crois­sance rapide et une ali­men­ta­tion riche en calo­ries ou en sup­plé­ments peuvent contri­buer au déve­lop­pe­ment de la dys­pla­sie de la hanche chez le chien.
Les soins vété­ri­naires com­prennent des com­plé­ments ali­men­taires, des médi­ca­ments et, dans cer­tains cas, une inter­ven­tion chirurgicale.

Hypothyroïdie

L’hypothyroïdie est cau­sée par la glande thy­roïde insuf­fi­sam­ment active. On pense qu’elle est res­pon­sable d’af­fec­tions telles que l’é­pi­lep­sie, la perte de che­veux, l’o­bé­sité, la léthar­gie, l’hy­per­pig­men­ta­tion, la pyo­der­mie et d’autres affec­tions cutanées.

La maladie de Legg-Perthes

Il s’a­git d’une autre mala­die impli­quant l’ar­ti­cu­la­tion de la hanche.
De nom­breuses races de “jouets” sont sujettes à cette affec­tion.
Lorsque votre caniche est atteint de la mala­die de Legg-​Perthes, l’ap­port san­guin à la tête du fémur (le grand os de la patte arrière) dimi­nue et la tête du fémur qui se rac­corde au bas­sin com­mence à se dés­in­té­grer.
Habituellement, les pre­miers signes de la mala­die de Legg-​Perthes, à savoir la boi­te­rie et l’a­tro­phie des muscles de la patte, appa­raissent chez les chiots entre 4 et 6 mois.
La mala­die peut être cor­ri­gée par une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale visant à cou­per le fémur malade afin qu’il ne soit plus atta­ché au bas­sin. Le tissu cica­tri­ciel résul­tant de l’o­pé­ra­tion crée une fausse arti­cu­la­tion et le chiot est géné­ra­le­ment indemne de douleur.

Luxation de la rotule 

La luxa­tion signi­fie le dépla­ce­ment d’une par­tie ana­to­mique (comme un os au niveau d’une arti­cu­la­tion). On parle de luxa­tion de la rotule lorsque l’ar­ti­cu­la­tion du genou (sou­vent d’une patte arrière) glisse vers l’in­té­rieur et l’ex­té­rieur, ce qui pro­voque de la dou­leur. Cela peut être han­di­ca­pant, mais de nom­breux chiens mènent une vie rela­ti­ve­ment nor­male avec cette affection.

Atrophie progressive de la rétine (APR)

L’APR est une famille de mala­dies ocu­laires qui entraîne une dété­rio­ra­tion pro­gres­sive de la rétine.
Au début de la mala­die, les chiens atteints deviennent aveugles la nuit. Au fur et à mesure que la mala­die pro­gresse, ils perdent la vue pen­dant la jour­née. De nom­breux chiens atteints s’a­daptent très bien à leur vision limi­tée ou per­due, tant que leur envi­ron­ne­ment reste le même.

Hypoplasie du nerf optique 

Cette affec­tion est un défaut congé­ni­tal de déve­lop­pe­ment du nerf optique. Elle entraîne la cécité et une réac­tion anor­male de la pupille dans l’œil affecté.

Adénite sébacée (AS)

L’adénite séba­cée est un pro­blème sérieux chez les caniches, en par­ti­cu­lier les “stan­dards” (les plus grands). On estime que 50 % de tous les caniches stan­dard sont por­teurs ou affec­tés. Cette mala­die géné­tique est dif­fi­cile à diag­nos­ti­quer et est sou­vent confon­due avec une hypo­thy­roï­die, des aller­gies ou d’autres affec­tions.
Lorsqu’un chien est atteint de SA, les glandes séba­cées de la peau s’en­flamment pour des rai­sons incon­nues, et finissent par être détruites. Ces glandes pro­duisent géné­ra­le­ment du sébum, une sécré­tion grasse qui aide à pré­ve­nir le des­sè­che­ment de la peau. L’affection est géné­ra­le­ment obser­vée pour la pre­mière fois lorsque le chien a entre 1 et 5 ans. Les chiens atteints ont géné­ra­le­ment une peau sèche et squa­meuse avec une perte de poils sur le des­sus de la tête, le cou et le dos. Les chiens gra­ve­ment atteints peuvent avoir une peau épais­sie et une odeur désa­gréable, ainsi que des infec­tions cuta­nées secon­daires.
Bien que le pro­blème soit essen­tiel­le­ment esthé­tique, il peut être incon­for­table pour le chien et son maître. Votre vété­ri­naire effec­tuera une biop­sie de la peau en cas de sus­pi­cion de SA. Les options de trai­te­ment varient.

La maladie de Von Willebrand 

Il s’a­git d’un trouble san­guin héré­di­taire qui inter­fère avec la capa­cité du sang à coa­gu­ler.
Le prin­ci­pal symp­tôme est un sai­gne­ment exces­sif après une bles­sure ou une opé­ra­tion. Parmi les autres symp­tômes, citons les sai­gne­ments de nez, le sai­gne­ment des gen­cives ou les sai­gne­ments de l’es­to­mac ou des intes­tins.
Il n’existe pas de trai­te­ment cura­tif, et une trans­fu­sion san­guine à par­tir du sang de chiens nor­maux est actuel­le­ment le seul trai­te­ment pos­sible.
Des recherches sont en cours pour trou­ver de nou­veaux trai­te­ments, y com­pris des médi­ca­ments.
La plu­part des chiens atteints de la mala­die de von Willebrand peuvent mener une vie nor­male. Un vété­ri­naire peut effec­tuer un test de dépis­tage de la mala­die chez votre chien. Les chiens atteints de cette mala­die ne doivent pas être accouplés.

Alimentation du Caniche de race

Quantité jour­na­lière recom­man­dée : pour les Caniche Standards, 1,5 à 3 tasses de nour­ri­ture sèche de haute qua­lité par jour, répar­ties en deux repas. Pour les Miniatures, 34 à 1 tasse et pour les “Jouets”, 14 à 12 tasse.

La quan­tité de nour­ri­ture que mange votre chien adulte dépend de sa taille, de son âge, de sa consti­tu­tion, de son méta­bo­lisme et de son niveau d’ac­ti­vité. Les chiens sont des indi­vi­dus, tout comme les per­sonnes, et ils n’ont pas tous besoin de la même quan­tité de nour­ri­ture. Il va sans dire qu’un chien très actif aura besoin de plus de nour­ri­ture qu’un chien de salon. La qua­lité des ali­ments pour chiens que vous ache­tez fait éga­le­ment la différence.

Comme toutes les races, le Caniche prend du poids s’il est trop nourri, ce qui peut entraî­ner des pro­blèmes d’ar­ti­cu­la­tion et autres pro­blèmes de santé.

Gardez votre caniche en bonne forme en mesu­rant sa nour­ri­ture et en le nour­ris­sant deux fois par jour plu­tôt que de lais­ser de la nour­ri­ture en permanence.

Toilettage du Caniche

Le toi­let­tage d’un caniche n’est pas pour les âmes sen­sibles. Le caniche est un chien qui demande beau­coup d’en­tre­tien. Il néces­site un toi­let­tage régu­lier, toutes les trois à six semaines, par­fois plus sou­vent, pour gar­der le pelage en bon état. Si vous envi­sa­gez d’a­che­ter un caniche, pen­sez à l’en­tre­tien du pelage et aux frais de toilettage.

Même si vous lais­sez un pro­fes­sion­nel s’oc­cu­per des tâches com­pli­quées, votre caniche a besoin d’un bros­sage quo­ti­dien. Comme les caniches ne perdent pas leurs poils comme les autres races, les poils per­dus s’ac­cu­mulent dans le pelage et, s’ils ne sont pas bros­sés quo­ti­dien­ne­ment, ils s’emmêlent très rapidement.

De nom­breux caniches ont les yeux lar­moyants qui tachent les poils sous leurs yeux. Plus le pelage de votre chien est clair, plus les taches de larmes sont visibles. Pour réduire les taches, essuyez chaque jour le contour des yeux et le visage avec une lin­gette pour ani­maux sans alcool ou un gant de toi­lette humi­di­fié à l’eau chaude.

Vérifiez chaque semaine que les oreilles de votre caniche ne sont pas sales, qu’elles ne pré­sentent pas de rou­geurs ou de mau­vaises odeurs, ce qui peut indi­quer une infec­tion, puis essuyez-​les chaque semaine avec un coton imbibé d’un net­toyant pour oreilles doux et au pH équi­li­bré afin de pré­ve­nir les problèmes.

Brossez les dents de votre caniche au moins deux ou trois fois par semaine pour éli­mi­ner les dépôts de tartre et les bac­té­ries qui s’y cachent.

Coupez les ongles une ou deux fois par mois si votre chien ne les use pas naturellement.

Commencez à habi­tuer votre caniche à être brossé et exa­miné dès qu’il est un chiot. Manipulez fré­quem­ment ses pattes – les chiens sont sen­sibles à leurs pieds – et regar­dez dans sa bouche.

Le Caniche en tant qu’animal de la famille

Le caniche est un mer­veilleux com­pa­gnon pour les enfants, bien que les jeunes enfants qui ne savent pas com­ment mani­pu­ler un chien puissent acci­den­tel­le­ment bles­ser un caniche nain, la variété la plus petite et la plus déli­cate de la race.

Comme pour toutes les races, vous devez tou­jours apprendre aux enfants à s’ap­pro­cher des chiens et à les tou­cher. Toujours sur­veiller les inter­ac­tions entre les chiens et les jeunes enfants pour évi­ter que l’un ou l’autre ne morde ou ne tire l’o­reille ou la queue. Apprenez à votre enfant à ne jamais s’ap­pro­cher d’un chien pen­dant qu’il mange ou qu’il dort, ni à essayer de lui prendre sa nour­ri­ture. Aucun chien, aussi ami­cal soit-​il, ne doit être laissé sans sur­veillance avec un enfant.

Les caniches qui gran­dissent avec d’autres chiens ou ani­maux domes­tiques à la mai­son – ou qui ont de nom­breuses occa­sions d’in­te­ra­gir avec eux dans des cours de dres­sage en groupe, des parcs pour chiens et autres – appré­cie­ront leur com­pa­gnie. Cependant, si votre caniche est habi­tué à être le seul ani­mal de la mai­son, il se peut qu’il ait besoin de temps et d’une for­ma­tion spé­ciale pour l’ai­der à accep­ter un nou­veau venu.

Le Caniche est pro­tec­teur de son foyer et de sa famille, et si des étran­gers s’ap­prochent de votre mai­son, il émet­tra un aboie­ment d’a­ver­tis­se­ment pour vous le faire savoir. Et bien qu’il soit affec­tueux avec sa famille, il peut mettre du temps à s’ha­bi­tuer à de nou­velles personnes.

Réflexions finales sur les Caniches de race pure

Si vous gâtez votre caniche et que vous ne le dres­sez pas, il est pro­bable qu’il en conclura qu’il est le chien alpha de la famille. Cela est par­ti­cu­liè­re­ment fré­quent chez les varié­tés plus petites – caniches nains et caniches jouets – qui sont plus sus­cep­tibles d’être dor­lo­tés et non édu­qués. Apprenez à votre chien les bonnes manières canines, puis insis­tez pour qu’il les uti­lise : cela lui montre que vous êtes le chef de la meute.

En rai­son de leur intel­li­gence et de leur nature enjouée, l’en­traî­ne­ment à l’o­béis­sance est essen­tiel pour gar­der l’es­prit actif de votre caniche. Un caniche qui réflé­chit et apprend ne s’en­nuie pas et ne trouve donc pas de moyens des­truc­teurs pour s’occuper.

Le pelage du Caniche néces­site beau­coup d’en­tre­tien pour res­ter beau et sain. La plu­part des pro­prié­taires de caniches emmènent leur chien chez un toi­let­teur pro­fes­sion­nel toutes les trois à six semaines. Si vous vou­lez éco­no­mi­ser sur les frais de toi­let­tage, vous pou­vez apprendre à le faire vous-​même, mais cela demande du temps et des efforts.
Les Caniches ont des yeux lar­moyants qui peuvent tacher les poils envi­ron­nants. Pour réduire les taches, essuyez dou­ce­ment le visage chaque jour avec une lin­gette pour ani­maux sans alcool ou un gant de toi­lette trempé dans l’eau chaude.

Pour obte­nir un chien en bonne santé, n’a­che­tez jamais un chiot auprès d’un éle­veur irres­pon­sable, d’une usine à chiots ou d’une ani­ma­le­rie. Recherchez un éle­veur réputé qui teste ses chiens repro­duc­teurs pour s’as­su­rer qu’ils sont exempts de mala­dies géné­tiques qu’ils pour­raient trans­mettre aux chiots et qu’ils ont un bon tempérament.

La “coupe” tra­di­tion­nelle du caniche semble être le sum­mum de la mode canine. En fait c’est une ques­tion de fonc­tion his­to­rique et non de mode. Moins de poils ren­drait le caniche plus effi­cace en tant que nageur, mais plus vul­né­rable à l’eau froide. Pour obte­nir le meilleur des deux mondes, les pro­prié­taires de caniches ont placé des touffes de poils autour des arti­cu­la­tions et de la par­tie supé­rieure du torse pour pro­té­ger les arti­cu­la­tions et les organes vitaux.

En réa­lité, chaque coupe de caniche obéit à des règles très pré­cises concer­nant l’emplacement et la lon­gueur des bouf­fées et des pom­pons de poils. Pour concou­rir en tant que chiens d’ex­po­si­tion, les caniches adultes doivent avoir l’une des trois coif­fures sui­vantes : la pince conti­nen­tale, la pince conti­nen­tale modi­fiée ou la selle anglaise. Les chiots en com­pé­ti­tion ont le Puppy Clip offi­ciel, qui est d’une lon­gueur égale sur tout le corps.

Enfin, il faut savoir que le Caniche à des “poils”, pas de la four­rure. La four­rure pousse jus­qu’à un cer­tain point, puis tombe – ce que nous appe­lons la mue. Les poils des Caniches ne tombent pas et ne cessent jamais de pous­ser, comme les che­veux des humains. Ils peuvent aussi réagir aux chan­ge­ments hor­mo­naux du corps. Les Caniches femelles peuvent voir leur poil s’é­clair­cir ou tom­ber après avoir eu des chiots.

Le Cniche est un tra­vailleur intel­li­gent. Leur intel­li­gence et leur empres­se­ment à faire plai­sir en font d’ex­cel­lents chiens d’as­sis­tance. Les Caniches sont éga­le­ment employés comme chiens d’a­veugle, chiens d’as­sis­tance pour les per­sonnes souf­frant d’autres han­di­caps phy­siques et chiens de thé­ra­pie. Ils ont même été uti­li­sés comme chas­seurs de truffes en rai­son de leur odo­rat très fin. S’inspirant de leur passé de chas­seurs de canards, les pro­prié­taires de caniches doivent don­ner à leurs chiens beau­coup d’exer­cice. Ils sont d’ex­cel­lents rap­por­teurs et appré­cient une bonne par­tie de fetch.

Anecdote
La course de chiens de traî­neau de l’Iditarod Trail a lieu chaque année en Alaska et est désor­mais réser­vée aux races nor­diques bien adap­tées au froid. Cette règle limi­tant les races a été adop­tée après qu’un musher, John Suter, ait tenté de concou­rir avec un atte­lage de caniches stan­dard en 1988. Certains des caniches avaient tel­le­ment froid, avec des pieds gelés et des pro­blèmes de pel­li­cules, qu’ils ont dû être dis­qua­li­fiés à un point de contrôle.

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